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L'inFO du 62

Cacophonie générale...

Le Ministre ne tarit pas d'éloges aujourd'hui sur notre engagement. Si cette crise lui a ouvert les yeux, tant mieux. On attendra quand même confirmation une fois tous ces funestes événements derrière nous.

Notre DASEN lui-même nous a décerné des félicitations pour notre sens de la fraternité. Tant mieux. La devise de la République, nous la portons chaque jour, crise ou pas.

Derrière les louanges de circonstances, celle qui porte la parole du gouvernement a déclaré : « On ne va pas demander aux enseignants qui ne travaillent pas parce que les écoles sont fermées de traverser la France pour aller ramasser des fraises » (Sibeth N'Diaye, le 25 mars). 

On attend encore une réaction du Président (qui n'est pas venue avant-hier lors de son allocution à Mulhouse) ou du Ministre.

On ne peut pas penser qu'il s'agisse d'une « bêtise » qui aura échappé à une professionnelle aguerrie de la communication. C'est bel et bien la préparation du terrain pour un raccourcissement des vacances.

La confusion reste totale. Castaner indique vouloir un confinement "à l'italienne" (souple) qui fait de l'Italie le pays le plus touché en valeur absolue comme proportionnellement à sa population. D'un autre côté, les règles de circulation se durcissent, les PV pleuvent et Véran appelle au confinement le plus strict.

Le SNUDI-FO, avec la FSU et la CGT, entre autres (voir courrier) ne laissera pas un gouvernement responsable de la crise sanitaire par sa volonté de réduire les moyens alloués à l'hôpital public nous mettre en danger !

Lire ce courrier

Accueil des élèves, quoi de neuf ?

La semaine dernière, le Ministre annonçait qu'étendre l'accueil des élèves reviendrait à remettre en cause le confinement. Depuis hier, c'est différent, de nouvelles catégories de salarié-es peuvent bénéficier de l'accueil à l'école :

  • personnels de l'ASE, des MECS et PMI ainsi que ceux assurant des AEMO (infirmier-es, travailleurs sociaux, médecins, sage-femmes, médecins, psychologues).

Citons de nouveau très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Cet accueil est confié à des personnels volontaires. Nous avons reçu nombre de messages de collègues qui disent subir des pressions de la part de collègues, de supérieur-es hiérarchiques pour se rendre disponibles. N'hésitez pas à nous contacter, nous ferons remonter toute interprétation abusive qui aurait comme conséquence de vous mettre sciemment en danger.


 

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

C'est en ce sens que le SNUDI-FO s'est adressé à la Rectrice en lui demandant de préciser les montants indemnitaires (voir lien paragraphe suivant) et une garantie sanitaire.

Directrices et directeurs en première ligne : votre santé d'abord !

Rappel :

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. 

Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Affelnet et poursuite de scolarité : il ne va pas être aisé de communiquer avec les familles non connectées.

Donner son numéro personnel, son adresse postale, se déplacer à la Poste pour aller y acheter des timbres sur nos deniers personnels, se déplacer en Mairie pour y faire affranchir les courriers, se déplacer à l'école pour y passer les appels téléphoniques ou donner son numéro : autant d'initiatives qui ne peuvent être QUE du volontariat puisqu'elles multiplient les risques de contacts, les sorties et la divulgation d'informations personnelles, dont le numéro de téléphone.

Le SNUDI-FO est intervenu auprès de la Rectrice et des DASEN des deux départements pour signifier la difficulté de cette poursuite de scolarité et l'absence de tout cadrage et consignes garantissant la sécurité des personnels. On ne peut pas se contenter de « faites comme pour la poursuite de scolarité ».

Pour rappel, lorsque ce gouvernement a supprimé les aides administratives, certain-es directeur-trices militant-es ont purement et simplement boycotté Affelnet. Pas d'inquiétude, aucun élève ne s'est retrouvé sans affectation à la rentrée.

En ces temps difficiles, ON FAIT COMME ON PEUT. Nul-le n'est tenu-e à l'impossible et la priorité est de préserver nos santés, non de courir après des documents.

Faites nous remonter toute tentative de pression qui pourrait vous mettre sciemment en danger ! La FNEC-FP-FO s'est adressée à la Rectrice pour défendre nos droits et faire remonter vos remarques sur les injonctions irréalisables sans se mettre en danger.

Lire ici l'extrait "1er degré" du courrier de la FNEC 59/62 à la Rectrice

Le coronavirus, une aubaine pour démanteler le droit du travail.

Derrière "l'unité nationale" coronavirus est une aubaine pour ce gouvernement qui n'a qu'un objectif : presser les salarié-es jusqu'au bout et démanteler complètement le droit du travail.

La loi dite « d'urgence sanitaire » permet de légiférer par ordonnances sur le temps de travail (jusque 60h / semaine dans certains secteurs), les dates de congés (ne croyons pas que nous serons préservés !).

Elle remet en cause les libertés des salarié-es tout en faisant porter aux citoyens la responsabilité de la propagation du virus alors que c'est l'incurie du gouvernement qui en est l'origine. L'ex-ministre Buzyn n'a pas dit autre chose....

Le gouvernement est-il en guerre contre le Coronavirus ou contre les salarié-es de ce pays ? Une explication dans ce communiqué intersyndical venu d’Île-de-France.

Lire ici le communiqué de l'intersyndicale "Île de France"

Mouvement intra-départemental, c'est parti !

L'ouverture du serveur se fait du 31 mars au 14 avril.

A l'heure où nous rédigeons ces lignes, la circulaire n'a pas été envoyée.

Interrogé par les organisations syndicales en marge d'un CTSD second degré, M. Sürig, DASEN, a affirmé que cette circulaire serait quasiment la même que l'année passée.

Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement, dont on peut penser qu'elle se prolongera au delà des quinze jours initialement annoncés.Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute forme d'information.

Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)

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Cacophonie générale...

Le Ministre ne tarit pas d'éloges aujourd'hui sur notre engagement. Si cette crise lui a ouvert les yeux, tant mieux. On attendra quand même confirmation une fois tous ces funestes événements derrière nous.

Notre DASEN lui-même nous a décerné des félicitations pour notre sens de la fraternité. Tant mieux. La devise de la République, nous la portons chaque jour, crise ou pas.

Derrière les louanges de circonstances, celle qui porte la parole du gouvernement a déclaré : « On ne va pas demander aux enseignants qui ne travaillent pas parce que les écoles sont fermées de traverser la France pour aller ramasser des fraises » (Sibeth N'Diaye, le 25 mars). 

On attend encore une réaction du Président (qui n'est pas venue avant-hier lors de son allocution à Mulhouse) ou du Ministre.

On ne peut pas penser qu'il s'agisse d'une « bêtise » qui aura échappé à une professionnelle aguerrie de la communication. C'est bel et bien la préparation du terrain pour un raccourcissement des vacances.

La confusion reste totale. Castaner indique vouloir un confinement "à l'italienne" (souple) qui fait de l'Italie le pays le plus touché en valeur absolue comme proportionnellement à sa population. D'un autre côté, les règles de circulation se durcissent, les PV pleuvent et Véran appelle au confinement le plus strict.

Le SNUDI-FO, avec la FSU et la CGT, entre autres (voir courrier) ne laissera pas un gouvernement responsable de la crise sanitaire par sa volonté de réduire les moyens alloués à l'hôpital public nous mettre en danger !

Lire ce courrier

Accueil des élèves, quoi de neuf ?

La semaine dernière, le Ministre annonçait qu'étendre l'accueil des élèves reviendrait à remettre en cause le confinement. Depuis hier, c'est différent, de nouvelles catégories de salarié-es peuvent bénéficier de l'accueil à l'école :

  • personnels de l'ASE, des MECS et PMI ainsi que ceux assurant des AEMO (infirmier-es, travailleurs sociaux, médecins, sage-femmes, médecins, psychologues).

Citons de nouveau très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Cet accueil est confié à des personnels volontaires. Nous avons reçu nombre de messages de collègues qui disent subir des pressions de la part de collègues, de supérieur-es hiérarchiques pour se rendre disponibles. N'hésitez pas à nous contacter, nous ferons remonter toute interprétation abusive qui aurait comme conséquence de vous mettre sciemment en danger.


 

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

C'est en ce sens que le SNUDI-FO s'est adressé à la Rectrice en lui demandant de préciser les montants indemnitaires (voir lien paragraphe suivant) et une garantie sanitaire.

Directrices et directeurs en première ligne : votre santé d'abord !

Rappel :

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. 

Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Affelnet et poursuite de scolarité : il ne va pas être aisé de communiquer avec les familles non connectées.

Donner son numéro personnel, son adresse postale, se déplacer à la Poste pour aller y acheter des timbres sur nos deniers personnels, se déplacer en Mairie pour y faire affranchir les courriers, se déplacer à l'école pour y passer les appels téléphoniques ou donner son numéro : autant d'initiatives qui ne peuvent être QUE du volontariat puisqu'elles multiplient les risques de contacts, les sorties et la divulgation d'informations personnelles, dont le numéro de téléphone.

Le SNUDI-FO est intervenu auprès de la Rectrice et des DASEN des deux départements pour signifier la difficulté de cette poursuite de scolarité et l'absence de tout cadrage et consignes garantissant la sécurité des personnels. On ne peut pas se contenter de « faites comme pour la poursuite de scolarité ».

Pour rappel, lorsque ce gouvernement a supprimé les aides administratives, certain-es directeur-trices militant-es ont purement et simplement boycotté Affelnet. Pas d'inquiétude, aucun élève ne s'est retrouvé sans affectation à la rentrée.

En ces temps difficiles, ON FAIT COMME ON PEUT. Nul-le n'est tenu-e à l'impossible et la priorité est de préserver nos santés, non de courir après des documents.

Faites nous remonter toute tentative de pression qui pourrait vous mettre sciemment en danger ! La FNEC-FP-FO s'est adressée à la Rectrice pour défendre nos droits et faire remonter vos remarques sur les injonctions irréalisables sans se mettre en danger.

Lire ici l'extrait "1er degré" du courrier de la FNEC 59/62 à la Rectrice

Le coronavirus, une aubaine pour démanteler le droit du travail.

Derrière "l'unité nationale" coronavirus est une aubaine pour ce gouvernement qui n'a qu'un objectif : presser les salarié-es jusqu'au bout et démanteler complètement le droit du travail.

La loi dite « d'urgence sanitaire » permet de légiférer par ordonnances sur le temps de travail (jusque 60h / semaine dans certains secteurs), les dates de congés (ne croyons pas que nous serons préservés !).

Elle remet en cause les libertés des salarié-es tout en faisant porter aux citoyens la responsabilité de la propagation du virus alors que c'est l'incurie du gouvernement qui en est l'origine. L'ex-ministre Buzyn n'a pas dit autre chose....

Le gouvernement est-il en guerre contre le Coronavirus ou contre les salarié-es de ce pays ? Une explication dans ce communiqué intersyndical venu d’Île-de-France.

Lire ici le communiqué de l'intersyndicale "Île de France"

Mouvement intra-départemental, c'est parti !

L'ouverture du serveur se fait du 31 mars au 14 avril.

A l'heure où nous rédigeons ces lignes, la circulaire n'a pas été envoyée.

Interrogé par les organisations syndicales en marge d'un CTSD second degré, M. Sürig, DASEN, a affirmé que cette circulaire serait quasiment la même que l'année passée.

Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement, dont on peut penser qu'elle se prolongera au delà des quinze jours initialement annoncés.Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute forme d'information.

Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)

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