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Journée dite de solidarité

La journée dite "de solidarité"

Initiée en 2004 suite à la canicule de l'été 2003, la journée de solidarité consiste, pour les salariés, en une journée de travail supplémentaire, en principe non rémunérée. Pour les employeurs, elle se traduit par une contribution mise à leur charge (la « contribution solidarité autonomie » ; « CSA »), le tout étant destiné à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

Initialement, c'est le lundi de Pentecôte qui devait être travaillé par tous (salariés, fonctionnaires...) et les enfants étaient en classe. Mais depuis, le lundi de Pentecôte est redevenu férié et les entreprises choisissent leur jour de solidarité.

Dans l'éducation nationale, cette journée est compensée par un travail sur deux demi-journées habituellement non travaillées (le mercredi matin ou après-midi ou le samedi). Mais ces 7 heures sont largement compensées par des heures de travail hors ORS.

Le SnudiFO avec la FGF-FO et la FNEC-FP-FO, le syndicat affirme sa totale opposition à la journée dite « de solidarité » qui impose aux personnels une journée de travail gratuit.

A l’heure de la diminution continue de notre pouvoir d’achat, à l’heure où le patronat n’a jamais bénéficié d’autant d’exonérations de cotisations sociales, la journée supplémentaire de travail obligatoire gratuit, imposée aux seuls salariés, relève de la véritable provocation !

Contactez le syndicat en cas de pressions (et notez toutes les heures de travail que vous faites déjà hors vos obligations de service).

 


Date de création : 01/04/2020 13:17
Catégorie : - Temps de travail
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