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Déclaration Snudi-FO 22/01/2015

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Monsieur l’Inspecteur d’Académie, mesdames et messieurs les représentants à la commission administrative paritaire départementale,

En premier lieu, nous ne pouvons commencer sans évoquer la terrible journée du 7 janvier et notre soutien à toutes les victimes des attentats. Force Ouvrière, qui défend le Service Public et les valeurs de la République est particulièrement attachée à la liberté d'expression et au respect inconditionnel de la laïcité. Les résultats des dernières élections professionnelles avec une progression de plus 50% des voix au CTM et de plus de 48% au CTA signifient pour FORCE OUVRIERE, que les personnels nous demandent de continuer de nous opposer à l’austérité ET de défendre le service public. En particulier l’Ecole de la République. De défendre également les garanties collectives nationales des personnels dans le cadre du statut de la fonction publique et des statuts particuliers de chacun des corps. Nous rappelons à ce titre notre désaccord avec la réforme des rythmes scolaires qui crée des inégalités pour les élèves et les personnels :


 emprise des mairies et des collectivités territoriales sur l’école publique et sur les enseignants ;
 qualité inégale des activités proposées, souvent payantes pour les TAP ;
 dépréciation de l’École par un usage indifférencié des locaux pour les élèves et les parents ;
 fuites d’élèves vers les écoles privées non assujetties aux nouveaux rythmes ;
 journées et semaines alourdies pour les élèves avec des TAP qui génèrent souvent fatigue et tensions
 problèmes de sécurité. Le SNUDI-FO a pris l’initiative d’une lettre ouverte à la ministre pour dénoncer cette situation et demander que cela cesse. Nous refusons la poursuite des dégâts et le désastre qui se prépare. Nous resterons vigilants, et nous poursuivons la mobilisation, y compris par la grève si nécessaire pour stopper la réforme des rythmes. Nous sommes également opposés à la sortie de l’Éducation Prioritaire des écoles qui bénéficiaient des dispositifs dits « RRS » ou « Zone Éclair » les années précédentes. Pour Force Ouvrière :
 aucun établissement, aucune école ne doit perdre de moyens
 aucun enseignant ne doit voir baisser son salaire
 aucun enseignant ne doit subir de changement dans les règles de mutation Nous ne pouvons accepter une logique qui consiste à retirer des moyens aux uns pour les donner aux autres. C’est la logique de la refondation de l’Education Prioritaire qui se place dans le cadre du pacte de responsabilité. Cette logique n’est pas la nôtre.

Je rappelle que Force Ouvrière demande l’abandon de ce pacte qui est un véritable pacte d’austérité dont il ne peut sortir rien de bon. Nous demandons aussi le maintien des décharges actuelles des directeurs en éducation prioritaire. D’après le projet qui nous a été présenté en groupe de travail, certains directeurs verraient leur décharge passer d’une décharge entière à une demi-décharge ; d’autres passeraient d’une demidécharge à un tiers. Pour nous, ce n’est pas acceptable. Les directeurs travaillant au sein de ce dispositif fournissent un travail conséquent, particulièrement dans le lien avec les familles et ce travail ne va pas diminuer, bien au contraire. Enfin, les directeurs concernés doivent en être avertis à temps pour pouvoir postuler sur une autre direction s’ils ne souhaitent plus rester sur leur direction actuelle dans ces conditions. Or pour les postes à profil, les demandes doivent être transmises pour le 5 février. Quant aux personnels désirant accéder à ces postes, ils doivent être informés des pertes de décharge. La situation des directeurs n'est pas bien meilleure en dehors des REP et REP+ où beaucoup travaillent sans décharge, sans aide administrative et avec des indemnités parmi les plus faibles. Nous avons besoin de vrais moyens pour toutes les directrice et directeurs dans un département, qui, vous l’avez souligné à maintes reprises, reste l’un des plus fragiles sur le plan social. Enfin, le SNUDI-FO, réclame une revalorisation significative des salaires par l’augmentation du point d’indice et un alignement avec le second degré pour l'attribution de l'ISAE. Et, puisque s'ouvre la première CAPD après les élections professionnelles, nous rappelons que nous sommes opposés :


 au report incompréhensible par les personnels de la carte scolaire qui va à l’encontre de la clarté et de la transparence du mouvement et contre lequel notre syndicat s’est élevé auprès de la ministre.
 aux affectations à titre définitif non-désirées ou changées en cours d'année sans consultation de la CAPD ;
 aux affectations décidées sur le seul profil, sans prise en compte des barèmes ;
 à la perte de leur poste pour les collègues ZIL qui demandent à travailler à temps partiel, en particulier pour les demandes de temps partiel de droit, notamment à l’issue d’un congé de maternité. Sur cette question, l’attribution d’un temps partiel de droit ne peut avoir pour conséquence la perte du poste puisqu’il s’agit de l’application d’un droit. Aussi nous demandons à nouveau que pour les collègues ZIL demandant à travailler à temps partiel à l’issue d’un congé maternité, conservent leur poste jusqu’aux trois ans de l’enfant.

Je vous remercie de votre attention.


Date de création : 29/03/2015 14:05
Catégorie : Commissions - CAPD-2014-2015
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