L'inFO du 62
CAPD « recours ».
Prévue par l'administration depuis le 7 juillet 2020, initialement programmée le 14 avril, la CAPD « recours PPCR s'est tenue finalement le 28 avril. Qu'en retenir ?
Deux collègues dans tout le département (dans la même circonscription) avaient saisi la CAPD pour tenter d'améliorer leur appréciation. Le DASEN leur a donné raison, mais sans obtenir « excellent », le tableau d'avancement demeure inchangé.
Comme le booster est contingenté, octroyer "excellent" à des collègues a posteriori revient à sortir des collègues normalement promus du tableau...inadmissible PPCR !
L'arnaque PPCR et le règne de la peur continuent :
=> seuls deux collègues font valoir leur droit alors que nombre d'entre eux contactent les syndicats pour exprimer leur colère. PPCR a anéanti de fait toute possibilité de recours. PPCR est synonyme de peur. Peur de se faire lyncher au rendez-vous PPCR suivant, peur de l'arbitraire.
Dans notre département, dès la première année, des collègues au 11ème échelon avec des inspections dithyrambiques ont subi les conséquences d'un PPCR « satisfaisant » qui leur a fait perdre un an de promotion.
Dans notre département, un IEN s'est servi de cet outil vexatoire pour coller « insuffisant » à un collègue directeur (syndicaliste, quel hasard!) détenteur des palmes académiques lui barrant l'accès à la classe exceptionnelle. Certains syndicalistes paient leur engagement comptant.
PPCR, c'est le bâton sans la carotte. C'est les appréciations gravées dans le marbre. C'est l'arbitraire à tous les étages.
Cette année, gâteau sous la cerise, 17 collègues réputés « excellents » (7 au 6ème et 10 au 8ème) n'auront pas le booster.
PPCR, c'est magique !
PPCR, quelques rappels sur cette quadruple arnaque.
PPCR, c'est trois axes
Axe 1 : parcours professionnel. Arnaque 1. Les trois (bientôt 4) rendez-vous de carrière dont les avis sont gravés à tout jamais viennent geler les carrières. Il faut plaire et savoir se vendre. Les IEN deviennent des DRH.
Ceux qui levaient les bras en signe de victoire (la fin de l'inspection) en sont pour leurs frais. Le Ministre l'a dit, les formations en constellations sont adossées à PPCR et constituent de fait une évaluation et une mise en conformité permanentes mais sans amélioration de la carrière. Le bâton sans la carotte.
Axe 2 : rémunérations. Voir fiche de salaire. PPCR entérine le gel du point d'indice, l'axe 2 se concluant par : « l'évolution du point d'indice est dépendant des indicateurs macro-économiques ». Scoop : à part pour quelques milliardaires soutenus par la politique actuelle, les indicateurs sont au rouge depuis des années et risquent de le demeurer.
Axe 3 : dans cet axe, il était défini « la simplification des instances représentatives du personnel ». Aujourd'hui, la « Loi de transformation de la Fonction Publique » dégage les élu-es du personnel et le contrôle sur les affectations et les promotions.
3 axes, 3 arnaques, plus la quatrième : ce protocole a été refusé par les organisations syndicales représentant la majorité des personnels (FO-SUD-CGT) et Valls l'a imposé dans un « 49.3 social ».
Si ce protocole garantissait une quelconque amélioration des carrières, des mutations, des salaires, ce gouvernement dans la droite lignée du précédent, ne s'en serait pas emparé...
Pour le SNUDI-FO, la seule revendication qui vaille sur PPCR, c'est l'ABROGATION, comme pour la "Loi de Transformation de la Fonction Publique".
8 pages pour tout savoir sur PPCR ici
1er mai, journée internationale des travailleur-euses : des violences antisyndicales.
L'ambiance nauséabonde qui règne aujourd'hui sur la politique française et la radicalisation de la parole publique génèrent la violence.
La chasse aux sorcières "islamo-gauchistes" dans l'enseignement, la loi « séparatisme », les demandes de dissolution d'un syndicat étudiant (rappel, dans l'histoire, 3 fois les syndicats ont été dissous : Italie, 1925, Mussolini; Allemagne, 1933 Hitler; Chili,1973 Pinochet...de grands démocrates) sont le marqueur d'une ambiance des plus funestes qui règne.
On attend encore l'indignation des politiques ! Qui ne dit mot consent !
Si le cortège FO à Paris a essuyé les insultes, les militant-es de la CGT ont été agressés physiquement, deux militants blessés grièvement. Le Préfet de Police n'a pas su assurer la sécurité du cortège, c'est lamentable.
Les responsables courent toujours sans que les auteurs puissent être identifiés...la belle affaire. Qui était sous les cagoules ?
Le gouvernement préfère organiser le fichage des militant-es des organisations syndicales et politiques et stigmatiser les syndicalistes engagés à vos côtés quotidiennement.
O tempora, o mores !
Dans notre département, que ce soit à Calais avec les « inter-luttants » du Channel ou à Arras avec HK et les Saltimbanks (« On lâche rien »), le 1er mai a pris un tour festif en plus d'être un moment de revendications. Le monde de la Culture s'était mobilisé autour des Syndicats de revendication (avec un grand « S ») : FO, FSU, CGT, Solidaires.
Le 1er mai en photos sur notre site.
Le travail gratuit.
De mieux en mieux, les fonctionnaires-stagiaires qui n'ont plus de cours à l'INSPE ont été contactés pour assurer des missions de remplacement sur base du volontariat...gratuitement. Énorme.
La valeur travail, voilà un leitmotiv dont on nous a gavés jusqu'à la nausée. Pour ce Ministère et ce Gouvernement, le travail, ça n'est pas une valeur, c'est un coût. Si on peut inciter les plus jeunes à bosser gratuitement, c'est un bon pli qui est pris...lamentable.
Défendez-vous, faites confiance au SNUDI pour résister, revendiquer, reconquérir.
1ère adhésion en cours d'année : -50% !
CAPD « recours ».
Prévue par l'administration depuis le 7 juillet 2020, initialement programmée le 14 avril, la CAPD « recours PPCR s'est tenue finalement le 28 avril. Qu'en retenir ?
Deux collègues dans tout le département (dans la même circonscription) avaient saisi la CAPD pour tenter d'améliorer leur appréciation. Le DASEN leur a donné raison, mais sans obtenir « excellent », le tableau d'avancement demeure inchangé.
Comme le booster est contingenté, octroyer "excellent" à des collègues a posteriori revient à sortir des collègues normalement promus du tableau...inadmissible PPCR !
L'arnaque PPCR et le règne de la peur continuent :
=> seuls deux collègues font valoir leur droit alors que nombre d'entre eux contactent les syndicats pour exprimer leur colère. PPCR a anéanti de fait toute possibilité de recours. PPCR est synonyme de peur. Peur de se faire lyncher au rendez-vous PPCR suivant, peur de l'arbitraire.
Dans notre département, dès la première année, des collègues au 11ème échelon avec des inspections dithyrambiques ont subi les conséquences d'un PPCR « satisfaisant » qui leur a fait perdre un an de promotion.
Dans notre département, un IEN s'est servi de cet outil vexatoire pour coller « insuffisant » à un collègue directeur (syndicaliste, quel hasard!) détenteur des palmes académiques lui barrant l'accès à la classe exceptionnelle. Certains syndicalistes paient leur engagement comptant.
PPCR, c'est le bâton sans la carotte. C'est les appréciations gravées dans le marbre. C'est l'arbitraire à tous les étages.
Cette année, gâteau sous la cerise, 17 collègues réputés « excellents » (7 au 6ème et 10 au 8ème) n'auront pas le booster.
PPCR, c'est magique !
PPCR, quelques rappels sur cette quadruple arnaque.
PPCR, c'est trois axes
Axe 1 : parcours professionnel. Arnaque 1. Les trois (bientôt 4) rendez-vous de carrière dont les avis sont gravés à tout jamais viennent geler les carrières. Il faut plaire et savoir se vendre. Les IEN deviennent des DRH.
Ceux qui levaient les bras en signe de victoire (la fin de l'inspection) en sont pour leurs frais. Le Ministre l'a dit, les formations en constellations sont adossées à PPCR et constituent de fait une évaluation et une mise en conformité permanentes mais sans amélioration de la carrière. Le bâton sans la carotte.
Axe 2 : rémunérations. Voir fiche de salaire. PPCR entérine le gel du point d'indice, l'axe 2 se concluant par : « l'évolution du point d'indice est dépendant des indicateurs macro-économiques ». Scoop : à part pour quelques milliardaires soutenus par la politique actuelle, les indicateurs sont au rouge depuis des années et risquent de le demeurer.
Axe 3 : dans cet axe, il était défini « la simplification des instances représentatives du personnel ». Aujourd'hui, la « Loi de transformation de la Fonction Publique » dégage les élu-es du personnel et le contrôle sur les affectations et les promotions.
3 axes, 3 arnaques, plus la quatrième : ce protocole a été refusé par les organisations syndicales représentant la majorité des personnels (FO-SUD-CGT) et Valls l'a imposé dans un « 49.3 social ».
Si ce protocole garantissait une quelconque amélioration des carrières, des mutations, des salaires, ce gouvernement dans la droite lignée du précédent, ne s'en serait pas emparé...
Pour le SNUDI-FO, la seule revendication qui vaille sur PPCR, c'est l'ABROGATION, comme pour la "Loi de Transformation de la Fonction Publique".
8 pages pour tout savoir sur PPCR ici
1er mai, journée internationale des travailleur-euses : des violences antisyndicales.
L'ambiance nauséabonde qui règne aujourd'hui sur la politique française et la radicalisation de la parole publique génèrent la violence.
La chasse aux sorcières "islamo-gauchistes" dans l'enseignement, la loi « séparatisme », les demandes de dissolution d'un syndicat étudiant (rappel, dans l'histoire, 3 fois les syndicats ont été dissous : Italie, 1925, Mussolini; Allemagne, 1933 Hitler; Chili,1973 Pinochet...de grands démocrates) sont le marqueur d'une ambiance des plus funestes qui règne.
On attend encore l'indignation des politiques ! Qui ne dit mot consent !
Si le cortège FO à Paris a essuyé les insultes, les militant-es de la CGT ont été agressés physiquement, deux militants blessés grièvement. Le Préfet de Police n'a pas su assurer la sécurité du cortège, c'est lamentable.
Les responsables courent toujours sans que les auteurs puissent être identifiés...la belle affaire. Qui était sous les cagoules ?
Le gouvernement préfère organiser le fichage des militant-es des organisations syndicales et politiques et stigmatiser les syndicalistes engagés à vos côtés quotidiennement.
O tempora, o mores !
Dans notre département, que ce soit à Calais avec les « inter-luttants » du Channel ou à Arras avec HK et les Saltimbanks (« On lâche rien »), le 1er mai a pris un tour festif en plus d'être un moment de revendications. Le monde de la Culture s'était mobilisé autour des Syndicats de revendication (avec un grand « S ») : FO, FSU, CGT, Solidaires.
Le 1er mai en photos sur notre site.
Le travail gratuit.
De mieux en mieux, les fonctionnaires-stagiaires qui n'ont plus de cours à l'INSPE ont été contactés pour assurer des missions de remplacement sur base du volontariat...gratuitement. Énorme.
La valeur travail, voilà un leitmotiv dont on nous a gavés jusqu'à la nausée. Pour ce Ministère et ce Gouvernement, le travail, ça n'est pas une valeur, c'est un coût. Si on peut inciter les plus jeunes à bosser gratuitement, c'est un bon pli qui est pris...lamentable.
Défendez-vous, faites confiance au SNUDI pour résister, revendiquer, reconquérir.
1ère adhésion en cours d'année : -50% !