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L'inFO du 62

Carte scolaire : cafouillage au sommet du Ministère.

Le mercredi 3 février la secrétaire d’État Nathalie Elimas annonce la prolongation du moratoire sur les communes de moins de 5000 habitants.

Moins d'une semaine après le Ministre Blanquer reconnaît une erreur de N. Elimas et la contredit.

Retrouvez l'intervention de Nathalie Elimas au Sénat ici

Incompétence ? Manque de dialogue au plus haut sommet du Ministère ? Désaccord majeur ?

Comme il refuse de s'expliquer sur le financement de son syndicat lycéen, le ministre Blanquer refuse d'en dire plus, après avoir fait briller une lueur d'espoir chez les collègues et les élu.es et les syndicats qui défendent les postes.

Dans le Pas-de-Calais :

20 postes de plus pour le Pas-de-Calais, ce qui pourrait paraître satisfaisant mais...

  • la plupart de ces postes seront absorbés par l'amélioration de quelques décharges pour les petites écoles et les très grandes (rien pour l'immense majorité des autres), par l'implantation de 5 nouveaux postes de remplaçants et la poursuite du dédoublement en Éducation Prioritaire.

  • Ces postes sont gagnés par un carnage académique dans le second degré ( - 194 postes) et 8 postes repris aux administratifs.

On n'en a donc pas fini avec la pénurie de remplaçants, le brassage des élèves par répartition dans les classes.

A l'heure de la sacro-sainte « continuité pédagogique », l’État lui-même renonce à l'appliquer en créant des postes en nombre suffisant pour améliorer le remplacement.

Dans ce contexte, les syndicats ont majoritairement préféré ne pas s'associer à cette carte scolaire.

Résultat des votes :

Contre : FSU, FO

Abstention : Se-Unsa

Pour : SNE-Snalc

Pour le SNUDI-FO, ouverture de la liste complémentaire immédiate pour pourvoir au remplacement et création massive de postes pour dédoubler les classes.

Notre communiqué ici


Covid : casser le thermomètre quand la fièvre monte.

Depuis la semaine dernière, l'épidémie progresse au sein des écoles nationalement comme localement.

Dans notre académie, ce sont plus de 750 élèves et 150 collègues qui sont malades. Dans le dunkerquois, le virus se répand comme une traînée de poudre.

La réponse du gouvernement ne se fait pas attendre : on allège le protocole pour ne pas fermer.

  • le variant britannique n'est plus traité comme spécifique même si sa contagiosité et peut-être sa mortalité (source gouvernement anglais) sont supérieures.

  • Si le variant est sud-africain ou brésilien : si c'est le personnel qui est malade, pas de fermeture systématique. Si c'est un élève, test PCR à J0 (découverte) et J7 (une semaine plus tard). Isolement 10 jours et test pour rentrer.

Si un élève est contact à risque (via parents, par exemple) : fermeture. Cette disposition ne vaut pas si c'est un personnel.

Bref, avec le même type de masque, les élèves sont en danger, pas les enseignant.es. Affligeant.

Nous ne voulons pas de fermeture systématique des écoles qui met en péril la scolarité des élèves les plus fragiles et qui permettrait au ministre de jouer avec le calendrier des vacances scolaires.

Le SNUDI-FO réclame toujours des masques FFP2 pour tous, gratuitement et la mise à disposition de locaux pour dédoubler les classes partout où c'est possible.

La mise à jour de la FAQ du Ministère ici

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Carte scolaire : cafouillage au sommet du Ministère.

Le mercredi 3 février la secrétaire d’État Nathalie Elimas annonce la prolongation du moratoire sur les communes de moins de 5000 habitants.

Moins d'une semaine après le Ministre Blanquer reconnaît une erreur de N. Elimas et la contredit.

Retrouvez l'intervention de Nathalie Elimas au Sénat ici

Incompétence ? Manque de dialogue au plus haut sommet du Ministère ? Désaccord majeur ?

Comme il refuse de s'expliquer sur le financement de son syndicat lycéen, le ministre Blanquer refuse d'en dire plus, après avoir fait briller une lueur d'espoir chez les collègues et les élu.es et les syndicats qui défendent les postes.

Dans le Pas-de-Calais :

20 postes de plus pour le Pas-de-Calais, ce qui pourrait paraître satisfaisant mais...

  • la plupart de ces postes seront absorbés par l'amélioration de quelques décharges pour les petites écoles et les très grandes (rien pour l'immense majorité des autres), par l'implantation de 5 nouveaux postes de remplaçants et la poursuite du dédoublement en Éducation Prioritaire.

  • Ces postes sont gagnés par un carnage académique dans le second degré ( - 194 postes) et 8 postes repris aux administratifs.

On n'en a donc pas fini avec la pénurie de remplaçants, le brassage des élèves par répartition dans les classes.

A l'heure de la sacro-sainte « continuité pédagogique », l’État lui-même renonce à l'appliquer en créant des postes en nombre suffisant pour améliorer le remplacement.

Dans ce contexte, les syndicats ont majoritairement préféré ne pas s'associer à cette carte scolaire.

Résultat des votes :

Contre : FSU, FO

Abstention : Se-Unsa

Pour : SNE-Snalc

Pour le SNUDI-FO, ouverture de la liste complémentaire immédiate pour pourvoir au remplacement et création massive de postes pour dédoubler les classes.

Notre communiqué ici


Covid : casser le thermomètre quand la fièvre monte.

Depuis la semaine dernière, l'épidémie progresse au sein des écoles nationalement comme localement.

Dans notre académie, ce sont plus de 750 élèves et 150 collègues qui sont malades. Dans le dunkerquois, le virus se répand comme une traînée de poudre.

La réponse du gouvernement ne se fait pas attendre : on allège le protocole pour ne pas fermer.

  • le variant britannique n'est plus traité comme spécifique même si sa contagiosité et peut-être sa mortalité (source gouvernement anglais) sont supérieures.

  • Si le variant est sud-africain ou brésilien : si c'est le personnel qui est malade, pas de fermeture systématique. Si c'est un élève, test PCR à J0 (découverte) et J7 (une semaine plus tard). Isolement 10 jours et test pour rentrer.

Si un élève est contact à risque (via parents, par exemple) : fermeture. Cette disposition ne vaut pas si c'est un personnel.

Bref, avec le même type de masque, les élèves sont en danger, pas les enseignant.es. Affligeant.

Nous ne voulons pas de fermeture systématique des écoles qui met en péril la scolarité des élèves les plus fragiles et qui permettrait au ministre de jouer avec le calendrier des vacances scolaires.

Le SNUDI-FO réclame toujours des masques FFP2 pour tous, gratuitement et la mise à disposition de locaux pour dédoubler les classes partout où c'est possible.

La mise à jour de la FAQ du Ministère ici

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