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L'inFO du 62

Une rentrée au pain sec et à l'eau.

Les changements ministériels n'ont pas marqué une inflexion de la politique budgétaire à l'encontre des agents de la fonction publique.

Le rendez-vous salarial du 24 juillet illustre parfaitement les dégâts occasionnés par PPCR qui prévoit que les hausses de salaires soient conditionnées par « les indicateurs macro-économiques ».

FO se félicite d'avoir refusé ce protocole avec SUD et la CGT.

Pour le SNUDI-FO, la hausse de 183 euros (49 points d'indice) obtenue par les agents hospitaliers par la mobilisation et la grève constitue un point de départ pour la reconquête des 18% de pouvoir d'achat perdus en 20 ans (chiffres INSEE) par les PE. Le SNUDI-FO se bat pour que cette augmentation nous soit attribuée. 

Notre communiqué de rentrée ici


Un protocole en trompe l’œil pour attaquer le statut.

Le protocole nouveau est arrivé. Indice de protection proche de zéro.

Parfaitement scandaleux, il ne prévoit aucune ASA pour les personnels vulnérables qui sont priés de retourner au travail, quel qu'en soit le risque.

Au mieux, ce seront des masques spécifiques dont on ne sait pas à ce jour s'ils sont conformes à la norme FFP2, seule reconnue comme protectrice par le Code du Travail.

Il indique des scenarii en cas de reprise de l'épidémie qui met en place le télétravail de manière arbitraire (sans consultation des représentants du personnel) et toujours aux frais des enseignants (connexion, matériel informatique).

Il met en place les 2S2C qui délèguent aux territoires et autres collectivités locales l'enseignement : une attaque contre notre statut et une énième tentative de territorialisation de l'école.

Il met en pièce la gratuité de l'École Républicaine en faisant porter le coût de l'achat des masques pour les élèves de plus de 11 ans par les familles.

Il permet au Ministère de fonctionner par des protocoles non-soumis au CHSCT : un protocole se discute, il ne s'impose pas. Sinon, ça s'appelle un diktat ! C'est la raison pour laquelle notre fédération se désolidarise de la mascarade en n'assistant pas au CHSCT ministériel, devenu chambre d'enregistrement des décisions unilatérales du ministre.

Ainsi le Ministère se dédouane d'effectuer un suivi des agents en situation de vulnérabilité et se soustrait aux obligations de l'employeur en matière de sécurité au travail. A quand une vraie médecine du travail pour les enseignant-es ?

Il fait reposer sur les enseignant-es le poids de l'application du protocole et il en profitera pour accuser les collègues en cas de « cluster » (foyer d'infection, en français) comme ce fut le cas dans une circonscription de notre département.

Le Ministère nous abandonne à ce protocole insuffisant et culpabilisant. Protocole sanitaire ou comment se laver ainsi les mains de ses responsabilités...Au gel hydroalcoolique, bien sûr.

En lieu et place d'un protocole, nous exigeons des masques FFP2 pour tous les personnels, des ASA pour les plus vulnérables d'entre-nous, la mise en place d'une véritable médecine du travail, et l'imputabilité au service en cas de contamination (accident du travail).

Nous ne participerons pas à la mascarade (lire ici notre communiqué)

A qui profite la crise ?

Le premier Ministre Castex, en ouvrant l'université d'été du MEDEF, a rappelé qu'il était aux ordres de cette organisation : (« au chevet des patrons », selon Le Point, « câlinant les patrons » selon Le Parisien, des titres qu'on ne peut soupçonner de sympathies syndicales).

Roux de Bézieux en a remis une couche sur la nécessité de « travailler plus pour gagner moins » pour résumer sa « pensée ». Le MEDEF insiste sur la nécessité de diminuer la masse salariale des agents de la Fonction Publique...voir notre premier point de ce mail.

Du côté Éducation Nationale, la crise sanitaire permet de détruire le bac, imposer le télétravail, imposer un statut aux directeur-trices sans contrepartie de décharge. Oubliées les décharges totales pour les directeur-trices à la tête d'écoles de plus de 8 classes pour faire avaler la couleuvre.

Au menu des directeur-trices : devenir délégataire de l'autorité du DASEN (le caporalisme fait recette) et appliquer les décisions du Conseil d’École dans lequel les enseignants ne sont pas majoritaires...fin de l'indépendance de l’École, de la liberté pédagogique déjà entravée par les évaluations nationales obligatoires et les petits guides multicolores.

Retrouvez notre 4 pages "direction" ici

Pour le SNUDI-FO, le statut du directeur doit être abandonné, les évaluations ne doivent avoir aucun caractère obligatoire, c'est en ce sens que nous sommes intervenus au Ministère.

Indépendance de l'Ecole non-soumise aux politiques locales, indépendance des directeur-trices, liberté pédagogique sont aux racines de nos statuts !

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Une rentrée au pain sec et à l'eau.

Les changements ministériels n'ont pas marqué une inflexion de la politique budgétaire à l'encontre des agents de la fonction publique.

Le rendez-vous salarial du 24 juillet illustre parfaitement les dégâts occasionnés par PPCR qui prévoit que les hausses de salaires soient conditionnées par « les indicateurs macro-économiques ».

FO se félicite d'avoir refusé ce protocole avec SUD et la CGT.

Pour le SNUDI-FO, la hausse de 183 euros (49 points d'indice) obtenue par les agents hospitaliers par la mobilisation et la grève constitue un point de départ pour la reconquête des 18% de pouvoir d'achat perdus en 20 ans (chiffres INSEE) par les PE. Le SNUDI-FO se bat pour que cette augmentation nous soit attribuée. 

Notre communiqué de rentrée ici


Un protocole en trompe l’œil pour attaquer le statut.

Le protocole nouveau est arrivé. Indice de protection proche de zéro.

Parfaitement scandaleux, il ne prévoit aucune ASA pour les personnels vulnérables qui sont priés de retourner au travail, quel qu'en soit le risque.

Au mieux, ce seront des masques spécifiques dont on ne sait pas à ce jour s'ils sont conformes à la norme FFP2, seule reconnue comme protectrice par le Code du Travail.

Il indique des scenarii en cas de reprise de l'épidémie qui met en place le télétravail de manière arbitraire (sans consultation des représentants du personnel) et toujours aux frais des enseignants (connexion, matériel informatique).

Il met en place les 2S2C qui délèguent aux territoires et autres collectivités locales l'enseignement : une attaque contre notre statut et une énième tentative de territorialisation de l'école.

Il met en pièce la gratuité de l'École Républicaine en faisant porter le coût de l'achat des masques pour les élèves de plus de 11 ans par les familles.

Il permet au Ministère de fonctionner par des protocoles non-soumis au CHSCT : un protocole se discute, il ne s'impose pas. Sinon, ça s'appelle un diktat ! C'est la raison pour laquelle notre fédération se désolidarise de la mascarade en n'assistant pas au CHSCT ministériel, devenu chambre d'enregistrement des décisions unilatérales du ministre.

Ainsi le Ministère se dédouane d'effectuer un suivi des agents en situation de vulnérabilité et se soustrait aux obligations de l'employeur en matière de sécurité au travail. A quand une vraie médecine du travail pour les enseignant-es ?

Il fait reposer sur les enseignant-es le poids de l'application du protocole et il en profitera pour accuser les collègues en cas de « cluster » (foyer d'infection, en français) comme ce fut le cas dans une circonscription de notre département.

Le Ministère nous abandonne à ce protocole insuffisant et culpabilisant. Protocole sanitaire ou comment se laver ainsi les mains de ses responsabilités...Au gel hydroalcoolique, bien sûr.

En lieu et place d'un protocole, nous exigeons des masques FFP2 pour tous les personnels, des ASA pour les plus vulnérables d'entre-nous, la mise en place d'une véritable médecine du travail, et l'imputabilité au service en cas de contamination (accident du travail).

Nous ne participerons pas à la mascarade (lire ici notre communiqué)

A qui profite la crise ?

Le premier Ministre Castex, en ouvrant l'université d'été du MEDEF, a rappelé qu'il était aux ordres de cette organisation : (« au chevet des patrons », selon Le Point, « câlinant les patrons » selon Le Parisien, des titres qu'on ne peut soupçonner de sympathies syndicales).

Roux de Bézieux en a remis une couche sur la nécessité de « travailler plus pour gagner moins » pour résumer sa « pensée ». Le MEDEF insiste sur la nécessité de diminuer la masse salariale des agents de la Fonction Publique...voir notre premier point de ce mail.

Du côté Éducation Nationale, la crise sanitaire permet de détruire le bac, imposer le télétravail, imposer un statut aux directeur-trices sans contrepartie de décharge. Oubliées les décharges totales pour les directeur-trices à la tête d'écoles de plus de 8 classes pour faire avaler la couleuvre.

Au menu des directeur-trices : devenir délégataire de l'autorité du DASEN (le caporalisme fait recette) et appliquer les décisions du Conseil d’École dans lequel les enseignants ne sont pas majoritaires...fin de l'indépendance de l’École, de la liberté pédagogique déjà entravée par les évaluations nationales obligatoires et les petits guides multicolores.

Retrouvez notre 4 pages "direction" ici

Pour le SNUDI-FO, le statut du directeur doit être abandonné, les évaluations ne doivent avoir aucun caractère obligatoire, c'est en ce sens que nous sommes intervenus au Ministère.

Indépendance de l'Ecole non-soumise aux politiques locales, indépendance des directeur-trices, liberté pédagogique sont aux racines de nos statuts !

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