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L'inFO du 62

Des conditions de reprise inacceptables.

Se contredisant une énième fois, le Ministère publie un nouveau texte sur la reprise. Alors qu'il avait garanti que les dispositions concernant les ASA s'étendaient jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire (10 juillet), il décide de renvoyer un maximum de collègues en classe au mépris de leur santé et de celle de leurs proches.

3 cas sont identifiés dans le nouveau texte :

  1. vous êtes vous-même « personne à risque ».

    Vous pouvez rester en télétravail avec production d'un certificat médical. Il faut prévenir l'IEN qui vous accordera une ASA. Si cette démarche a déjà été accomplie, pas de problème. La liste est dans le document "Fiche 3", en lien, si besoin.

  2. Vous vivez avec un adulte « personne à risque ».

    Retour au travail. Aucune ASA ne sera accordée pour ce motif.

  3. Vous vivez avec un enfant « personne à risque » (écolier, collégien).

    Si votre enfant ne peut être accueilli à l'école ou au collège du fait de son état de santé, une ASA vous sera accordée pour garde d'enfant. Il faudra produire un certificat médical si cette démarche n'a pas déjà été faite.

    Les certificats médicaux, à ce jour, n'ont pas besoin de porter une date de fin.

    Sont exclues les écoles qui font l'objet d'une mesure de restriction décidée par le Préfet.


 

Nos revendications demeurent.

Pour le SNUDI-FO, cette reprise est inacceptable. Dans notre département, des écoles ferment : des collègues et des enfants sont touchés par la Covid-19. Certains collègues sont même accusés par leur IEN de manquer de civisme et d'exemplarité, comme s'ils avaient propagé le virus sciemment ou par légèreté. Le SNUDI-FO 62 est intervenu auprès du DASEN pour rappeler que le seul responsable de l'incurie sanitaire est le Ministre et non nos collègues.

On le voit, le protocole sanitaire n'a pas pour but de protéger les personnels mais de détruire l'école républicaine en mettant en place un statut de directeur-trice soumis aux communes, la numérisation des apprentissages et le pistage du travail, la mise en place des 2S2C substituant aux enseignant-es des « animateurs ».

Pour le SNUDI-FO, il faut non un protocole destructeur de nos missions et statuts mais de véritables garanties sanitaires ! Dépistage de tous les enseignant-es et masques FFP2, les seuls qui protègent.

Le SNUDI-FO, sur ces revendications, a appelé les autres organisations syndicales à se réunir ensemble devant les DSDEN et/ou les Rectorat dès le 24 juin après-midi pour faire entendre nos revendications.

Notre communiqué "rassemblements du 24 juin" ici

Les mobilisations reprennent : nos collègues soignant-es étaient massivement présent-es à Lille ce mardi. Ne laissons pas ce gouvernement anéantir les statuts, les missions, l’École de la République et nos santés en nous renvoyant en classe sans précaution tout en continuant à détruire l'hôpital.

Parallèlement, le gouvernement organise une campagne de dénigrement systématique des enseignant-es avec ses relais médiatiques.

Il criminalise même l'action syndicale de défense des personnels !

Nous devons nous défendre !


 

Se syndiquer

Adhérer à un syndicat indépendant qui défend les statuts, les missions, les obligations réglementaires de service, notre santé n'a jamais été aussi important.
Adhérez au SNUDI-FO. Le SNUDI-FO syndiquant en année civile, vous pouvez adhérer pour 2020 à mi-tarif. N'hésitez pas à nous contacter 06.13.77.43.84 ou 06.86.45.00.25 ou contact@snudifo62.fr
66% de la somme est déduite du montant des impôts ou versée en crédit d'impôts.
Avec le SNUDI-FO, vous bénéficiez automatiquement de la couverture juridique professionnelle F.O et des services de l'Association FO des Consommateurs (AFOC).

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Des conditions de reprise inacceptables.

Se contredisant une énième fois, le Ministère publie un nouveau texte sur la reprise. Alors qu'il avait garanti que les dispositions concernant les ASA s'étendaient jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire (10 juillet), il décide de renvoyer un maximum de collègues en classe au mépris de leur santé et de celle de leurs proches.

3 cas sont identifiés dans le nouveau texte :

  1. vous êtes vous-même « personne à risque ».

    Vous pouvez rester en télétravail avec production d'un certificat médical. Il faut prévenir l'IEN qui vous accordera une ASA. Si cette démarche a déjà été accomplie, pas de problème. La liste est dans le document "Fiche 3", en lien, si besoin.

  2. Vous vivez avec un adulte « personne à risque ».

    Retour au travail. Aucune ASA ne sera accordée pour ce motif.

  3. Vous vivez avec un enfant « personne à risque » (écolier, collégien).

    Si votre enfant ne peut être accueilli à l'école ou au collège du fait de son état de santé, une ASA vous sera accordée pour garde d'enfant. Il faudra produire un certificat médical si cette démarche n'a pas déjà été faite.

    Les certificats médicaux, à ce jour, n'ont pas besoin de porter une date de fin.

    Sont exclues les écoles qui font l'objet d'une mesure de restriction décidée par le Préfet.


 

Nos revendications demeurent.

Pour le SNUDI-FO, cette reprise est inacceptable. Dans notre département, des écoles ferment : des collègues et des enfants sont touchés par la Covid-19. Certains collègues sont même accusés par leur IEN de manquer de civisme et d'exemplarité, comme s'ils avaient propagé le virus sciemment ou par légèreté. Le SNUDI-FO 62 est intervenu auprès du DASEN pour rappeler que le seul responsable de l'incurie sanitaire est le Ministre et non nos collègues.

On le voit, le protocole sanitaire n'a pas pour but de protéger les personnels mais de détruire l'école républicaine en mettant en place un statut de directeur-trice soumis aux communes, la numérisation des apprentissages et le pistage du travail, la mise en place des 2S2C substituant aux enseignant-es des « animateurs ».

Pour le SNUDI-FO, il faut non un protocole destructeur de nos missions et statuts mais de véritables garanties sanitaires ! Dépistage de tous les enseignant-es et masques FFP2, les seuls qui protègent.

Le SNUDI-FO, sur ces revendications, a appelé les autres organisations syndicales à se réunir ensemble devant les DSDEN et/ou les Rectorat dès le 24 juin après-midi pour faire entendre nos revendications.

Notre communiqué "rassemblements du 24 juin" ici

Les mobilisations reprennent : nos collègues soignant-es étaient massivement présent-es à Lille ce mardi. Ne laissons pas ce gouvernement anéantir les statuts, les missions, l’École de la République et nos santés en nous renvoyant en classe sans précaution tout en continuant à détruire l'hôpital.

Parallèlement, le gouvernement organise une campagne de dénigrement systématique des enseignant-es avec ses relais médiatiques.

Il criminalise même l'action syndicale de défense des personnels !

Nous devons nous défendre !


 

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