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L'inFO du 62

Spécial direction : annonces du Ministre.

Un grand débat, la belle affaire.
Depuis les Gilets Jaunes, chacun l'a compris, les « grands débats » sont des coquilles vides qui servent d'affichage et d'enfumage médiatique: une duperie de plus...

Celles et ceux qui ont connu les journées banalisées pour les consultations sur les programmes, alors même qu'ils étaient déjà sous presse, savent à quel point la parole des enseignants n'a jamais été entendue, quels que soient les gouvernements.


Un statut : pour charger la barque encore et encore.

Quels exemples nous donne notre hiérarchie ?

  • Les directeurs-trices de SEGPA ont été sollicité-es en premier lieu pour être « tête de PIAL ». Totalement déchargé-es, on peut alourdir encore la charge.
  • Nos CPC sont devenu-es les variables d'ajustement des tâches nouvelles qui sont parfois très éloignées, de leur mission initiale : assistants de prévention (!), « pôle ressource » de toutes les difficultés liées à l'inclusion qui tend à devenir systématique, secrétaire de circo en l'absence du-de la titulaire...

Demain, en échange d'un statut qui pourrait redéfinir le temps de travail ou de congés, les directeur-trices deviendront les dépositaires de toutes les missions. La commission-flash qui s'est tenue durant l'été 2018 (1er août) prévoyait entre autres :

  • la gestion de l'inclusion scolaire
  • la gestion du remplacement, voire remplacer
  • la responsabilité des PedT
  • la coordination des REP / REP+
  • la direction du péri-scolaire
  • la lutte contre la pauvreté et l'exclusion.

Retrouvez ici le contenu de cette commission


En outre, un statut de supérieur hiérarchique dans un corps de « chef-fes d'établissement 1er degré » induit

  • l'évaluation des personnels
  • des astreintes
  • l'impossibilité d'un retour vers le corps d'origine (celui des PE)
  • la gestion des autorisations d'absence, des animations pédagogiques...


Ainsi missionnés et sous la tutelle d'un principal ou d'un proviseur, les directeur-trices remplaceraient

  • les IEN
  • les secrétaires de circonscription
  • les enseignants-référents
  • les remplaçant-es.

Ce n'est pas une projection, c'est la réalité du rapport de cette commission.

Que nous disent les directeurs-trices ? "Mon métier, c'est Professeur-e des Écoles !"

Aujourd'hui le ministre Blanquer annonce

  • une journée de décharge pour 2019 (que les directeurs-trices devront préparer)
  • un moratoire sur les enquêtes.

Il reconnaît implicitement que les temps de décharge sont insuffisants et la plupart des enquêtes dispensables...

Lire le communiqué du SNUDI-FO ici

Le SNUDI-FO s'est adressé au Ministre pour lui rappeler nos revendications en lieu et place d'un statut :

  • refus de toute forme d'établissement du premier degré sous forme d'EPEP, d'EPSF,
  • une amélioration sensible des décharges,
  • 100 points d'indice pour toutes et tous dans un premier temps,
  • le retour d'une aide administrative sous statut,
  • la tenue de toutes les réunions sur temps scolaire avec mise à disposition d'un-e titulaire-remplaçant-e,
  • le transfert de la responsabilité du PPMS à la commune, dans le plan communal de sauvegarde,
  • l'arrêt de la territorialisation de l'école afin de préserver directeur-trices et adjoint-es de l'ingérence des mairies,
  • la fin des postes profilés et le respect de l'AGS,
  • le respect du décret de 1989 fixant les missions des directeur-trices.

Le SNUDI-FO 62 appelle les directeur-trices à appliquer les consignes syndicales que nous avions dégagées en AG de directeurs-trices lors de la suppression des AED.

  • ignorer les documents qu'ils-elles jugent non-essentiels,
  • ne pas répondre aux différentes injonctions des « têtes de PIAL » qui tendent à faire effectuer le travail des MDPH et des enseignants-référents par les directeurs-trices,
  • se cantonner aux missions qu'ils-elles peuvent assurer sur leur temps de décharge, et n'être disponible que pour leurs élèves sur le temps de classe,
  • ne pas se servir des plate-formes Educonnect, ENTE, qui n'ont aucun caractère réglementaire ni obligatoire,
  • boycotter les remontées de documents de pistage et surveillance pour lesquelles les directeurs-trices n'ont pas autorité : tableau des 108h, description exhaustive des activités et compétences travaillées lors des APC...
  • ne plus signer les demandes d'autorisation d'absence qui doivent être visées par le supérieur hiérarchique (IEN),
  • ne plus se déplacer sur les temps de décharge dans les Inspections.

Retrouvez le 8 pages "spécial direction d'école" en téléchargement ici !


GREVE A PARTIR DU 5 DECEMBRE : LA MOBILISATION S'ACCROIT !

Dans toutes les circonscriptions, en REP, REP+, en secteur urbain ou rural, dans les RPI, ce sont maintenant des dizaines d'écoles qui annoncent leur fermeture totale et plusieurs autres un nombre considérable de collègues grévistes : la grève s'annonce suivie.

Syndiqué-es au SNUDI, syndiqué-es ailleurs ou non syndiqué-es, continuez à nous faire remonter l'information, un grand merci à ceux-celles qui ont pris la peine de déjà le faire !

Informez-nous, informez-vous : contact@snudifo62 ou 06.13.77.43.84

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Spécial direction : annonces du Ministre.

Un grand débat, la belle affaire.
Depuis les Gilets Jaunes, chacun l'a compris, les « grands débats » sont des coquilles vides qui servent d'affichage et d'enfumage médiatique: une duperie de plus...

Celles et ceux qui ont connu les journées banalisées pour les consultations sur les programmes, alors même qu'ils étaient déjà sous presse, savent à quel point la parole des enseignants n'a jamais été entendue, quels que soient les gouvernements.


Un statut : pour charger la barque encore et encore.

Quels exemples nous donne notre hiérarchie ?

  • Les directeurs-trices de SEGPA ont été sollicité-es en premier lieu pour être « tête de PIAL ». Totalement déchargé-es, on peut alourdir encore la charge.
  • Nos CPC sont devenu-es les variables d'ajustement des tâches nouvelles qui sont parfois très éloignées, de leur mission initiale : assistants de prévention (!), « pôle ressource » de toutes les difficultés liées à l'inclusion qui tend à devenir systématique, secrétaire de circo en l'absence du-de la titulaire...

Demain, en échange d'un statut qui pourrait redéfinir le temps de travail ou de congés, les directeur-trices deviendront les dépositaires de toutes les missions. La commission-flash qui s'est tenue durant l'été 2018 (1er août) prévoyait entre autres :

  • la gestion de l'inclusion scolaire
  • la gestion du remplacement, voire remplacer
  • la responsabilité des PedT
  • la coordination des REP / REP+
  • la direction du péri-scolaire
  • la lutte contre la pauvreté et l'exclusion.

Retrouvez ici le contenu de cette commission


En outre, un statut de supérieur hiérarchique dans un corps de « chef-fes d'établissement 1er degré » induit

  • l'évaluation des personnels
  • des astreintes
  • l'impossibilité d'un retour vers le corps d'origine (celui des PE)
  • la gestion des autorisations d'absence, des animations pédagogiques...


Ainsi missionnés et sous la tutelle d'un principal ou d'un proviseur, les directeur-trices remplaceraient

  • les IEN
  • les secrétaires de circonscription
  • les enseignants-référents
  • les remplaçant-es.

Ce n'est pas une projection, c'est la réalité du rapport de cette commission.

Que nous disent les directeurs-trices ? "Mon métier, c'est Professeur-e des Écoles !"

Aujourd'hui le ministre Blanquer annonce

  • une journée de décharge pour 2019 (que les directeurs-trices devront préparer)
  • un moratoire sur les enquêtes.

Il reconnaît implicitement que les temps de décharge sont insuffisants et la plupart des enquêtes dispensables...

Lire le communiqué du SNUDI-FO ici

Le SNUDI-FO s'est adressé au Ministre pour lui rappeler nos revendications en lieu et place d'un statut :

  • refus de toute forme d'établissement du premier degré sous forme d'EPEP, d'EPSF,
  • une amélioration sensible des décharges,
  • 100 points d'indice pour toutes et tous dans un premier temps,
  • le retour d'une aide administrative sous statut,
  • la tenue de toutes les réunions sur temps scolaire avec mise à disposition d'un-e titulaire-remplaçant-e,
  • le transfert de la responsabilité du PPMS à la commune, dans le plan communal de sauvegarde,
  • l'arrêt de la territorialisation de l'école afin de préserver directeur-trices et adjoint-es de l'ingérence des mairies,
  • la fin des postes profilés et le respect de l'AGS,
  • le respect du décret de 1989 fixant les missions des directeur-trices.

Le SNUDI-FO 62 appelle les directeur-trices à appliquer les consignes syndicales que nous avions dégagées en AG de directeurs-trices lors de la suppression des AED.

  • ignorer les documents qu'ils-elles jugent non-essentiels,
  • ne pas répondre aux différentes injonctions des « têtes de PIAL » qui tendent à faire effectuer le travail des MDPH et des enseignants-référents par les directeurs-trices,
  • se cantonner aux missions qu'ils-elles peuvent assurer sur leur temps de décharge, et n'être disponible que pour leurs élèves sur le temps de classe,
  • ne pas se servir des plate-formes Educonnect, ENTE, qui n'ont aucun caractère réglementaire ni obligatoire,
  • boycotter les remontées de documents de pistage et surveillance pour lesquelles les directeurs-trices n'ont pas autorité : tableau des 108h, description exhaustive des activités et compétences travaillées lors des APC...
  • ne plus signer les demandes d'autorisation d'absence qui doivent être visées par le supérieur hiérarchique (IEN),
  • ne plus se déplacer sur les temps de décharge dans les Inspections.

Retrouvez le 8 pages "spécial direction d'école" en téléchargement ici !


GREVE A PARTIR DU 5 DECEMBRE : LA MOBILISATION S'ACCROIT !

Dans toutes les circonscriptions, en REP, REP+, en secteur urbain ou rural, dans les RPI, ce sont maintenant des dizaines d'écoles qui annoncent leur fermeture totale et plusieurs autres un nombre considérable de collègues grévistes : la grève s'annonce suivie.

Syndiqué-es au SNUDI, syndiqué-es ailleurs ou non syndiqué-es, continuez à nous faire remonter l'information, un grand merci à ceux-celles qui ont pris la peine de déjà le faire !

Informez-nous, informez-vous : contact@snudifo62 ou 06.13.77.43.84

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