L'inFO du 62
InFO Snudi 62 du 7 octobre 2019
Spécial Direction !
Après le suicide de notre collègue, l'instrumentalisation révoltante du ministre Blanquer :
Quelles réactions de la hiérarchie après le suicide de notre collègue ?
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le Ministre prétend que les médias "en font trop" autour du mal-être des enseignants ;
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le Rectorat du 93 s'adresse aux directeur-trices d'école pour leur rappeler un « devoir de réserve » qui n'existe pas ;
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le Ministre en profite pour relancer ses projets anti-statutaires d'EPSF et de statut du directeur-trice.
Le SNUDI-FO rappelle son opposition aux EPSF et à un statut de supérieur hiérarchique.
Les EPSF, c'est la suppression de milliers d’écoles, dans les zones rurales comme urbanisées, et donc des milliers de postes de PE, adjoints ou directeurs.
Les EPSF, c'est la pulvérisation du statut de PE pour y substituer un statut unique, synonyme de régression sociale pour tous, en particulier le passage aux 1607 heures !
Lire notre communiqué sur les EPSF ici
Un statut de directeur-trice : pour quoi faire ?
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imposer de nouvelles responsabilités sans limite, comme si la barque n'était pas déjà pleine ;
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imposer de nouvelles obligations de service (vers les 1607 heures et des astreintes?), la suppression de semaines de vacances,
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créer un nouveau corps avec impossibilité de retour vers le corps d'origine des PE (comme les PsyEn ou les IEN issu-es du corps des PE),
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placer directement les directeurs sous la coupe d'un principal, d'un proviseur, réduisant leur rôle à celui d'une courroie de transmission ou de « concierge »
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en finir avec la garantie du mouvement départemental constitutif du statut des PE.
Les revendications du SNUDI-FO sont simples à mettre en œuvre et sont celles de l'immense majorité des collègues
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dégel du point d'indice (pour tous les PE)
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augmentation de 100 points du régime indemnitaire de direction
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augmentation sensible des régimes de décharge
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fin des doublons informatique / document papier...
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retour d'aides administratives pérennes
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respect du décret de 1989 qui règle les obligations des directeurs-trices (voir notre 8 pages en téléchargement plus bas)
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arrêt des processus de territorialisation de l'école qui placent les directeurs-trices sous la coupe des municipalités et des collectivités territoriales, accroissant leur ingérence,
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fin des postes profilés, respect du barème,
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la prise en charge complète de la sécurité dans les écoles par la municipalité via le Plan Communal de Sauvegarde...
Les directeurs-trices de ce pays n'ont pas choisi ce métier pour lequel ils ne comptent pas leurs heures pour devenir le «caporal» du système hiérarchique. Les adjoint-es ne revendiquent pas d'avoir un nouvel échelon hiérarchique entre eux-elles et l'IEN, synonyme de pression accrue.
Le SNUDI-FO 62 appelle les directeur-trices à appliquer les consignes syndicales que nous avions dégagées lors des AG de directeur-trices lors de la suppression des AED.
InFO Snudi 62 du 7 octobre 2019
Spécial Direction !
Après le suicide de notre collègue, l'instrumentalisation révoltante du ministre Blanquer :
Quelles réactions de la hiérarchie après le suicide de notre collègue ?
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le Ministre prétend que les médias "en font trop" autour du mal-être des enseignants ;
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le Rectorat du 93 s'adresse aux directeur-trices d'école pour leur rappeler un « devoir de réserve » qui n'existe pas ;
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le Ministre en profite pour relancer ses projets anti-statutaires d'EPSF et de statut du directeur-trice.
Le SNUDI-FO rappelle son opposition aux EPSF et à un statut de supérieur hiérarchique.
Les EPSF, c'est la suppression de milliers d’écoles, dans les zones rurales comme urbanisées, et donc des milliers de postes de PE, adjoints ou directeurs.
Les EPSF, c'est la pulvérisation du statut de PE pour y substituer un statut unique, synonyme de régression sociale pour tous, en particulier le passage aux 1607 heures !
Lire notre communiqué sur les EPSF ici
Un statut de directeur-trice : pour quoi faire ?
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imposer de nouvelles responsabilités sans limite, comme si la barque n'était pas déjà pleine ;
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imposer de nouvelles obligations de service (vers les 1607 heures et des astreintes?), la suppression de semaines de vacances,
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créer un nouveau corps avec impossibilité de retour vers le corps d'origine des PE (comme les PsyEn ou les IEN issu-es du corps des PE),
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placer directement les directeurs sous la coupe d'un principal, d'un proviseur, réduisant leur rôle à celui d'une courroie de transmission ou de « concierge »
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en finir avec la garantie du mouvement départemental constitutif du statut des PE.
Les revendications du SNUDI-FO sont simples à mettre en œuvre et sont celles de l'immense majorité des collègues
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dégel du point d'indice (pour tous les PE)
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augmentation de 100 points du régime indemnitaire de direction
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augmentation sensible des régimes de décharge
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fin des doublons informatique / document papier...
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retour d'aides administratives pérennes
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respect du décret de 1989 qui règle les obligations des directeurs-trices (voir notre 8 pages en téléchargement plus bas)
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arrêt des processus de territorialisation de l'école qui placent les directeurs-trices sous la coupe des municipalités et des collectivités territoriales, accroissant leur ingérence,
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fin des postes profilés, respect du barème,
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la prise en charge complète de la sécurité dans les écoles par la municipalité via le Plan Communal de Sauvegarde...
Les directeurs-trices de ce pays n'ont pas choisi ce métier pour lequel ils ne comptent pas leurs heures pour devenir le «caporal» du système hiérarchique. Les adjoint-es ne revendiquent pas d'avoir un nouvel échelon hiérarchique entre eux-elles et l'IEN, synonyme de pression accrue.
Le SNUDI-FO 62 appelle les directeur-trices à appliquer les consignes syndicales que nous avions dégagées lors des AG de directeur-trices lors de la suppression des AED.