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L'inFO du 62

Cacophonie générale...

Le Ministre ne tarit pas d'éloges aujourd'hui sur notre engagement. Si cette crise lui a ouvert les yeux, tant mieux. On attendra quand même confirmation une fois tous ces funestes événements derrière nous.

Notre DASEN lui-même nous a décerné des félicitations pour notre sens de la fraternité. Tant mieux. La devise de la République, nous la portons chaque jour, crise ou pas.

Derrière les louanges de circonstances, celle qui porte la parole du gouvernement a déclaré : « On ne va pas demander aux enseignants qui ne travaillent pas parce que les écoles sont fermées de traverser la France pour aller ramasser des fraises » (Sibeth N'Diaye, le 25 mars). 

On attend encore une réaction du Président (qui n'est pas venue avant-hier lors de son allocution à Mulhouse) ou du Ministre.

On ne peut pas penser qu'il s'agisse d'une « bêtise » qui aura échappé à une professionnelle aguerrie de la communication. C'est bel et bien la préparation du terrain pour un raccourcissement des vacances.

La confusion reste totale. Castaner indique vouloir un confinement "à l'italienne" (souple) qui fait de l'Italie le pays le plus touché en valeur absolue comme proportionnellement à sa population. D'un autre côté, les règles de circulation se durcissent, les PV pleuvent et Véran appelle au confinement le plus strict.

Le SNUDI-FO, avec la FSU et la CGT, entre autres (voir courrier) ne laissera pas un gouvernement responsable de la crise sanitaire par sa volonté de réduire les moyens alloués à l'hôpital public nous mettre en danger !

Lire ce courrier

Accueil des élèves, quoi de neuf ?

La semaine dernière, le Ministre annonçait qu'étendre l'accueil des élèves reviendrait à remettre en cause le confinement. Depuis hier, c'est différent, de nouvelles catégories de salarié-es peuvent bénéficier de l'accueil à l'école :

  • personnels de l'ASE, des MECS et PMI ainsi que ceux assurant des AEMO (infirmier-es, travailleurs sociaux, médecins, sage-femmes, médecins, psychologues).

Citons de nouveau très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Cet accueil est confié à des personnels volontaires. Nous avons reçu nombre de messages de collègues qui disent subir des pressions de la part de collègues, de supérieur-es hiérarchiques pour se rendre disponibles. N'hésitez pas à nous contacter, nous ferons remonter toute interprétation abusive qui aurait comme conséquence de vous mettre sciemment en danger.


 

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

C'est en ce sens que le SNUDI-FO s'est adressé à la Rectrice en lui demandant de préciser les montants indemnitaires (voir lien paragraphe suivant) et une garantie sanitaire.

Directrices et directeurs en première ligne : votre santé d'abord !

Rappel :

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. 

Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Affelnet et poursuite de scolarité : il ne va pas être aisé de communiquer avec les familles non connectées.

Donner son numéro personnel, son adresse postale, se déplacer à la Poste pour aller y acheter des timbres sur nos deniers personnels, se déplacer en Mairie pour y faire affranchir les courriers, se déplacer à l'école pour y passer les appels téléphoniques ou donner son numéro : autant d'initiatives qui ne peuvent être QUE du volontariat puisqu'elles multiplient les risques de contacts, les sorties et la divulgation d'informations personnelles, dont le numéro de téléphone.

Le SNUDI-FO est intervenu auprès de la Rectrice et des DASEN des deux départements pour signifier la difficulté de cette poursuite de scolarité et l'absence de tout cadrage et consignes garantissant la sécurité des personnels. On ne peut pas se contenter de « faites comme pour la poursuite de scolarité ».

Pour rappel, lorsque ce gouvernement a supprimé les aides administratives, certain-es directeur-trices militant-es ont purement et simplement boycotté Affelnet. Pas d'inquiétude, aucun élève ne s'est retrouvé sans affectation à la rentrée.

En ces temps difficiles, ON FAIT COMME ON PEUT. Nul-le n'est tenu-e à l'impossible et la priorité est de préserver nos santés, non de courir après des documents.

Faites nous remonter toute tentative de pression qui pourrait vous mettre sciemment en danger ! La FNEC-FP-FO s'est adressée à la Rectrice pour défendre nos droits et faire remonter vos remarques sur les injonctions irréalisables sans se mettre en danger.

Lire ici l'extrait "1er degré" du courrier de la FNEC 59/62 à la Rectrice

Le coronavirus, une aubaine pour démanteler le droit du travail.

Derrière "l'unité nationale" coronavirus est une aubaine pour ce gouvernement qui n'a qu'un objectif : presser les salarié-es jusqu'au bout et démanteler complètement le droit du travail.

La loi dite « d'urgence sanitaire » permet de légiférer par ordonnances sur le temps de travail (jusque 60h / semaine dans certains secteurs), les dates de congés (ne croyons pas que nous serons préservés !).

Elle remet en cause les libertés des salarié-es tout en faisant porter aux citoyens la responsabilité de la propagation du virus alors que c'est l'incurie du gouvernement qui en est l'origine. L'ex-ministre Buzyn n'a pas dit autre chose....

Le gouvernement est-il en guerre contre le Coronavirus ou contre les salarié-es de ce pays ? Une explication dans ce communiqué intersyndical venu d’Île-de-France.

Lire ici le communiqué de l'intersyndicale "Île de France"

Mouvement intra-départemental, c'est parti !

L'ouverture du serveur se fait du 31 mars au 14 avril.

A l'heure où nous rédigeons ces lignes, la circulaire n'a pas été envoyée.

Interrogé par les organisations syndicales en marge d'un CTSD second degré, M. Sürig, DASEN, a affirmé que cette circulaire serait quasiment la même que l'année passée.

Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement, dont on peut penser qu'elle se prolongera au delà des quinze jours initialement annoncés.Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute forme d'information.

Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)

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Cacophonie générale...

Le Ministre ne tarit pas d'éloges aujourd'hui sur notre engagement. Si cette crise lui a ouvert les yeux, tant mieux. On attendra quand même confirmation une fois tous ces funestes événements derrière nous.

Notre DASEN lui-même nous a décerné des félicitations pour notre sens de la fraternité. Tant mieux. La devise de la République, nous la portons chaque jour, crise ou pas.

Derrière les louanges de circonstances, celle qui porte la parole du gouvernement a déclaré : « On ne va pas demander aux enseignants qui ne travaillent pas parce que les écoles sont fermées de traverser la France pour aller ramasser des fraises » (Sibeth N'Diaye, le 25 mars). 

On attend encore une réaction du Président (qui n'est pas venue avant-hier lors de son allocution à Mulhouse) ou du Ministre.

On ne peut pas penser qu'il s'agisse d'une « bêtise » qui aura échappé à une professionnelle aguerrie de la communication. C'est bel et bien la préparation du terrain pour un raccourcissement des vacances.

La confusion reste totale. Castaner indique vouloir un confinement "à l'italienne" (souple) qui fait de l'Italie le pays le plus touché en valeur absolue comme proportionnellement à sa population. D'un autre côté, les règles de circulation se durcissent, les PV pleuvent et Véran appelle au confinement le plus strict.

Le SNUDI-FO, avec la FSU et la CGT, entre autres (voir courrier) ne laissera pas un gouvernement responsable de la crise sanitaire par sa volonté de réduire les moyens alloués à l'hôpital public nous mettre en danger !

Lire ce courrier

Accueil des élèves, quoi de neuf ?

La semaine dernière, le Ministre annonçait qu'étendre l'accueil des élèves reviendrait à remettre en cause le confinement. Depuis hier, c'est différent, de nouvelles catégories de salarié-es peuvent bénéficier de l'accueil à l'école :

  • personnels de l'ASE, des MECS et PMI ainsi que ceux assurant des AEMO (infirmier-es, travailleurs sociaux, médecins, sage-femmes, médecins, psychologues).

Citons de nouveau très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Cet accueil est confié à des personnels volontaires. Nous avons reçu nombre de messages de collègues qui disent subir des pressions de la part de collègues, de supérieur-es hiérarchiques pour se rendre disponibles. N'hésitez pas à nous contacter, nous ferons remonter toute interprétation abusive qui aurait comme conséquence de vous mettre sciemment en danger.


 

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

C'est en ce sens que le SNUDI-FO s'est adressé à la Rectrice en lui demandant de préciser les montants indemnitaires (voir lien paragraphe suivant) et une garantie sanitaire.

Directrices et directeurs en première ligne : votre santé d'abord !

Rappel :

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. 

Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Affelnet et poursuite de scolarité : il ne va pas être aisé de communiquer avec les familles non connectées.

Donner son numéro personnel, son adresse postale, se déplacer à la Poste pour aller y acheter des timbres sur nos deniers personnels, se déplacer en Mairie pour y faire affranchir les courriers, se déplacer à l'école pour y passer les appels téléphoniques ou donner son numéro : autant d'initiatives qui ne peuvent être QUE du volontariat puisqu'elles multiplient les risques de contacts, les sorties et la divulgation d'informations personnelles, dont le numéro de téléphone.

Le SNUDI-FO est intervenu auprès de la Rectrice et des DASEN des deux départements pour signifier la difficulté de cette poursuite de scolarité et l'absence de tout cadrage et consignes garantissant la sécurité des personnels. On ne peut pas se contenter de « faites comme pour la poursuite de scolarité ».

Pour rappel, lorsque ce gouvernement a supprimé les aides administratives, certain-es directeur-trices militant-es ont purement et simplement boycotté Affelnet. Pas d'inquiétude, aucun élève ne s'est retrouvé sans affectation à la rentrée.

En ces temps difficiles, ON FAIT COMME ON PEUT. Nul-le n'est tenu-e à l'impossible et la priorité est de préserver nos santés, non de courir après des documents.

Faites nous remonter toute tentative de pression qui pourrait vous mettre sciemment en danger ! La FNEC-FP-FO s'est adressée à la Rectrice pour défendre nos droits et faire remonter vos remarques sur les injonctions irréalisables sans se mettre en danger.

Lire ici l'extrait "1er degré" du courrier de la FNEC 59/62 à la Rectrice

Le coronavirus, une aubaine pour démanteler le droit du travail.

Derrière "l'unité nationale" coronavirus est une aubaine pour ce gouvernement qui n'a qu'un objectif : presser les salarié-es jusqu'au bout et démanteler complètement le droit du travail.

La loi dite « d'urgence sanitaire » permet de légiférer par ordonnances sur le temps de travail (jusque 60h / semaine dans certains secteurs), les dates de congés (ne croyons pas que nous serons préservés !).

Elle remet en cause les libertés des salarié-es tout en faisant porter aux citoyens la responsabilité de la propagation du virus alors que c'est l'incurie du gouvernement qui en est l'origine. L'ex-ministre Buzyn n'a pas dit autre chose....

Le gouvernement est-il en guerre contre le Coronavirus ou contre les salarié-es de ce pays ? Une explication dans ce communiqué intersyndical venu d’Île-de-France.

Lire ici le communiqué de l'intersyndicale "Île de France"

Mouvement intra-départemental, c'est parti !

L'ouverture du serveur se fait du 31 mars au 14 avril.

A l'heure où nous rédigeons ces lignes, la circulaire n'a pas été envoyée.

Interrogé par les organisations syndicales en marge d'un CTSD second degré, M. Sürig, DASEN, a affirmé que cette circulaire serait quasiment la même que l'année passée.

Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement, dont on peut penser qu'elle se prolongera au delà des quinze jours initialement annoncés.Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute forme d'information.

Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)

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Un geste militant : faites tourner cette lettre d'info, notre liste de diffusion académique est en cours d'actualisation !

Injonctions, contrôle et télétravail : mise au point.

Alors que les déclarations du Ministre appellent à « une totale confiance et bienveillance », les injonctions et tentatives de contrôle obsessionnel pleuvent en dehors du tout cadre réglementaire et sanitaire.

Un petit rappel des règles concernant le télé-travail et la liberté pédagogique s'impose.

  • notre télé-travail échappe à tout cadre réglementaireRappelons que le décret n° 2016-151 du 11 février 2016 fixe les modalités et les conditions de mise en œuvre du télétravail dans la Fonction publique. Ces textes indiquent que doivent être respectés notamment le volontariat de l’agent, la fourniture de matériel, l’organisation du travail.

Nous n'avons jamais été équipés de matériel de téléphonie ou informatique, ni reçu de prime pour ce faire, rien ne nous oblige à posséder un pc, une connexion internet ni même un téléphone.

Sur le temps de travail, rappelons qu’on ne peut exiger des PE, comme on l’a lu, qu’ils se connectent (quand ils le pourront) pendant, et au-delà de leur emploi du temps habituel. D’autant que la conception d’activités pédagogiques à distance est un travail supplémentaire. Il n'est pas question que l'emploi de technologies numériques soient l'occasion de flicage en contradiction avec les préconisations de la CNIL ou de non respect de la liberté pédagogique.

  • on utilise nos outils personnels (ordinateurs, téléphones) et on utilise les ressources pédagogiques que l'on veut. Nous sommes confinés comme toute la population et beaucoup d'entre nous partagent leur connexion et leur matériel avec un-e conjoint-e, des enfants...Pas de site informatique dans nos habitations.

  • on se connecte quand on peut ou quand on veut. Citons ici M. Sürig, DASEN : « Bien évidemment, ces modalités de travail à distance doivent faire l'objet d'une concertation pour tenir compte notamment des contraintes spécifiques (situations de fragilité, garde d'enfants, qualité de l'environnement informatique et de la connexion, missions habituelles ne pouvant être réalisées à distance, etc.). L'intérêt premier du service public de l'éducation doit ici se concilier avec la situation personnelle des agents, avec bon sens, pragmatisme et souplesse respective ». Donc, pas de distanciel à heure fixe bien évidemment.

Quid des personnels volontaires dans les écoles ?

RAPPEL : les enfants que l'on accueille sont ceux :

  • des personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...

  • des personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées

  • des professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie

  • personnels de l'ARS.

Citons très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Des collègues nous ont informés que certains parents soignants dont le conjoint est sans emploi ou confiné sans problème particulier ou télé-travail demandent que l'on garde leurs enfants. C'est nous mettre en danger délibérément en multipliant les élèves accueillis, les contacts et les déplacements.

Sur les enfants des soignants accueillis, retrouvez les consignes de JM Blanquer lui-même sur ce podcast de France Info entre 9'30 et 10'30.

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

Lire ici le communiqué de Force Ouvrière

Quelques conseils du SNUDI-FO.

  • Notre employeur nous a fourni une adresse professionnelle pour faciliter les échanges administratifs et hiérarchiques. Il nous a ôté la possibilité de rediriger les messages vers une boîte personnelle pour éviter les virus (encore !) et pollutions électroniques. Ne l'utilisez pas pour communiquer avec des parents ! C'est la porte ouverte aux spams et autres courriers indésirables. Si vous voulez communiquer avec les parents, préférez une adresse que vous supprimerez après cette période de confinement.

  • Évitez de vous filmer, donnant des consignes ou conseils à vos élèves. Vous éviterez ainsi de vous retrouver sur les réseaux sociaux « à votre insu ».

  • Si vous voulez appeler des parents, faites-le en masquant votre numéro. Quelques collègues nous disent déjà regretter amèrement d'avoir communiqué leur numéro...

Directrices et directeurs en première ligne.

Rappelons ici que

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Dernières infos.

Loi d'urgence sanitaire : Pénicaud annonce que 6 jours de ce confinement pourront être pris par l'employeur sur le temps de congés. Elle annonce également que certains secteurs pourront déroger aux 35 heures.

Coronavirus ? Une aubaine pour les fossoyeurs du Code du Travail et non pas un grand moment de solidarité nationale !

Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO

Blanquer estime que la reprise du travail dans les écoles pourrait se faire probablement le 4 mai. Pour l'instant, il exclut une modification des vacances (France Info, le 22 mars). Mais des messages contradictoires émanent de membres du gouvernement, laissant planer le doute.

Jour de carence : après d'interminables tergiversations, il est suspendu durant la période de confinement.

Lire ici le communiqué intersyndical

Les revendications demeurent.

A l'heure où les Ministres de la Santé ou de l’Éducation Nationale, le Président communiquent avec quasi la larme à l’œil sur l'honneur et le dévouement du Service Public, nous n’oublions pas que c'est avec surdité et violence que nos revendications ont été accueillies.

N'oublions pas qu'après les louanges parce qu'on a besoin de nous, reviendront les insultes et le mépris.

La politique anti-fonctionnaires et anti-service public de suppression des effectifs, des postes, des lits, des crédits alloués à la recherche ont précipité le pays dans le chaos à la première crise sanitaire.

Nous sommes exceptionnels mais partout en France des CTSD se tiennent en visio-conférence, parfois dans des conditions dantesques, sans que les délégué-es du personnel ne puissent y intervenir correctement et défendre les écoles frappées de suppressions.

Ne nous leurrons pas, les réformes sont suspendues (et nous nous en félicitons parce qu'avec les syndicats revendicatifs, nous l'avions demandé) mais pas enterrées. Demain, il faudra nous dé-confiner pour reprendre ce que l'on nous a volé : pensions, retraites, postes, démocratie...et les applaudissements aux fenêtres ne suffiront pas.

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

Prenez soin de vous et de vos proches. Nous avons hâte de vous retrouver en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.

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Un geste militant : faites tourner cette lettre d'info, notre liste de diffusion académique est en cours d'actualisation !

Injonctions, contrôle et télétravail : mise au point.

Alors que les déclarations du Ministre appellent à « une totale confiance et bienveillance », les injonctions et tentatives de contrôle obsessionnel pleuvent en dehors du tout cadre réglementaire et sanitaire.

Un petit rappel des règles concernant le télé-travail et la liberté pédagogique s'impose.

  • notre télé-travail échappe à tout cadre réglementaireRappelons que le décret n° 2016-151 du 11 février 2016 fixe les modalités et les conditions de mise en œuvre du télétravail dans la Fonction publique. Ces textes indiquent que doivent être respectés notamment le volontariat de l’agent, la fourniture de matériel, l’organisation du travail.

Nous n'avons jamais été équipés de matériel de téléphonie ou informatique, ni reçu de prime pour ce faire, rien ne nous oblige à posséder un pc, une connexion internet ni même un téléphone.

Sur le temps de travail, rappelons qu’on ne peut exiger des PE, comme on l’a lu, qu’ils se connectent (quand ils le pourront) pendant, et au-delà de leur emploi du temps habituel. D’autant que la conception d’activités pédagogiques à distance est un travail supplémentaire. Il n'est pas question que l'emploi de technologies numériques soient l'occasion de flicage en contradiction avec les préconisations de la CNIL ou de non respect de la liberté pédagogique.

  • on utilise nos outils personnels (ordinateurs, téléphones) et on utilise les ressources pédagogiques que l'on veut. Nous sommes confinés comme toute la population et beaucoup d'entre nous partagent leur connexion et leur matériel avec un-e conjoint-e, des enfants...Pas de site informatique dans nos habitations.

  • on se connecte quand on peut ou quand on veut. Citons ici M. Sürig, DASEN : « Bien évidemment, ces modalités de travail à distance doivent faire l'objet d'une concertation pour tenir compte notamment des contraintes spécifiques (situations de fragilité, garde d'enfants, qualité de l'environnement informatique et de la connexion, missions habituelles ne pouvant être réalisées à distance, etc.). L'intérêt premier du service public de l'éducation doit ici se concilier avec la situation personnelle des agents, avec bon sens, pragmatisme et souplesse respective ». Donc, pas de distanciel à heure fixe bien évidemment.

Quid des personnels volontaires dans les écoles ?

RAPPEL : les enfants que l'on accueille sont ceux :

  • des personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...

  • des personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées

  • des professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie

  • personnels de l'ARS.

Citons très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Des collègues nous ont informés que certains parents soignants dont le conjoint est sans emploi ou confiné sans problème particulier ou télé-travail demandent que l'on garde leurs enfants. C'est nous mettre en danger délibérément en multipliant les élèves accueillis, les contacts et les déplacements.

Sur les enfants des soignants accueillis, retrouvez les consignes de JM Blanquer lui-même sur ce podcast de France Info entre 9'30 et 10'30.

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

Lire ici le communiqué de Force Ouvrière

Quelques conseils du SNUDI-FO.

  • Notre employeur nous a fourni une adresse professionnelle pour faciliter les échanges administratifs et hiérarchiques. Il nous a ôté la possibilité de rediriger les messages vers une boîte personnelle pour éviter les virus (encore !) et pollutions électroniques. Ne l'utilisez pas pour communiquer avec des parents ! C'est la porte ouverte aux spams et autres courriers indésirables. Si vous voulez communiquer avec les parents, préférez une adresse que vous supprimerez après cette période de confinement.

  • Évitez de vous filmer, donnant des consignes ou conseils à vos élèves. Vous éviterez ainsi de vous retrouver sur les réseaux sociaux « à votre insu ».

  • Si vous voulez appeler des parents, faites-le en masquant votre numéro. Quelques collègues nous disent déjà regretter amèrement d'avoir communiqué leur numéro...

Directrices et directeurs en première ligne.

Rappelons ici que

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Dernières infos.

Loi d'urgence sanitaire : Pénicaud annonce que 6 jours de ce confinement pourront être pris par l'employeur sur le temps de congés. Elle annonce également que certains secteurs pourront déroger aux 35 heures.

Coronavirus ? Une aubaine pour les fossoyeurs du Code du Travail et non pas un grand moment de solidarité nationale !

Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO

Blanquer estime que la reprise du travail dans les écoles pourrait se faire probablement le 4 mai. Pour l'instant, il exclut une modification des vacances (France Info, le 22 mars). Mais des messages contradictoires émanent de membres du gouvernement, laissant planer le doute.

Jour de carence : après d'interminables tergiversations, il est suspendu durant la période de confinement.

Lire ici le communiqué intersyndical

Les revendications demeurent.

A l'heure où les Ministres de la Santé ou de l’Éducation Nationale, le Président communiquent avec quasi la larme à l’œil sur l'honneur et le dévouement du Service Public, nous n’oublions pas que c'est avec surdité et violence que nos revendications ont été accueillies.

N'oublions pas qu'après les louanges parce qu'on a besoin de nous, reviendront les insultes et le mépris.

La politique anti-fonctionnaires et anti-service public de suppression des effectifs, des postes, des lits, des crédits alloués à la recherche ont précipité le pays dans le chaos à la première crise sanitaire.

Nous sommes exceptionnels mais partout en France des CTSD se tiennent en visio-conférence, parfois dans des conditions dantesques, sans que les délégué-es du personnel ne puissent y intervenir correctement et défendre les écoles frappées de suppressions.

Ne nous leurrons pas, les réformes sont suspendues (et nous nous en félicitons parce qu'avec les syndicats revendicatifs, nous l'avions demandé) mais pas enterrées. Demain, il faudra nous dé-confiner pour reprendre ce que l'on nous a volé : pensions, retraites, postes, démocratie...et les applaudissements aux fenêtres ne suffiront pas.

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

Prenez soin de vous et de vos proches. Nous avons hâte de vous retrouver en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.

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Coronavirus : y a t-il un pilote dans l'avion ?

Informations contradictoires, improvisation, impréparation caractérisent ce début de crise.

Le président s'est exprimé jeudi en nous passant la brosse à reluire, comme aux personnels soignants, tous ces agents et structures publiques sur lesquels il tape à bras raccourcis avec son gouvernement depuis 2 ans et demi. Gel du point d'indice, destruction des statuts, fermetures de postes, de lits d'hôpital, mépris, vente de nos retraites aux assureurs.

A nous les derniers de cordée, ce serait donc notre heure de gloire !

Notons également que le chercheur qui travaillait sur le Coronavirus chez la chauve-souris s'est vu couper tous ses crédits à l'arrivée de Macron au pouvoir...Il y aurait de quoi rire si la situation n'était pas aussi grave.
 

Qui peut bénéficier de la garde de ses enfants à l'école ?

  • les personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...

  • les personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées

  • les professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie

  • personnels de l'ARS.

    Le Ministre Blanquer sur France-Info ce matin apporte quelques précisions

Les personnels dont le conjoint ne travaille pas ou n'est pas dans le domaine de la santé sont priés de s'organiser. Citons le Ministre : « seront accueillis les enfants de ceux dont le conjoint ne peut pas les garder ». Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents.


 

Télé-travail, présence à l'école et règlementation.

Aucun texte, aucune réglementation ne nous impose aujourd'hui le télé-travail. Ce ne peut être qu'une décision individuelle. Vous pouvez tout à fait lors des permanences pédagogiques faire parvenir photocopies et autres supports physiques.

Quelques collègues nous ont déjà alertés sur des décisions de chefs de service (établissements spécialisés) ou d'IEN qui sont de nature à favoriser la propagation du virus comme la présence de tout le monde dans l'établissement.

Le Ministre Blanquer confirme « l'absurdité » d'une telle mesure. Citons ici le Ministre ce matin sur France-Info :

« ce serait une décision absurde de faire venir pour faire venir » et un peu après « aucune sanction financière, aucune brimade ne saurait être adressée à un professeur absent »

Une permanence administrative et pédagogique est assurée, à chaque équipe d'en définir les modalités sachant que les collègues sont volontaires :

  • les collègues fragilisé-es par des situations médicales particulières, connues ou pas de la médecine de prévention préviennent leur IEN par simple mail de leur absence,

  • les collègues en contact avec un ascendant, enfant, conjoint-e particulièrement vulnérable en informent le-la directeur-trice et travaillent éventuellement à distance,

  • les collègues éloigné-es de leur lieu de travail restent chez eux-elles : les mots du Ministre sont clairs : « comme pour tous les salariés, la règle est le télé-travail »

  • les collègues parents d'enfants de moins de 16 ans remplissent une attestation sur l'honneur et l'adressent à l'IEN. Ils ne sont nullement obligés à une présence physique à l'école. Un modèle ici

    Le présentiel reste donc tout à fait exceptionnel et sur base de volontariat.

    CONTACTEZ-NOUS EN CAS DE PRESSION OU D'INTERPRETATION ERRONNEE !

Une prise de conscience d'E. Macron, J-M Blanquer ou une posture de circonstances ?

Le Ministre ce matin parlait d'une « Éducation Nationale souvent brocardée et sous-estimée ». Presque drôle quand on sait que c'est son attitude de méfiance, de contrôle permanent et de mépris qui nous place en situation d'être brocardés, voire qui fait tâche d'huile dans la hiérarchie.

Il découvre enfin deux notions, « la confiance et la bienveillance totales » qui doivent régner au sein de notre institution. Difficile à croire quand dans la phrase suivante il confirme à son intervieweuse qu'aucun tabou n'existe sur le temps de travail, induisant que nos vacances seraient possiblement écourtées. L'engagement individuel et l'esprit de solidarité des PE n'est plus à prouver et n'a pas attendu les incantations ministérielles.

Quant au président Macron jamais à un retournement de veste près (on se souvient de ses déclarations sur l'âge de la retraite il y a un an), il découvre « l'importance des services publics » et « la nécessité de placer certaines sphères d'activité hors de la loi du marché ».

On verra ça au prochain CTSD qui évoquera les suppressions de postes.

Un exemple édifiant pour nos retraites !

Le Covid-19 fait plonger les bourses et va avoir un impact non-négligeable sur l'activité économique et le PIB. Or la volonté présidentielle est de maintenir la part du PIB consacrée aux retraites à 13,8%. Si le PIB baisse et que le gouvernement ne retire pas son projet mortifère, les retraites vont d'ores et déjà plonger avec le PIB.

Bref, pour le SNUDI-FO, les revendications restent intactes et d'actualité face aux destructeurs de la Fonction Publique qui portent une responsabilité non négligeable dans le chaos actuel. Une fois la crise passée, leur travail de sape reprendra.

Lire la lettre de la FNEC au Ministre d'aujourd'hui

Du côté des RIS.

Les RIS sont évidemment annulées pour la période de fermeture des écoles. Pour les stages, ils seront différés en fonction de l'évolution des dispositions et de la propagation du virus.

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

Vos délégué-es ici

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Coronavirus : y a t-il un pilote dans l'avion ?

Informations contradictoires, improvisation, impréparation caractérisent ce début de crise.

Le président s'est exprimé jeudi en nous passant la brosse à reluire, comme aux personnels soignants, tous ces agents et structures publiques sur lesquels il tape à bras raccourcis avec son gouvernement depuis 2 ans et demi. Gel du point d'indice, destruction des statuts, fermetures de postes, de lits d'hôpital, mépris, vente de nos retraites aux assureurs.

A nous les derniers de cordée, ce serait donc notre heure de gloire !

Notons également que le chercheur qui travaillait sur le Coronavirus chez la chauve-souris s'est vu couper tous ses crédits à l'arrivée de Macron au pouvoir...Il y aurait de quoi rire si la situation n'était pas aussi grave.
 

Qui peut bénéficier de la garde de ses enfants à l'école ?

  • les personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...

  • les personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées

  • les professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie

  • personnels de l'ARS.

    Le Ministre Blanquer sur France-Info ce matin apporte quelques précisions

Les personnels dont le conjoint ne travaille pas ou n'est pas dans le domaine de la santé sont priés de s'organiser. Citons le Ministre : « seront accueillis les enfants de ceux dont le conjoint ne peut pas les garder ». Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents.


 

Télé-travail, présence à l'école et règlementation.

Aucun texte, aucune réglementation ne nous impose aujourd'hui le télé-travail. Ce ne peut être qu'une décision individuelle. Vous pouvez tout à fait lors des permanences pédagogiques faire parvenir photocopies et autres supports physiques.

Quelques collègues nous ont déjà alertés sur des décisions de chefs de service (établissements spécialisés) ou d'IEN qui sont de nature à favoriser la propagation du virus comme la présence de tout le monde dans l'établissement.

Le Ministre Blanquer confirme « l'absurdité » d'une telle mesure. Citons ici le Ministre ce matin sur France-Info :

« ce serait une décision absurde de faire venir pour faire venir » et un peu après « aucune sanction financière, aucune brimade ne saurait être adressée à un professeur absent »

Une permanence administrative et pédagogique est assurée, à chaque équipe d'en définir les modalités sachant que les collègues sont volontaires :

  • les collègues fragilisé-es par des situations médicales particulières, connues ou pas de la médecine de prévention préviennent leur IEN par simple mail de leur absence,

  • les collègues en contact avec un ascendant, enfant, conjoint-e particulièrement vulnérable en informent le-la directeur-trice et travaillent éventuellement à distance,

  • les collègues éloigné-es de leur lieu de travail restent chez eux-elles : les mots du Ministre sont clairs : « comme pour tous les salariés, la règle est le télé-travail »

  • les collègues parents d'enfants de moins de 16 ans remplissent une attestation sur l'honneur et l'adressent à l'IEN. Ils ne sont nullement obligés à une présence physique à l'école. Un modèle ici

    Le présentiel reste donc tout à fait exceptionnel et sur base de volontariat.

    CONTACTEZ-NOUS EN CAS DE PRESSION OU D'INTERPRETATION ERRONNEE !

Une prise de conscience d'E. Macron, J-M Blanquer ou une posture de circonstances ?

Le Ministre ce matin parlait d'une « Éducation Nationale souvent brocardée et sous-estimée ». Presque drôle quand on sait que c'est son attitude de méfiance, de contrôle permanent et de mépris qui nous place en situation d'être brocardés, voire qui fait tâche d'huile dans la hiérarchie.

Il découvre enfin deux notions, « la confiance et la bienveillance totales » qui doivent régner au sein de notre institution. Difficile à croire quand dans la phrase suivante il confirme à son intervieweuse qu'aucun tabou n'existe sur le temps de travail, induisant que nos vacances seraient possiblement écourtées. L'engagement individuel et l'esprit de solidarité des PE n'est plus à prouver et n'a pas attendu les incantations ministérielles.

Quant au président Macron jamais à un retournement de veste près (on se souvient de ses déclarations sur l'âge de la retraite il y a un an), il découvre « l'importance des services publics » et « la nécessité de placer certaines sphères d'activité hors de la loi du marché ».

On verra ça au prochain CTSD qui évoquera les suppressions de postes.

Un exemple édifiant pour nos retraites !

Le Covid-19 fait plonger les bourses et va avoir un impact non-négligeable sur l'activité économique et le PIB. Or la volonté présidentielle est de maintenir la part du PIB consacrée aux retraites à 13,8%. Si le PIB baisse et que le gouvernement ne retire pas son projet mortifère, les retraites vont d'ores et déjà plonger avec le PIB.

Bref, pour le SNUDI-FO, les revendications restent intactes et d'actualité face aux destructeurs de la Fonction Publique qui portent une responsabilité non négligeable dans le chaos actuel. Une fois la crise passée, leur travail de sape reprendra.

Lire la lettre de la FNEC au Ministre d'aujourd'hui

Du côté des RIS.

Les RIS sont évidemment annulées pour la période de fermeture des écoles. Pour les stages, ils seront différés en fonction de l'évolution des dispositions et de la propagation du virus.

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

Vos délégué-es ici

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49-3 : un gouvernement isolé qui travaille pour des intérêts privés.

Alors que 70% des français se disent favorables à un référendum sur la question des retraites, nous continuons à porter nos légitimes revendications face à la « république exemplaire ». 

Après le triste Delevoye mangeant à tous les râteliers, nouvelle illustration d'exemplarité : le co-rapporteur LREM du projet de loi sur les retraites Jacques MAIRE. Cet ancien dirigeant d'AXA reconnaît posséder 17700 actions de cet assureur pour une valeur de 400 000 euros.

Laisserons-nous des conflits d'intérêts et l'enrichissement personnel de quelques-uns régler la question de nos retraites ?

Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO

La semaine dernière, 300 personnes se sont retrouvées à Calais ou Saint-Omer et presque autant sur deux manifestations à Arras pour dire non au 49.3

D'ores et déjà, l'intersyndicale FO, FSU, CGT, Solidaires et organisations lycéennes vous donnent rendez-vous à Calais, gare centrale ce jeudi 12 mars à 17h30.

Retrouvez les infos en direct sur notre site et notre page Facebook pour les actions à venir.

Coronavirus, où en est-on ?

Ça patauge dans le marigot gouvernemental. Si le premier devoir de l'employeur est de garantir la sécurité de ses agents ou salariés, notre ministère est « à la ramasse ».

Dans l'Oise, c'est par BFM-TV (!) que les chefs d'établissement ont appris la fermeture de leur établissement. Qu'est-ce qui est mis en place pour celles et ceux d'entre-nous en situation de fragilité ? Rien. Le Ministre a annoncé jeudi dernier sur les ondes que les personnels à la santé fragile pouvaient s'absenter avec un certificat médical. Quand ? Comment ? Cette déclaration n'est suivie d'aucune note de service arrivée à ce jour, aucune décision sur la place de la médecine de prévention...

Sur une vidéo YouTube, le Ministre nous incite sans rire à nous laver les mains...

Quand on connaît la promiscuité qui peut régner dans nos classes, quand on sait que nombre d'établissement du second degré ne sont pas pourvus de lavabos avec savon et sèche-mains, on mesure à quel point nos « gouvernants » sont hors-sol et déconnectés du quotidien des enseignant-es et élèves de ce pays.

Le principal problème de ce virus, c'est qu'il met en évidence les fermetures de lits et de services complets dans les hôpitaux...Nos collègues hospitaliers alertent sur ce démantèlement de l'hôpital public depuis des mois. 

Lire ici : la FNEC-FP-FO demande des réponses au ministre

Infos administratives

Nous vous rappelons quelques échéances :

  • le lundi 16 mars pour la demande de bonification du barème pour le mouvement intra-départemental

  • le vendredi 3 avril pour la demande de temps partiel.

Le SNUDI-FO 62 revendique toujours que le 80% soit octroyé de manière systématique. Les PE sont encore une fois moins bien traités que les autres agents de la Fonction Publique. L'administration invoque la difficulté à organiser les 80% pour les refuser quasi systématiquement.

Nous demandons également que les BD puissent garder leur poste durant toute la durée du congé parental, ce que ne permet pas la circulaire.

Quelle que soit votre demande, contactez le SNUDI-FO pour votre suivi. Fiche en téléchargement ici

Lire la suite Lire la suite

49-3 : un gouvernement isolé qui travaille pour des intérêts privés.

Alors que 70% des français se disent favorables à un référendum sur la question des retraites, nous continuons à porter nos légitimes revendications face à la « république exemplaire ». 

Après le triste Delevoye mangeant à tous les râteliers, nouvelle illustration d'exemplarité : le co-rapporteur LREM du projet de loi sur les retraites Jacques MAIRE. Cet ancien dirigeant d'AXA reconnaît posséder 17700 actions de cet assureur pour une valeur de 400 000 euros.

Laisserons-nous des conflits d'intérêts et l'enrichissement personnel de quelques-uns régler la question de nos retraites ?

Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO

La semaine dernière, 300 personnes se sont retrouvées à Calais ou Saint-Omer et presque autant sur deux manifestations à Arras pour dire non au 49.3

D'ores et déjà, l'intersyndicale FO, FSU, CGT, Solidaires et organisations lycéennes vous donnent rendez-vous à Calais, gare centrale ce jeudi 12 mars à 17h30.

Retrouvez les infos en direct sur notre site et notre page Facebook pour les actions à venir.

Coronavirus, où en est-on ?

Ça patauge dans le marigot gouvernemental. Si le premier devoir de l'employeur est de garantir la sécurité de ses agents ou salariés, notre ministère est « à la ramasse ».

Dans l'Oise, c'est par BFM-TV (!) que les chefs d'établissement ont appris la fermeture de leur établissement. Qu'est-ce qui est mis en place pour celles et ceux d'entre-nous en situation de fragilité ? Rien. Le Ministre a annoncé jeudi dernier sur les ondes que les personnels à la santé fragile pouvaient s'absenter avec un certificat médical. Quand ? Comment ? Cette déclaration n'est suivie d'aucune note de service arrivée à ce jour, aucune décision sur la place de la médecine de prévention...

Sur une vidéo YouTube, le Ministre nous incite sans rire à nous laver les mains...

Quand on connaît la promiscuité qui peut régner dans nos classes, quand on sait que nombre d'établissement du second degré ne sont pas pourvus de lavabos avec savon et sèche-mains, on mesure à quel point nos « gouvernants » sont hors-sol et déconnectés du quotidien des enseignant-es et élèves de ce pays.

Le principal problème de ce virus, c'est qu'il met en évidence les fermetures de lits et de services complets dans les hôpitaux...Nos collègues hospitaliers alertent sur ce démantèlement de l'hôpital public depuis des mois. 

Lire ici : la FNEC-FP-FO demande des réponses au ministre

Infos administratives

Nous vous rappelons quelques échéances :

  • le lundi 16 mars pour la demande de bonification du barème pour le mouvement intra-départemental

  • le vendredi 3 avril pour la demande de temps partiel.

Le SNUDI-FO 62 revendique toujours que le 80% soit octroyé de manière systématique. Les PE sont encore une fois moins bien traités que les autres agents de la Fonction Publique. L'administration invoque la difficulté à organiser les 80% pour les refuser quasi systématiquement.

Nous demandons également que les BD puissent garder leur poste durant toute la durée du congé parental, ce que ne permet pas la circulaire.

Quelle que soit votre demande, contactez le SNUDI-FO pour votre suivi. Fiche en téléchargement ici

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Retraites, remplacement, revalorisation, déclarations lapidaires...la coupe est pleine.

Revalorisation bidon : encore l'enfumage. Les scenarii sont dévoilés et ils sont tristes. La seule revalorisation qui vaille, c'est le dégel du point d'indice. Le reste n'est que promesse de miettes, et encore, pas pour tout le monde.

Revalorisation bidon, voir les scenarii ici

Remplacement : sans surprise, la réintroduction de la journée de carence n'a pas limité grippes, burn-out, fatigues et autres joyeusetés hivernales virales ou bactériennes...Preuve supplémentaire qu'il s'agissait uniquement de ponctionner les salaires des fonctionnaires malades. Collègues non remplacé-es, décharges non assuré-es sont le quotidien de bien des écoles. De plus, le Ministère annonce la possible interruption des stages et formations puisque le Covid-19 ne va pas tarder à nous frapper...

Par contre, rien pour la protection des personnels, y compris les plus fragiles.

Notre revendication reste entière : ouverture de la liste complémentaire à hauteur des besoins pour pérenniser le remplacement et une vraie médecine du travail.

Lire le communiqué du SNUDI-FO ici

Retraites : tant qu'il le faudra...

Le marché de dupes ne prend pas. Naguère hostile au 49-3, E. Philippe en use prétendant que la discussion a eu lieu. Quelle discussion ? Les réunions se sont borné à une simple présentation indiscutable, voire « jupitérienne » de la réforme. Cette réforme ne connaîtra pas non plus de discussion à l'Assemblée, Force Ouvrière ne s'en étonne guère. Comme F. Hollande en son temps, E. Philippe déclenche le 49-3 après l'avoir dénoncé quand il était dans l'opposition. Le 49-3 est un aveu de faiblesse selon le E. Philippe de l'opposition. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec cette analyse, ce qui nous conforte dans notre position : ne rien lâcher !

Le 20 février, malgré les vacances et les conditions climatiques, les salarié-es de ce pays se sont mobilisé-es pour défendre leur pensions et retraites. Les syndicats FO, FSU, Solidaires, CGT et les organisations lycéennes restent mobilisées. Soyons de nouveau dans la rue pour obtenir le retrait de cette réforme inique !

Communiqué intersyndical ici

Mobilisations à partir d'aujourd'hui ! Ça se passe près de chez vous !

Lundi 2 mars, 18h30, Saint-Omer : AG intersyndicale, Bourse du Travail, rue de l'Arsenal

Mardi 3 mars, 14h30, Lille : Manifestation, Préfecture.

Mardi 3 mars, 9h30, Calais : Manifestation Sous-Préfecture.

Jeudi 5 mars, 9h30, Calais : Manifestation Sous-Préfecture.

Jeudi 5 mars, 14h30, Lille : Manifestation, point de départ à déterminer.

Vendredi 6 mars, 18h, Arras : retraite aux flambeaux devant l'hôtel de ville. Rassemblement suivi d'une manifestation jusqu'à la gare.

Samedi 7 mars, 11h-13h, Montreuil-sur-Mer, rassemblement Place du Général de Gaulle

Dimanche 8 mars, 15h, Boulogne-sur-Mer, manifestation des « grandes gagnantes », Marché aux Poissons.

Jeudi 26 mars, de 6h30 à 8h30 : distribution de tracts à la gare d'Arras et sur divers ronds-points. Rendez-vous à 6h à la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand.

Mardi 31 mars : journée nationale de grève et de manifestations

- 9h30 : manifestation à Arras ; RDV 9h30 devant la gare

- 14h30 : manifestation à Lille, 14h30

Téléchargez la déclaration d'intention de grève ici

Participez aux stages du SNUDI-FO.

Attention, l’administration n'étant pas en mesure de nous garantir une circulaire mouvement pour les dates de nos stages, les stages mouvement ont été décalés

Celui prévu le 6 mars à Lens est repoussé au 3 avril.

Celui prévu le 13 mars à Calais est repoussé au 6 avril.

Les inscrit-es ont été prévenu-es. Il reste quelques places à Calais.

Stages « inclusion » : le stage de Lens est complet (31 mars), il reste quelques places pour les stages de Saint-Omer (7 avril, inscription au 06.13.77.43.84 avant ce samedi !) et Calais (28 avril). Attention, le délai est d'un mois.

Stages "connaître ses droits" et "direction" à venir en mai. Dates et lieux dans nos prochains Flash InFO et sur notre site.

Lire la suite Lire la suite

Retraites, remplacement, revalorisation, déclarations lapidaires...la coupe est pleine.

Revalorisation bidon : encore l'enfumage. Les scenarii sont dévoilés et ils sont tristes. La seule revalorisation qui vaille, c'est le dégel du point d'indice. Le reste n'est que promesse de miettes, et encore, pas pour tout le monde.

Revalorisation bidon, voir les scenarii ici

Remplacement : sans surprise, la réintroduction de la journée de carence n'a pas limité grippes, burn-out, fatigues et autres joyeusetés hivernales virales ou bactériennes...Preuve supplémentaire qu'il s'agissait uniquement de ponctionner les salaires des fonctionnaires malades. Collègues non remplacé-es, décharges non assuré-es sont le quotidien de bien des écoles. De plus, le Ministère annonce la possible interruption des stages et formations puisque le Covid-19 ne va pas tarder à nous frapper...

Par contre, rien pour la protection des personnels, y compris les plus fragiles.

Notre revendication reste entière : ouverture de la liste complémentaire à hauteur des besoins pour pérenniser le remplacement et une vraie médecine du travail.

Lire le communiqué du SNUDI-FO ici

Retraites : tant qu'il le faudra...

Le marché de dupes ne prend pas. Naguère hostile au 49-3, E. Philippe en use prétendant que la discussion a eu lieu. Quelle discussion ? Les réunions se sont borné à une simple présentation indiscutable, voire « jupitérienne » de la réforme. Cette réforme ne connaîtra pas non plus de discussion à l'Assemblée, Force Ouvrière ne s'en étonne guère. Comme F. Hollande en son temps, E. Philippe déclenche le 49-3 après l'avoir dénoncé quand il était dans l'opposition. Le 49-3 est un aveu de faiblesse selon le E. Philippe de l'opposition. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec cette analyse, ce qui nous conforte dans notre position : ne rien lâcher !

Le 20 février, malgré les vacances et les conditions climatiques, les salarié-es de ce pays se sont mobilisé-es pour défendre leur pensions et retraites. Les syndicats FO, FSU, Solidaires, CGT et les organisations lycéennes restent mobilisées. Soyons de nouveau dans la rue pour obtenir le retrait de cette réforme inique !

Communiqué intersyndical ici

Mobilisations à partir d'aujourd'hui ! Ça se passe près de chez vous !

Lundi 2 mars, 18h30, Saint-Omer : AG intersyndicale, Bourse du Travail, rue de l'Arsenal

Mardi 3 mars, 14h30, Lille : Manifestation, Préfecture.

Mardi 3 mars, 9h30, Calais : Manifestation Sous-Préfecture.

Jeudi 5 mars, 9h30, Calais : Manifestation Sous-Préfecture.

Jeudi 5 mars, 14h30, Lille : Manifestation, point de départ à déterminer.

Vendredi 6 mars, 18h, Arras : retraite aux flambeaux devant l'hôtel de ville. Rassemblement suivi d'une manifestation jusqu'à la gare.

Samedi 7 mars, 11h-13h, Montreuil-sur-Mer, rassemblement Place du Général de Gaulle

Dimanche 8 mars, 15h, Boulogne-sur-Mer, manifestation des « grandes gagnantes », Marché aux Poissons.

Jeudi 26 mars, de 6h30 à 8h30 : distribution de tracts à la gare d'Arras et sur divers ronds-points. Rendez-vous à 6h à la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand.

Mardi 31 mars : journée nationale de grève et de manifestations

- 9h30 : manifestation à Arras ; RDV 9h30 devant la gare

- 14h30 : manifestation à Lille, 14h30

Téléchargez la déclaration d'intention de grève ici

Participez aux stages du SNUDI-FO.

Attention, l’administration n'étant pas en mesure de nous garantir une circulaire mouvement pour les dates de nos stages, les stages mouvement ont été décalés

Celui prévu le 6 mars à Lens est repoussé au 3 avril.

Celui prévu le 13 mars à Calais est repoussé au 6 avril.

Les inscrit-es ont été prévenu-es. Il reste quelques places à Calais.

Stages « inclusion » : le stage de Lens est complet (31 mars), il reste quelques places pour les stages de Saint-Omer (7 avril, inscription au 06.13.77.43.84 avant ce samedi !) et Calais (28 avril). Attention, le délai est d'un mois.

Stages "connaître ses droits" et "direction" à venir en mai. Dates et lieux dans nos prochains Flash InFO et sur notre site.

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Ni trêve ni recul : on ne lâche toujours rien, des vacances en action !

Le gouvernement est acculé et ne tient plus que par la répression tous azimuts. Dans le Puy-de-Dôme, des syndicalistes enseignant-es FO et FSU sont menacé-es de sanctions pour avoir simplement accompli leur travail d'alerte et de mobilisation des collègues ! Nous ne céderons rien !

Actions pendant les vacances : sans perte de salaire, sans jour de classe manqué, venez défendre nos retraites !

Samedi 15 février : 8h30 à Desvres, devant la permanence de la députée Bourguignon. Venez avec vos vestes retournées et faites du bruit ! (covoiturage à Setques, péage, à 8h00)...

Mardi 18 février : Calais. 7H15 à la gare, tractage. 10H, intersyndicale, 11h conférence de presse.

Jeudi 20 février : manifestations à 9h30 : Calais, place de la Gare, Boulogne / Mer face à la Chambre de Commerce.

Arras à 17h30, rassemblement puis retraite aux flambeaux à 18h.

Lille, manifestation régionale à 14h30 Porte de Paris.


Retrouvez toutes les informations en temps réel sur notre site et notre page Facebook "snudifo62"


Stages « mouvement » 2020

L'administration ne peut pas nous assurer de la parution de la circulaire mouvement aux dates de stage prévues (6 mars Calais, 13 mars Lens). Ce serait presque "drôle" quand on sait que le gouvernement a exclu les organisations syndicales des CAPD pour accélérer les mutations. Défendre nos droits et s'assurer de la transparence du mouvement constituerait un frein aux mutations...l'enfumage est constant.

Nous vous proposons deux nouvelles date de stages autour des règles du mouvement. Les collègues déjà inscrit-es ont reçu une modification par mail ! Vérifiez vos boîtes de réception, "spams" et autres indésirables !


VENDREDI 3 AVRIL A LENS (Union Départementale FO) COMPLET !!!

LUNDI 6 AVRIL A CALAIS (Union Locale FO)

Les inscriptions à ces stages se font exclusivement par mail (contact@snudifo62) ou sms/appel 06.13.77.43.84, dans la limite des places disponibles. Priorité est donnée aux adhérent-es. Dans tous les cas, indiquez un numéro de téléphone !

Attention, le délai pour prévenir l'IEN est d'un mois !

Les stages sur le temps de travail sont un droit, à hauteur de 12 jours par an. Participez aux stages FO, indépendance et clarté à tous les étages !

SUPPLEMENT ADHERENT-ES

De nouveaux stages sont prévus en mai ! Inscrivez vous prioritairement avant information aux non-adhérents ! Pré-inscription et infos par sms durant les vacances : 06.13.77.43.84

"Connaître ses droits"

Lundi 5 et mardi 6 mai  à Arras

Lundi 18 et mardi 19 mai à Calais.

Direction : pourquoi refuser un statut ?

Lundi 11 mai à Calais

Mardi 12 mai à Lens ou Arras, selon inscriptions

Vendredi 15 mai à Saint-Omer.

Inclusion.

Il reste des places !

Mardi 7 avril à Saint-Omer

Mardi 28 avril à Calais

Rappel : l'IEN doit recevoir votre demande au moins un mois avant la date du stage. Les stages sont un droit à hauteur de 12 jours par année scolaire.

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Ni trêve ni recul : on ne lâche toujours rien, des vacances en action !

Le gouvernement est acculé et ne tient plus que par la répression tous azimuts. Dans le Puy-de-Dôme, des syndicalistes enseignant-es FO et FSU sont menacé-es de sanctions pour avoir simplement accompli leur travail d'alerte et de mobilisation des collègues ! Nous ne céderons rien !

Actions pendant les vacances : sans perte de salaire, sans jour de classe manqué, venez défendre nos retraites !

Samedi 15 février : 8h30 à Desvres, devant la permanence de la députée Bourguignon. Venez avec vos vestes retournées et faites du bruit ! (covoiturage à Setques, péage, à 8h00)...

Mardi 18 février : Calais. 7H15 à la gare, tractage. 10H, intersyndicale, 11h conférence de presse.

Jeudi 20 février : manifestations à 9h30 : Calais, place de la Gare, Boulogne / Mer face à la Chambre de Commerce.

Arras à 17h30, rassemblement puis retraite aux flambeaux à 18h.

Lille, manifestation régionale à 14h30 Porte de Paris.


Retrouvez toutes les informations en temps réel sur notre site et notre page Facebook "snudifo62"


Stages « mouvement » 2020

L'administration ne peut pas nous assurer de la parution de la circulaire mouvement aux dates de stage prévues (6 mars Calais, 13 mars Lens). Ce serait presque "drôle" quand on sait que le gouvernement a exclu les organisations syndicales des CAPD pour accélérer les mutations. Défendre nos droits et s'assurer de la transparence du mouvement constituerait un frein aux mutations...l'enfumage est constant.

Nous vous proposons deux nouvelles date de stages autour des règles du mouvement. Les collègues déjà inscrit-es ont reçu une modification par mail ! Vérifiez vos boîtes de réception, "spams" et autres indésirables !


VENDREDI 3 AVRIL A LENS (Union Départementale FO) COMPLET !!!

LUNDI 6 AVRIL A CALAIS (Union Locale FO)

Les inscriptions à ces stages se font exclusivement par mail (contact@snudifo62) ou sms/appel 06.13.77.43.84, dans la limite des places disponibles. Priorité est donnée aux adhérent-es. Dans tous les cas, indiquez un numéro de téléphone !

Attention, le délai pour prévenir l'IEN est d'un mois !

Les stages sur le temps de travail sont un droit, à hauteur de 12 jours par an. Participez aux stages FO, indépendance et clarté à tous les étages !

SUPPLEMENT ADHERENT-ES

De nouveaux stages sont prévus en mai ! Inscrivez vous prioritairement avant information aux non-adhérents ! Pré-inscription et infos par sms durant les vacances : 06.13.77.43.84

"Connaître ses droits"

Lundi 5 et mardi 6 mai  à Arras

Lundi 18 et mardi 19 mai à Calais.

Direction : pourquoi refuser un statut ?

Lundi 11 mai à Calais

Mardi 12 mai à Lens ou Arras, selon inscriptions

Vendredi 15 mai à Saint-Omer.

Inclusion.

Il reste des places !

Mardi 7 avril à Saint-Omer

Mardi 28 avril à Calais

Rappel : l'IEN doit recevoir votre demande au moins un mois avant la date du stage. Les stages sont un droit à hauteur de 12 jours par année scolaire.

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Une répression honteuse !

Les collègues de Christine Renon qui se sont rendu.es à ses obsèques se sont vu retirer une journée de salaire.

Le Ministère pouvait-il prendre une décision plus inhumaine ? Alors que le suicide de Christine Renon a été reconnu « imputable au service », aucune mesure de bienveillance n'est venue apaiser ses collègues. Au contraire. Mais qui en sera surpris ?

Lire notre communiqué ici



  Mort des CAPD: comment isoler les personnels face à l'administration !

La loi de « Transformation de la Fonction Publique » rend caduques les élections professionnelles de décembre 2018. Le SNUDI-FO 62 et le SNU-iPP 62 se sont opposés avec force à cette suppression, attachés à la défense des personnels, en boycottant la CAPD « promotions ».

Après lecture d'une déclaration revendicative, les élu.es du SNUDI-FO et du SNU-iPP ont quitté cet ersatz de CAPD.

La remise en cause du paritarisme marque une attaque contre les personnels, avec la volonté de nous laisser seuls face à l'administration. Elle est aussi une offensive sans précédent depuis 1940 contre les syndicats, vos élu.es et les élections professionnelles.

Le paritarisme, comme le droit à pension et la Sécurité Sociale, sont des conquêtes des salariés. C'est l'ensemble de ces conquêtes que le gouvernement veut dynamiter.

Au 1er janvier 2020, les CAPD concernant les mutations sont supprimées. Au 1er janvier 2021, ce seront les CAPD concernant les promotions.

Lire le communiqué commun SNU-ipp 62 SNUDI-FO 62 ici


Spécial direction : nos revendications sont majoritaires !
 

Un sondage édifiant

Le Ministre, profitant honteusement de l'émoi suscité par le suicide de Mme Renon, a remis sur la table la question du statut. (Pour rappel, les collègues de Mme Renon ayant assisté à ses funérailles se sont vu ôter une journée de salaire)

Seul.es 11% des sondé.es sur cette question se disent favorables à un statut.

Durant nos RIS, les collègues directeur.trices ne disent pas autre chose, florilège :

« mon ambition n'est pas de devenir chef de rayon »

« mon métier, c'est PE. Directeur, ça n'est qu'une fonction que je veux pouvoir quitter. Avec un statut, je ne sais pas si c'est possible »

« je ne suis pas un administratif, j'ai choisi de travailler avec des enfants, pas avec de la paperasse »

« je ne veux pas être accablée de nouvelles tâches en échange d'un statut »

« je ne veux pas devenir supérieure hiérarchique de collègues avec qui je travaille sereinement, en bonne intelligence, depuis quinze ans...je ne veux pas avoir à les évaluer...»

« si je voulais devenir manager, j'aurais choisi une autre voie... »

Le communiqué du SNUDI-FO ici

Les revendications des directeur.trices restent très simples, conformes à celles défendues par le SNUDI-FO depuis des années.

Le SNUDI-FO porte les revendications de la base et ne défend aucune orientation gouvernementale. Les revendications que nous portons sont celles de nos adhérent.es, rien d'autre :

  • non aux établissements du premier degré (EPEP, EPSF)
  • amélioration sensible des décharges,
  • 100 points d'indice pour toutes et tous dans un premier temps,
  • le retour d'une aide administrative sous statut,
  • la tenue de toutes les réunions sur temps scolaire avec mise à disposition d'un-e titulaire-remplaçant-e,
  • le transfert de la responsabilité du PPMS à la commune, dans le cadre du PCS (plan communal de sauvegarde),
  • l'arrêt de la territorialisation de l'école par les PedT afin de préserver directeur-trices et adjoint-es de l'ingérence des mairies,
  • la fin des postes profilés et le respect du barème pour l'octroi des postes,
  • le respect du décret de 1989 fixant les missions des directeur-trices.


Le gouvernement fait la sourde oreille (lire ici)

Téléchargez le 4 pages spécial "direction" du SNUDI-FO

Lire la suite Lire la suite

Une répression honteuse !

Les collègues de Christine Renon qui se sont rendu.es à ses obsèques se sont vu retirer une journée de salaire.

Le Ministère pouvait-il prendre une décision plus inhumaine ? Alors que le suicide de Christine Renon a été reconnu « imputable au service », aucune mesure de bienveillance n'est venue apaiser ses collègues. Au contraire. Mais qui en sera surpris ?

Lire notre communiqué ici



  Mort des CAPD: comment isoler les personnels face à l'administration !

La loi de « Transformation de la Fonction Publique » rend caduques les élections professionnelles de décembre 2018. Le SNUDI-FO 62 et le SNU-iPP 62 se sont opposés avec force à cette suppression, attachés à la défense des personnels, en boycottant la CAPD « promotions ».

Après lecture d'une déclaration revendicative, les élu.es du SNUDI-FO et du SNU-iPP ont quitté cet ersatz de CAPD.

La remise en cause du paritarisme marque une attaque contre les personnels, avec la volonté de nous laisser seuls face à l'administration. Elle est aussi une offensive sans précédent depuis 1940 contre les syndicats, vos élu.es et les élections professionnelles.

Le paritarisme, comme le droit à pension et la Sécurité Sociale, sont des conquêtes des salariés. C'est l'ensemble de ces conquêtes que le gouvernement veut dynamiter.

Au 1er janvier 2020, les CAPD concernant les mutations sont supprimées. Au 1er janvier 2021, ce seront les CAPD concernant les promotions.

Lire le communiqué commun SNU-ipp 62 SNUDI-FO 62 ici


Spécial direction : nos revendications sont majoritaires !
 

Un sondage édifiant

Le Ministre, profitant honteusement de l'émoi suscité par le suicide de Mme Renon, a remis sur la table la question du statut. (Pour rappel, les collègues de Mme Renon ayant assisté à ses funérailles se sont vu ôter une journée de salaire)

Seul.es 11% des sondé.es sur cette question se disent favorables à un statut.

Durant nos RIS, les collègues directeur.trices ne disent pas autre chose, florilège :

« mon ambition n'est pas de devenir chef de rayon »

« mon métier, c'est PE. Directeur, ça n'est qu'une fonction que je veux pouvoir quitter. Avec un statut, je ne sais pas si c'est possible »

« je ne suis pas un administratif, j'ai choisi de travailler avec des enfants, pas avec de la paperasse »

« je ne veux pas être accablée de nouvelles tâches en échange d'un statut »

« je ne veux pas devenir supérieure hiérarchique de collègues avec qui je travaille sereinement, en bonne intelligence, depuis quinze ans...je ne veux pas avoir à les évaluer...»

« si je voulais devenir manager, j'aurais choisi une autre voie... »

Le communiqué du SNUDI-FO ici

Les revendications des directeur.trices restent très simples, conformes à celles défendues par le SNUDI-FO depuis des années.

Le SNUDI-FO porte les revendications de la base et ne défend aucune orientation gouvernementale. Les revendications que nous portons sont celles de nos adhérent.es, rien d'autre :

  • non aux établissements du premier degré (EPEP, EPSF)
  • amélioration sensible des décharges,
  • 100 points d'indice pour toutes et tous dans un premier temps,
  • le retour d'une aide administrative sous statut,
  • la tenue de toutes les réunions sur temps scolaire avec mise à disposition d'un-e titulaire-remplaçant-e,
  • le transfert de la responsabilité du PPMS à la commune, dans le cadre du PCS (plan communal de sauvegarde),
  • l'arrêt de la territorialisation de l'école par les PedT afin de préserver directeur-trices et adjoint-es de l'ingérence des mairies,
  • la fin des postes profilés et le respect du barème pour l'octroi des postes,
  • le respect du décret de 1989 fixant les missions des directeur-trices.


Le gouvernement fait la sourde oreille (lire ici)

Téléchargez le 4 pages spécial "direction" du SNUDI-FO

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Ni pause, ni reflux de la grève ! Tous en manifestation le 6 février !

Depuis le samedi 21 septembre, date de la première manifestation à l'appel de Force Ouvrière, le mouvement contre la réforme des retraites ne faiblit pas et la colère gagne toutes les strates de salariés une fois que les calculs sont faits: avocats, éboueurs, cadres et même militaires...aucun.e salarié.e public comme privé ne sera épargné.

Nous ne pouvons pas laisser passer cette réforme qui sera la dernière puisque tout sera décidé par ordonnances dans ce cadre souple pour les gouvernements : allonger la durée de cotisation et baisser la valeur du point se fera par ordonnances.

  • 66 % des français sont toujours favorables aux manifestations
  • 61% des français demandent toujours au gouvernement de retirer son projet de loi inique.

Revalorisations bidon qui ont été déclarées inconstitutionnelles par le Conseil d’État (et il y a des syndicats pour les négocier, pathétique,non ? ), mensonges éhontés sur les niveaux de pension à venir, baisse organisée des pension de réversion et attaque contre les droits des femmes, répression administrative et physique contre les grévistes et les syndicalistes, ce gouvernement ne recule devant rien pour paupériser les retraité.es et abonder la fortune des milliardaires (cette année, les milliardaires français sont ceux qui ont vu leur fortune s'accroître le plus).

Lire le communiqué ici

Encore mieux pour les habiles négociateurs "syndicaux", la revalorisation éventuelle s'échangerait contre du temps de travail supplémentaire. Qu'y a-t-il donc à négocier ?

L'arnaque de la revalorisation et du temps de travail ici

Mieux, la loi dit clairement dans son article 64 que les fonds privés de pension sont « le meilleur véhicule » (sic) pour assurer la pérennité des retraites. Bref, la retraite, il nous faudrait l'acheter ! Avec un salaire de PE ? Avec un salaire d'AESH ?

Après la privatisation des retraites, le tour de la Sécurité Sociale viendra, c'est le plan de ce gouvernement : la destruction de toutes les conquêtes sociales !

Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère : ça doit rester un slogan, non notre avenir.

Les dates et lieux des manifestations seront disponibles sur notre site ici, notre page Facebook et dans un prochain mail.

Envoyez votre déclaration d'intention de grève avant le lundi 3 février minuit en téléchargement ici


Carte scolaire : bien sûr reportée après les municipales.

La carte scolaire s'annonce urticante, avec 53 postes repris au Pas-de-Calais. Les dates sont reportées au 31 mars pour le GT et au 7 avril pour le CTSD. Une fois de plus, les écoles, les collègues, les élèves sont soumis au calendrier électoral, ce qui est purement scandaleux. La crainte des urnes se retourne contre les personnels et leurs élèves.

Cependant, report ou pas, nous défendrons toutes les écoles et tous les collègues qui nous feront parvenir leur fiche de suivi puisque notre credo demeure la défense des salariés, des postes, des statuts.

Votre suivi école ici


Stages syndicaux : il reste quelques places.

Si les stages de Lens sont remplis, il reste quelques places pour les stages suivants

  • mouvement : le 13 mars à Calais,
  • inclusion : le 7 avril à Saint-Omer, le 28 avril à Calais.

Il y a urgence, le délai pour la demande auprès de l'IEN est d'un mois, ne tardez pas !

Inscription exclusivement par mail ou de préférence SMS au 06.13.77.43.84

D'autres dates à venir.


Réunion d'information syndicale
Informez vous auprès d'un syndicat libre, indépendant et engagé dans la lutte contre la réforme des retraites.

  • SAINT-MARTIN LES TATINGHEM : mardi 4 février à partir de 17h00, École du Long Jardin, rue des Iris.
  • LENS : mercredi 5 février, à 9h30, Union Départementale Force Ouvrière, Avenue A. Van Pelt.
  • OYE-PLAGE : mardi 11 février à 17h00, École des Dunes, rue des Écoles
  • RETY : jeudi 5 mars à 17h00, École la Restusienne, rue Ferdinand Buisson
  • BETHUNE : mardi 10 mars à 17h00, École Michelet, rue Jules Michelet
  • NOEUX-LES-AUXI : mardi 17 mars à 17h00, École Primaire, Place de la Mairie
  • MARCK : mardi 17 mars à 17h00, École maternelle des Hautes Communes, rue Jules Ferry
  • LUMBRES : mardi 24 mars à 17h00, École Salengro, rue du Docteur Broncquart
  • COURRIERES : mardi 24 mars à 17h00, École Joliot-Curie, rue du Muguet
  • HENIN-BEAUMONT : mardi 31 mars à 17h00, École Léon Blum, rue Henri Caupin

La fiche à destination de l'IEN ici

Tout sur le droit à RIS ici

Adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

L'adhésion au SNUDI se fait par année civile ! C'est le moment !

Lire la suite Lire la suite

Ni pause, ni reflux de la grève ! Tous en manifestation le 6 février !

Depuis le samedi 21 septembre, date de la première manifestation à l'appel de Force Ouvrière, le mouvement contre la réforme des retraites ne faiblit pas et la colère gagne toutes les strates de salariés une fois que les calculs sont faits: avocats, éboueurs, cadres et même militaires...aucun.e salarié.e public comme privé ne sera épargné.

Nous ne pouvons pas laisser passer cette réforme qui sera la dernière puisque tout sera décidé par ordonnances dans ce cadre souple pour les gouvernements : allonger la durée de cotisation et baisser la valeur du point se fera par ordonnances.

  • 66 % des français sont toujours favorables aux manifestations
  • 61% des français demandent toujours au gouvernement de retirer son projet de loi inique.

Revalorisations bidon qui ont été déclarées inconstitutionnelles par le Conseil d’État (et il y a des syndicats pour les négocier, pathétique,non ? ), mensonges éhontés sur les niveaux de pension à venir, baisse organisée des pension de réversion et attaque contre les droits des femmes, répression administrative et physique contre les grévistes et les syndicalistes, ce gouvernement ne recule devant rien pour paupériser les retraité.es et abonder la fortune des milliardaires (cette année, les milliardaires français sont ceux qui ont vu leur fortune s'accroître le plus).

Lire le communiqué ici

Encore mieux pour les habiles négociateurs "syndicaux", la revalorisation éventuelle s'échangerait contre du temps de travail supplémentaire. Qu'y a-t-il donc à négocier ?

L'arnaque de la revalorisation et du temps de travail ici

Mieux, la loi dit clairement dans son article 64 que les fonds privés de pension sont « le meilleur véhicule » (sic) pour assurer la pérennité des retraites. Bref, la retraite, il nous faudrait l'acheter ! Avec un salaire de PE ? Avec un salaire d'AESH ?

Après la privatisation des retraites, le tour de la Sécurité Sociale viendra, c'est le plan de ce gouvernement : la destruction de toutes les conquêtes sociales !

Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère : ça doit rester un slogan, non notre avenir.

Les dates et lieux des manifestations seront disponibles sur notre site ici, notre page Facebook et dans un prochain mail.

Envoyez votre déclaration d'intention de grève avant le lundi 3 février minuit en téléchargement ici


Carte scolaire : bien sûr reportée après les municipales.

La carte scolaire s'annonce urticante, avec 53 postes repris au Pas-de-Calais. Les dates sont reportées au 31 mars pour le GT et au 7 avril pour le CTSD. Une fois de plus, les écoles, les collègues, les élèves sont soumis au calendrier électoral, ce qui est purement scandaleux. La crainte des urnes se retourne contre les personnels et leurs élèves.

Cependant, report ou pas, nous défendrons toutes les écoles et tous les collègues qui nous feront parvenir leur fiche de suivi puisque notre credo demeure la défense des salariés, des postes, des statuts.

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Stages syndicaux : il reste quelques places.

Si les stages de Lens sont remplis, il reste quelques places pour les stages suivants

  • mouvement : le 13 mars à Calais,
  • inclusion : le 7 avril à Saint-Omer, le 28 avril à Calais.

Il y a urgence, le délai pour la demande auprès de l'IEN est d'un mois, ne tardez pas !

Inscription exclusivement par mail ou de préférence SMS au 06.13.77.43.84

D'autres dates à venir.


Réunion d'information syndicale
Informez vous auprès d'un syndicat libre, indépendant et engagé dans la lutte contre la réforme des retraites.

  • SAINT-MARTIN LES TATINGHEM : mardi 4 février à partir de 17h00, École du Long Jardin, rue des Iris.
  • LENS : mercredi 5 février, à 9h30, Union Départementale Force Ouvrière, Avenue A. Van Pelt.
  • OYE-PLAGE : mardi 11 février à 17h00, École des Dunes, rue des Écoles
  • RETY : jeudi 5 mars à 17h00, École la Restusienne, rue Ferdinand Buisson
  • BETHUNE : mardi 10 mars à 17h00, École Michelet, rue Jules Michelet
  • NOEUX-LES-AUXI : mardi 17 mars à 17h00, École Primaire, Place de la Mairie
  • MARCK : mardi 17 mars à 17h00, École maternelle des Hautes Communes, rue Jules Ferry
  • LUMBRES : mardi 24 mars à 17h00, École Salengro, rue du Docteur Broncquart
  • COURRIERES : mardi 24 mars à 17h00, École Joliot-Curie, rue du Muguet
  • HENIN-BEAUMONT : mardi 31 mars à 17h00, École Léon Blum, rue Henri Caupin

La fiche à destination de l'IEN ici

Tout sur le droit à RIS ici

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L'adhésion au SNUDI se fait par année civile ! C'est le moment !

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POUR L'ABANDON DE LA RETRAITE A POINTS
MANIFESTATIONS des 29, 30 JANVIER et 1er FEVRIER

Alors que la mobilisation dure depuis 54 jours, que les manifestations du 24 janvier ont été, dans toute la France, puissantes et déterminées, alors que le rejet de la réforme des retraites est partagé par plus de 60% de la population, le projet vient de subir un nouveau désaveu, et pas des moindres : celui du Conseil d’Etat.

Le conseil d’Etat le confirme : le système Macron-Philippe, c’est un avenir sombre et incertain pour tous les salariés.

Selon le Conseil d’Etat, les dispositions liées à la revalorisation des enseignants et des enseignants chercheurs « sauf à être regardées, par leur imprécision, comme dépourvues de toute valeur normative, (…) constituent une injonction au Gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution ».

Les promesses du gouvernement ne sont pas un engagement mais une manœuvre grotesque pour tenter de désamorcer le mouvement.

La « revalo » Macron-Blanquer c’est du pipeau !

Lire le communiqué

Lire l’analyse du projet de loi Macron-Philippe sur les retraites

Dans les lycées de nombreuses AG se sont réunies pour décider d'action et de grèves les jours des épreuves de contrôle continu (E3C) de la réforme du BAC dont ils ne veulent pas.

 Réforme des retraites, réforme du baccalauréat, tout est lié.

Le SnudiFO62 avec la FNEC-FP-FO invite les personnels à poursuivre la tenue des AG et des heures d’informations syndicales pour décider de poursuivre la mobilisation pour obtenir le retrait de ces réformes !

La FNEC-FP-FO a déposé un préavis de grève jusqu’au 7 février.

Il est important de nous faire remonter les informations sur les actions dans vos écoles, établissements ou services (grèves, AG, rassemblements) pour nous permettre d’en informer les personnels.

Envoyez vos informations à l’adresse : fnecfpfo5962@gmail.com

Participez aux manifestations :

MERCREDI 29 JANVIER :

  • ARRAS, 9h30, Place de la gare
  • CALAIS, 9h30, Gare de Calais-Ville
  • DUNKERQUE, 15h, Place de la Gare
  • LILLE, 14h30, Porte de Paris

JEUDI 30 JANVIER :

  • BOULOGNE SUR MER, à 18h, Retraite aux flambeaux, Place Dalton
  • CALAIS : Rassemblement à 10h00 à la Bourse du Travail Place Crèvecoeur pour un Co-voiturage en soutien à la grève de la Centrale de Gravelines

SAMEDI 1er FEVRIER :

  • BOULOGNE SUR MER : Manifestation, Départ à 9h30 devant la Sous-Préfecture

Participez aux Assemblées Générales 

Ce lundi 27 janvier :

  • LILLE : à 17h45, AG inter-établissements (de la maternelle à l’université) à la Bourse du Travail, rue de l’Usine.
  • ARRAS : à 17h, AG Educ puis 18h AG interpro, Maison des Sociétés
  • LIEVIN : à 18h30, AG au LAG de Liévin, avenue Jean Jaurès
  • SAINT OMER : à 18h30, AG éducation à la Bourse du Travail, Quartier Foch, rue de l’Arsenal.

Mardi 28 janvier :

  • A Boulogne-sur-mer, à 17h00 AG interpro à la salle de sport, rue de Sandettie

Mercredi 29 janvier :

  • A Calais, à 14 h AG Education à la Bourse du Travail, salle Boulanger, 1er étage.

D’autres AG peuvent être décidées localement ou dans les établissements, pensez à nous en informer.

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POUR L'ABANDON DE LA RETRAITE A POINTS
MANIFESTATIONS des 29, 30 JANVIER et 1er FEVRIER

Alors que la mobilisation dure depuis 54 jours, que les manifestations du 24 janvier ont été, dans toute la France, puissantes et déterminées, alors que le rejet de la réforme des retraites est partagé par plus de 60% de la population, le projet vient de subir un nouveau désaveu, et pas des moindres : celui du Conseil d’Etat.

Le conseil d’Etat le confirme : le système Macron-Philippe, c’est un avenir sombre et incertain pour tous les salariés.

Selon le Conseil d’Etat, les dispositions liées à la revalorisation des enseignants et des enseignants chercheurs « sauf à être regardées, par leur imprécision, comme dépourvues de toute valeur normative, (…) constituent une injonction au Gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution ».

Les promesses du gouvernement ne sont pas un engagement mais une manœuvre grotesque pour tenter de désamorcer le mouvement.

La « revalo » Macron-Blanquer c’est du pipeau !

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Dans les lycées de nombreuses AG se sont réunies pour décider d'action et de grèves les jours des épreuves de contrôle continu (E3C) de la réforme du BAC dont ils ne veulent pas.

 Réforme des retraites, réforme du baccalauréat, tout est lié.

Le SnudiFO62 avec la FNEC-FP-FO invite les personnels à poursuivre la tenue des AG et des heures d’informations syndicales pour décider de poursuivre la mobilisation pour obtenir le retrait de ces réformes !

La FNEC-FP-FO a déposé un préavis de grève jusqu’au 7 février.

Il est important de nous faire remonter les informations sur les actions dans vos écoles, établissements ou services (grèves, AG, rassemblements) pour nous permettre d’en informer les personnels.

Envoyez vos informations à l’adresse : fnecfpfo5962@gmail.com

Participez aux manifestations :

MERCREDI 29 JANVIER :

  • ARRAS, 9h30, Place de la gare
  • CALAIS, 9h30, Gare de Calais-Ville
  • DUNKERQUE, 15h, Place de la Gare
  • LILLE, 14h30, Porte de Paris

JEUDI 30 JANVIER :

  • BOULOGNE SUR MER, à 18h, Retraite aux flambeaux, Place Dalton
  • CALAIS : Rassemblement à 10h00 à la Bourse du Travail Place Crèvecoeur pour un Co-voiturage en soutien à la grève de la Centrale de Gravelines

SAMEDI 1er FEVRIER :

  • BOULOGNE SUR MER : Manifestation, Départ à 9h30 devant la Sous-Préfecture

Participez aux Assemblées Générales 

Ce lundi 27 janvier :

  • LILLE : à 17h45, AG inter-établissements (de la maternelle à l’université) à la Bourse du Travail, rue de l’Usine.
  • ARRAS : à 17h, AG Educ puis 18h AG interpro, Maison des Sociétés
  • LIEVIN : à 18h30, AG au LAG de Liévin, avenue Jean Jaurès
  • SAINT OMER : à 18h30, AG éducation à la Bourse du Travail, Quartier Foch, rue de l’Arsenal.

Mardi 28 janvier :

  • A Boulogne-sur-mer, à 17h00 AG interpro à la salle de sport, rue de Sandettie

Mercredi 29 janvier :

  • A Calais, à 14 h AG Education à la Bourse du Travail, salle Boulanger, 1er étage.

D’autres AG peuvent être décidées localement ou dans les établissements, pensez à nous en informer.

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logo_snudi62.PNG        Mobilisons-nous le vendredi 24 janvier !

Malgré toute la désinformation médiatique, les enseignants restent mobilisés dans le second et le premier degré.

Sur Calais, Arras, Saint-Omer, Boulogne les actions contre le projet de réforme par points continuent.

Beaucoup sont ceux qui ont déjà envoyé leur déclaration d'intention pour le vendredi 24 janvier. Des écoles seront à nouveau fermées. Rejoignez-les !

Car dans le projet de loi de réforme se confirme tout ce qui a été dénoncé depuis près de 2 ans et le début des négociations. 

> fin du code des pensions civiles et militaires ;

> pas d'assurance du maintien du niveau de pensions actuels ;

> aucune certitude que celui-ci ne variera pas ensuite au gré des décisions gouvernementales d'austérité ;

> confirmation de la mise en place d'un âge d'équilibre accompagné d'une décôte en cas de départ anticipé ;

> tout ou presque sera défini par ordonnance...

Ce n'est pas les pseudos-revalorisation de salaire du Ministre Blanquer qui permettront d'assurer à ceux qui subiront le système par points une retraite décente.

Pour ceux qui pensent ne pas être impacté, dans trois mois le ministre finira sûrement par annoncer qu'un âge pivot à 64 ans sera mis en place pour tous pour 2022 afin d'assurer que le système soit à l'équilibre dès 2025.

Ne restons pas sans agir, ne soyons pas le dindon de la farce !

Non à ce projet de société où l'on nous fera travailler indéfiniment pour une retraite misérable !

Rejoignez les AG d'enseignants du Calaisis, de l'Arrageois, de l'Audomarois...

Tous en grève et en manifestation, vendredi 24 janvier.

Lire la suite Lire la suite

logo_snudi62.PNG        Mobilisons-nous le vendredi 24 janvier !

Malgré toute la désinformation médiatique, les enseignants restent mobilisés dans le second et le premier degré.

Sur Calais, Arras, Saint-Omer, Boulogne les actions contre le projet de réforme par points continuent.

Beaucoup sont ceux qui ont déjà envoyé leur déclaration d'intention pour le vendredi 24 janvier. Des écoles seront à nouveau fermées. Rejoignez-les !

Car dans le projet de loi de réforme se confirme tout ce qui a été dénoncé depuis près de 2 ans et le début des négociations. 

> fin du code des pensions civiles et militaires ;

> pas d'assurance du maintien du niveau de pensions actuels ;

> aucune certitude que celui-ci ne variera pas ensuite au gré des décisions gouvernementales d'austérité ;

> confirmation de la mise en place d'un âge d'équilibre accompagné d'une décôte en cas de départ anticipé ;

> tout ou presque sera défini par ordonnance...

Ce n'est pas les pseudos-revalorisation de salaire du Ministre Blanquer qui permettront d'assurer à ceux qui subiront le système par points une retraite décente.

Pour ceux qui pensent ne pas être impacté, dans trois mois le ministre finira sûrement par annoncer qu'un âge pivot à 64 ans sera mis en place pour tous pour 2022 afin d'assurer que le système soit à l'équilibre dès 2025.

Ne restons pas sans agir, ne soyons pas le dindon de la farce !

Non à ce projet de société où l'on nous fera travailler indéfiniment pour une retraite misérable !

Rejoignez les AG d'enseignants du Calaisis, de l'Arrageois, de l'Audomarois...

Tous en grève et en manifestation, vendredi 24 janvier.

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