L'inFO du 62
Le SNUDI-FO 62 s'adresse au DASEN : la défense des personnels comme seul objectif.
Adjoint-es, directeurs-trices, CPC, ASH, personne n'échappe à la déréglementation !
A l'issue des premières journées de reprise en présentiel (et non pas des vacances), un nombre important de collègues nous a fait remonter des situations inquiétantes, tendant à balayer nos droits et nos statuts. Ici, ce sont des collègues d'IME appelés à faire le ménage à l'issue d'une journée continue de 6h30, là ce sont des IEN qui sollicitent quotidiennement les directeurs-trices afin qu'ils-elles obtiennent du une réouverture d'école.
Le SNUDI est intervenu également auprès d'IEN pour que soient respectés les affectations (dans les RPI, notamment) et les temps partiels : aucun-e collègue ne peut être contraint-e de travailler les jours où il-elle n'est pas en classe ordinairement.
Ce lundi marque la réouverture de nombre d'écoles. Nous vous engageons à contacter le SNUDI-FO pour que nous intervenions sur toutes les situations anormales, tant sur le plan des droits et des statuts que sur le plan sanitaire.
Les CPC travaillent-ils chez UPS ? Nombre de nos collègues CPC se retrouvent obligés de livrer des cartons de masques à travers les circonscriptions sans indemnités kilométriques. Déjà privés d'ISAE, jusqu'où entend-on spolier ces personnels ? Le SNUDI-FO interviendra pour que ces personnels obtiennent les indemnités kilométriques qui leur sont dues.
La « souplesse » du protocole ne doit pas être utilisée contre les personnels.
Le SNUDI demande aussi l'extension du télétravail après le 2 juin et la possibilité de garder ses enfants, que ce soit par choix ou par contrainte.
Hors-Classe : les revendications demeurent.
La revendication du SNUDI-FO reste entière sur l'abrogation de PPCR. La hausse du taux de promu-es est l'arbre qui cache la forêt : destruction des statuts, évaluation à la tête du client, recours rendu extrêmement difficile, création d'un grade inatteignable pour l'écrasante majorité des PE, premières attaques contre la représentation des salarié-es...
Nous ne voulons pas d'une évaluation sur une grille dans laquelle notre « cœur de métier » est relégué au deuxième plan derrière la déontologie, les rapports avec la mairie, les parents : il s'agit d'évaluer notre servilité plus que nos compétences d'enseignant-e.
Nous ne voulons pas non plus de cette grille figée dès le neuvième échelon. Les avis restent gravés dans le marbre, les recours favorables se comptent en unités. Dès lors, toutes les inspections, suivis, visites, accompagnements se font sans espoir d'amélioration de l'évaluation. Pour le SNUDI-FO, les évaluations doivent être révisables à la hausse.
Nous demandons la reprise des années de service en qualité d'instituteur-trice dans l'ancienneté. A ce jour, seules les années de PE sont comptées. Ce sont de années de carrière gommées par PPCR qui font des instituteur-trices les grands perdants de PPCR.
La revendication reste entière également sur le retour des CAPD. Si le gouvernement s'entête dans sa volonté de détruire tous les recours possibles en détruisant nos garanties collectives, toutes les CAPD auront disparu en 2021.
Notons que si FO a refusé PPCR, c'est que son axe 3 prévoyait « la simplification des instances représentatives du personnel ». Nous n'avons pas scié la branche sur laquelle nous étions assis et qui nous permettait d'assurer le suivi et la défense des personnels.
Dussopt a enfoncé le clou avec « la loi de transformation de la fonction publique ».
Tout ce que vous devez savoir sur PPCR ici
Mouvement : envoyez vos fiches.
Même si les CAPD sur la mobilité des personnels sont d'ores et déjà supprimées, les recours restent possibles. Ils seront individuels et non collectifs. C'est la ligne de conduite de ce gouvernement : isoler les personnels face à l'administration et la hiérarchie en supprimant les droits collectifs et détruisant le lien entre les élus du personnel et les collègues.
Aucune attaque de cette envergure n'avait eu lieu contre les syndicats et les salarié-es qu'ils représentent depuis 1941. Le SNUDI-FO réclame le rétablissement immédiat des CAPD. On nous a couverts de louanges, il faut maintenant passer à l'acte et traduire les louanges en faits.
Renvoyez-nous vos fiches de synthèse !
On nous ressort le statut du-de la directeur-trice : 89% des directeurs-trices n'en veulent pas !
Toujours guidé par sa volonté de destruction des statuts, le gouvernement ressort par la voix de ses député-es la carte du statut rejeté à une majorité écrasante des directeurs-trices.
Devenir un-e petit-e chef-fe local-e n'est pas le rêve de tout-e directeur-trice, loin s'en faut. A la faveur de la crise, le Ministère se rend compte qu'il faut un fusible supplémentaire à faire sauter en cas de coup dur. Pour l'instant le statut du directeur ne permet pas d'être fusible, on change la donne !
Aujourd'hui, notre employeur et notre supérieur hiérarchique sont garants de notre santé et de notre sécurité au travail. Demain, ce sera le directeur et sans aucun moyen.
Pour le SNUDI-FO, les directeur-trices ont besoin sans modification de leur statut (entre autres)
-
d'un temps de décharge amélioré
-
de 100 points d'indice tout de suite !
Lire notre communiqué "statut" ici
Notre 8 pages spécial "direction" en téléchargement ici !
Télé-RIS
Nous tiendrons une RIS pour tous les collègues du département par l'application Skype à 9h30 le 27 mai. Inscriptions avant mardi 26, 16h svp.
Inscrivez vous par mail contact@snudifo62.fr en précisant votre nom sur Skype et l'avatar ou identifiant en cas d'homonymie.
Aujourd'hui, comment défendre les statuts, les salaires, les conditions de travail et les retraites, se défendre et ne pas rester isolé ?
(l'adhésion est en année civile, contactez-nous pour toute adhésion en cours d'année)
Le SNUDI-FO 62 s'adresse au DASEN : la défense des personnels comme seul objectif.
Adjoint-es, directeurs-trices, CPC, ASH, personne n'échappe à la déréglementation !
A l'issue des premières journées de reprise en présentiel (et non pas des vacances), un nombre important de collègues nous a fait remonter des situations inquiétantes, tendant à balayer nos droits et nos statuts. Ici, ce sont des collègues d'IME appelés à faire le ménage à l'issue d'une journée continue de 6h30, là ce sont des IEN qui sollicitent quotidiennement les directeurs-trices afin qu'ils-elles obtiennent du une réouverture d'école.
Le SNUDI est intervenu également auprès d'IEN pour que soient respectés les affectations (dans les RPI, notamment) et les temps partiels : aucun-e collègue ne peut être contraint-e de travailler les jours où il-elle n'est pas en classe ordinairement.
Ce lundi marque la réouverture de nombre d'écoles. Nous vous engageons à contacter le SNUDI-FO pour que nous intervenions sur toutes les situations anormales, tant sur le plan des droits et des statuts que sur le plan sanitaire.
Les CPC travaillent-ils chez UPS ? Nombre de nos collègues CPC se retrouvent obligés de livrer des cartons de masques à travers les circonscriptions sans indemnités kilométriques. Déjà privés d'ISAE, jusqu'où entend-on spolier ces personnels ? Le SNUDI-FO interviendra pour que ces personnels obtiennent les indemnités kilométriques qui leur sont dues.
La « souplesse » du protocole ne doit pas être utilisée contre les personnels.
Le SNUDI demande aussi l'extension du télétravail après le 2 juin et la possibilité de garder ses enfants, que ce soit par choix ou par contrainte.
Hors-Classe : les revendications demeurent.
La revendication du SNUDI-FO reste entière sur l'abrogation de PPCR. La hausse du taux de promu-es est l'arbre qui cache la forêt : destruction des statuts, évaluation à la tête du client, recours rendu extrêmement difficile, création d'un grade inatteignable pour l'écrasante majorité des PE, premières attaques contre la représentation des salarié-es...
Nous ne voulons pas d'une évaluation sur une grille dans laquelle notre « cœur de métier » est relégué au deuxième plan derrière la déontologie, les rapports avec la mairie, les parents : il s'agit d'évaluer notre servilité plus que nos compétences d'enseignant-e.
Nous ne voulons pas non plus de cette grille figée dès le neuvième échelon. Les avis restent gravés dans le marbre, les recours favorables se comptent en unités. Dès lors, toutes les inspections, suivis, visites, accompagnements se font sans espoir d'amélioration de l'évaluation. Pour le SNUDI-FO, les évaluations doivent être révisables à la hausse.
Nous demandons la reprise des années de service en qualité d'instituteur-trice dans l'ancienneté. A ce jour, seules les années de PE sont comptées. Ce sont de années de carrière gommées par PPCR qui font des instituteur-trices les grands perdants de PPCR.
La revendication reste entière également sur le retour des CAPD. Si le gouvernement s'entête dans sa volonté de détruire tous les recours possibles en détruisant nos garanties collectives, toutes les CAPD auront disparu en 2021.
Notons que si FO a refusé PPCR, c'est que son axe 3 prévoyait « la simplification des instances représentatives du personnel ». Nous n'avons pas scié la branche sur laquelle nous étions assis et qui nous permettait d'assurer le suivi et la défense des personnels.
Dussopt a enfoncé le clou avec « la loi de transformation de la fonction publique ».
Tout ce que vous devez savoir sur PPCR ici
Mouvement : envoyez vos fiches.
Même si les CAPD sur la mobilité des personnels sont d'ores et déjà supprimées, les recours restent possibles. Ils seront individuels et non collectifs. C'est la ligne de conduite de ce gouvernement : isoler les personnels face à l'administration et la hiérarchie en supprimant les droits collectifs et détruisant le lien entre les élus du personnel et les collègues.
Aucune attaque de cette envergure n'avait eu lieu contre les syndicats et les salarié-es qu'ils représentent depuis 1941. Le SNUDI-FO réclame le rétablissement immédiat des CAPD. On nous a couverts de louanges, il faut maintenant passer à l'acte et traduire les louanges en faits.
Renvoyez-nous vos fiches de synthèse !
On nous ressort le statut du-de la directeur-trice : 89% des directeurs-trices n'en veulent pas !
Toujours guidé par sa volonté de destruction des statuts, le gouvernement ressort par la voix de ses député-es la carte du statut rejeté à une majorité écrasante des directeurs-trices.
Devenir un-e petit-e chef-fe local-e n'est pas le rêve de tout-e directeur-trice, loin s'en faut. A la faveur de la crise, le Ministère se rend compte qu'il faut un fusible supplémentaire à faire sauter en cas de coup dur. Pour l'instant le statut du directeur ne permet pas d'être fusible, on change la donne !
Aujourd'hui, notre employeur et notre supérieur hiérarchique sont garants de notre santé et de notre sécurité au travail. Demain, ce sera le directeur et sans aucun moyen.
Pour le SNUDI-FO, les directeur-trices ont besoin sans modification de leur statut (entre autres)
-
d'un temps de décharge amélioré
-
de 100 points d'indice tout de suite !
Lire notre communiqué "statut" ici
Notre 8 pages spécial "direction" en téléchargement ici !
Télé-RIS
Nous tiendrons une RIS pour tous les collègues du département par l'application Skype à 9h30 le 27 mai. Inscriptions avant mardi 26, 16h svp.
Inscrivez vous par mail contact@snudifo62.fr en précisant votre nom sur Skype et l'avatar ou identifiant en cas d'homonymie.
Aujourd'hui, comment défendre les statuts, les salaires, les conditions de travail et les retraites, se défendre et ne pas rester isolé ?
(l'adhésion est en année civile, contactez-nous pour toute adhésion en cours d'année)