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L'inFO du 62

Flash inFO spécial directeurs d'école - 23 septembre 
Vous n'avez pas de contrat civique, on sait désormais pourquoi !

C'est de votre faute ! Il fallait vous trouver le 11 juillet devant votre PC pour faire votre demande!
Vous n'aviez pas noté ce rendez-vous? Normal, on ne vous avait pas averti! 
Consciencieux comme d'habitude, vous vous êtes connecté à 17h pour vérifier vos mails comme chaque jour ? Et vous avez fait votre demande ? Trop tard! Vous n'êtes pas parmi les 600 gagnants !
Quant aux petits veinards qui étaient devant leur PC par hasard au bon moment : pas de chance, votre IEN n'a validé la candidature choisie qu'une semaine après...
Vous êtes à la direction d'une école de 12 classes en secteur ordinaire, dans un quartier difficile, vous scolarisez un grand nombre d'élèves à besoins éducatifs particuliers, vous accueillez une U2E, vous gérez plusieurs bâtiments...? Peu importe, il fallait que vous ou votre IEN soyez plus rapides!
Mais qui donc a décidé de ce critère d'attribution complètement hors sol, qui place des écoles entières dans la panade ? Quel sens accorder à cette façon de faire ? Aucun, bien sûr.
Il fut un temps où les directrices/directeurs d'école bénéficiaient d'un assistant d'éducation à plein temps pendant 5 ans. C'étaient des personnes très investies qu'on a jetées à la fin de leur contrat. Puis, sont arrivés les contrats d'avenir: 2 ans maximum, sans suite. Et enfin, les services civiques pour 9 mois normalement, mais plutôt 6 souvent. Elles.ils apportaient une aide précieuse.
Et cette année, suppression de la moitié des contrats. Si on ne fait rien, il n'y aura bientôt plus aucune assistance, ne nous leurrons pas...
Peu importe le surmenage et la souffrance au travail des directrices.directeurs d'école, peu importe les alertes lancées régulièrement depuis de nombreuses années, la doctrine est : faites toujours plus avec toujours moins... La loi Rilhac ne fait qu'officialiser cet état de fait. Et tout le monde subit. 
Et la fête continue !!!

Ce n'était pas suffisant? Ce n'est pas grave, l'administration en a sous le pied.
Vous avez dû être destinataires d'un mail vous informant que les indemnités de sujétions spéciales faisaient l'objet d'une recodification qui ne permet pas leur mise en paiement en septembre !
Et les services exsangues n'ont aucune solution à proposer.
Les directrices / directeurs ne sont pas les seul(e)s touché(e)s. De plus en plus, il est nécessaire de réclamer son dû. On pense notamment aux primes REP + des AESH, à leurs frais de déplacement.
Nous avons consulté notre service juridique. Réglementairement, nous n'avons pas vraiment de moyens d'action, à part accompagner individuellement les collègues qui éprouvent des difficultés inhérentes à ce retard de paiement.
Alors, que faire?

Puisqu'ils lèvent le pied sur les moyens et les salaires, nous appelons tou.tes les directrices et directeurs à entrer en rébellion et à RALENTIR !
0 remontée, 0 réponse à une quelconque demande institutionnelle ou hiérarchique. 
Vous gardez tout, vous répondrez ... quand on aura pris la décision de vous traiter décemment !
On vous demande des comptes ? Réponse simple : je suis désolé.e, je n'ai pas eu le temps, je n'ai plus de contrat civique. De plus, comme je ne touche pas mes indemnités de sujétions spéciales, je ne me sens pas dans l'obligation d'assumer mes missions de directeur/directrice.
Privilégiez ce qui a du sens : s'occuper des élèves, maintenir la relation avec les parents.
Rien d'autre !!
Le SNUDI-FO 62, par ailleurs, prendra toutes les dispositions pour faire entendre votre voix.

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Flash inFO spécial directeurs d'école - 23 septembre 
Vous n'avez pas de contrat civique, on sait désormais pourquoi !

C'est de votre faute ! Il fallait vous trouver le 11 juillet devant votre PC pour faire votre demande!
Vous n'aviez pas noté ce rendez-vous? Normal, on ne vous avait pas averti! 
Consciencieux comme d'habitude, vous vous êtes connecté à 17h pour vérifier vos mails comme chaque jour ? Et vous avez fait votre demande ? Trop tard! Vous n'êtes pas parmi les 600 gagnants !
Quant aux petits veinards qui étaient devant leur PC par hasard au bon moment : pas de chance, votre IEN n'a validé la candidature choisie qu'une semaine après...
Vous êtes à la direction d'une école de 12 classes en secteur ordinaire, dans un quartier difficile, vous scolarisez un grand nombre d'élèves à besoins éducatifs particuliers, vous accueillez une U2E, vous gérez plusieurs bâtiments...? Peu importe, il fallait que vous ou votre IEN soyez plus rapides!
Mais qui donc a décidé de ce critère d'attribution complètement hors sol, qui place des écoles entières dans la panade ? Quel sens accorder à cette façon de faire ? Aucun, bien sûr.
Il fut un temps où les directrices/directeurs d'école bénéficiaient d'un assistant d'éducation à plein temps pendant 5 ans. C'étaient des personnes très investies qu'on a jetées à la fin de leur contrat. Puis, sont arrivés les contrats d'avenir: 2 ans maximum, sans suite. Et enfin, les services civiques pour 9 mois normalement, mais plutôt 6 souvent. Elles.ils apportaient une aide précieuse.
Et cette année, suppression de la moitié des contrats. Si on ne fait rien, il n'y aura bientôt plus aucune assistance, ne nous leurrons pas...
Peu importe le surmenage et la souffrance au travail des directrices.directeurs d'école, peu importe les alertes lancées régulièrement depuis de nombreuses années, la doctrine est : faites toujours plus avec toujours moins... La loi Rilhac ne fait qu'officialiser cet état de fait. Et tout le monde subit. 
Et la fête continue !!!

Ce n'était pas suffisant? Ce n'est pas grave, l'administration en a sous le pied.
Vous avez dû être destinataires d'un mail vous informant que les indemnités de sujétions spéciales faisaient l'objet d'une recodification qui ne permet pas leur mise en paiement en septembre !
Et les services exsangues n'ont aucune solution à proposer.
Les directrices / directeurs ne sont pas les seul(e)s touché(e)s. De plus en plus, il est nécessaire de réclamer son dû. On pense notamment aux primes REP + des AESH, à leurs frais de déplacement.
Nous avons consulté notre service juridique. Réglementairement, nous n'avons pas vraiment de moyens d'action, à part accompagner individuellement les collègues qui éprouvent des difficultés inhérentes à ce retard de paiement.
Alors, que faire?

Puisqu'ils lèvent le pied sur les moyens et les salaires, nous appelons tou.tes les directrices et directeurs à entrer en rébellion et à RALENTIR !
0 remontée, 0 réponse à une quelconque demande institutionnelle ou hiérarchique. 
Vous gardez tout, vous répondrez ... quand on aura pris la décision de vous traiter décemment !
On vous demande des comptes ? Réponse simple : je suis désolé.e, je n'ai pas eu le temps, je n'ai plus de contrat civique. De plus, comme je ne touche pas mes indemnités de sujétions spéciales, je ne me sens pas dans l'obligation d'assumer mes missions de directeur/directrice.
Privilégiez ce qui a du sens : s'occuper des élèves, maintenir la relation avec les parents.
Rien d'autre !!
Le SNUDI-FO 62, par ailleurs, prendra toutes les dispositions pour faire entendre votre voix.

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