L'inFO du 62
| PROPOS INTOLERABLES |
C’est avec effarement et colère que le SNUDI-FO 62 a pris connaissance des propos ignobles, irresponsables et profondément inhumains du chef d’état-major des armées, Fabien Mandon.
Ce militaire ose déclarer que « si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants…, alors on est en risque ».
Comment peut-on prononcer une phrase aussi glaciale alors que 13 % des élèves du premier degré souffrent déjà de troubles mentaux liés à l’anxiété (Santé Publique France), que 25 % des adolescents sont frappés par des troubles anxieux généralisés (IPSOS), et que plus d’un jeune sur deux de 18 à 24 ans a été touché par un problème de santé mentale (Odoxa/Mutualité Française) ?
Plonger le monde dans la guerre, c'est tout ce qu'ont trouvé le gouvernement et ses porte-voix pour éviter
de rendre des comptes et plonger les enfants et leurs familles dans l'angoisse.
La guerre, ils la font déjà aux services publics, aux salariés, aux fonctionnaires, aux malades, aux plus
pauvres, aux personnes en situation de handicap. Leur violence est sans limite !
| CONVENTION CITOYENNE SUR LES TEMPS DE L'ENFANT |
1. Pas de remise en cause du statut ni du temps de travail des enseignants
Le SNUDI-FO alerte depuis le début sur le risque que cette Convention serve de prétexte à une remise en cause profonde :
-
des obligations réglementaires de service des enseignants du 1er degré,
-
du cadre national de l’école,
-
de l’organisation du temps de travail sur la base du volontariat citoyen plutôt que du cadre statutaire.
Une semaine de 4 jours sur 36 semaines,
le respect strict du temps scolaire séparé du périscolaire,
la protection du mercredi, temps essentiel pour les élèves comme pour les enseignants.Le retour généralisé à la semaine de 5 jours, présenté comme un progrès, constituerait au contraire :
-
un alourdissement du temps de travail des personnels déjà estimé à 41.8 heures hebdomadaires dans le 1er degré selon un document de la DEPP ( Direction de l'Evaluation, de la Prospective et de la Performance) datant de novembre 2025
-
une aggravation de la fatigue des élèves,
-
et une désorganisation majeure des écoles.
3. Pas de “globalisation” des temps scolaires, périscolaires et extrascolaires
Plusieurs propositions de la Convention visent à “réarticuler”, “harmoniser” ou “globaliser” les différents temps de l’enfant.
Ces formulations ouvrent la porte à une territorialisation accrue de l’école, pilotée non plus par l’État mais par les collectivités territoriales, dans le cadre des PEDT "nouvelle génération".
Cela pourrait conduire à des pressions sur les personnels pour participer à des activités qui ne relèvent pas de leurs missions.L’École de la République doit rester nationale, laïque et protégée des logiques territoriales.
4. Les propositions ignorent la question centrale : les moyens et les postes
Le SNUDI-FO 62 constate l’absence quasi totale, dans les 20 propositions, de mesures concernant :
-
la création de postes d’enseignants,
-
la sécurisation des remplacements,
-
la formation,
-
et la revalorisation statutaire réelle.
Le SNUDI-FO 62 exige :
-
le maintien de la semaine de 4 jours,
-
le respect strict du statut et des obligations réglementaires de service,
-
l'abandon immédiat des projets de territorialisation,
-
la création de postes pour améliorer les conditions d’enseignement et d'apprentissage.
| ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES AESH |
| STAGE DIRECTION D'ÉCOLE |
| PROPOS INTOLERABLES |
C’est avec effarement et colère que le SNUDI-FO 62 a pris connaissance des propos ignobles, irresponsables et profondément inhumains du chef d’état-major des armées, Fabien Mandon.
Ce militaire ose déclarer que « si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants…, alors on est en risque ».
Comment peut-on prononcer une phrase aussi glaciale alors que 13 % des élèves du premier degré souffrent déjà de troubles mentaux liés à l’anxiété (Santé Publique France), que 25 % des adolescents sont frappés par des troubles anxieux généralisés (IPSOS), et que plus d’un jeune sur deux de 18 à 24 ans a été touché par un problème de santé mentale (Odoxa/Mutualité Française) ?
Plonger le monde dans la guerre, c'est tout ce qu'ont trouvé le gouvernement et ses porte-voix pour éviter
de rendre des comptes et plonger les enfants et leurs familles dans l'angoisse.
La guerre, ils la font déjà aux services publics, aux salariés, aux fonctionnaires, aux malades, aux plus
pauvres, aux personnes en situation de handicap. Leur violence est sans limite !
| CONVENTION CITOYENNE SUR LES TEMPS DE L'ENFANT |
1. Pas de remise en cause du statut ni du temps de travail des enseignants
Le SNUDI-FO alerte depuis le début sur le risque que cette Convention serve de prétexte à une remise en cause profonde :
-
des obligations réglementaires de service des enseignants du 1er degré,
-
du cadre national de l’école,
-
de l’organisation du temps de travail sur la base du volontariat citoyen plutôt que du cadre statutaire.
Une semaine de 4 jours sur 36 semaines,
le respect strict du temps scolaire séparé du périscolaire,
la protection du mercredi, temps essentiel pour les élèves comme pour les enseignants.Le retour généralisé à la semaine de 5 jours, présenté comme un progrès, constituerait au contraire :
-
un alourdissement du temps de travail des personnels déjà estimé à 41.8 heures hebdomadaires dans le 1er degré selon un document de la DEPP ( Direction de l'Evaluation, de la Prospective et de la Performance) datant de novembre 2025
-
une aggravation de la fatigue des élèves,
-
et une désorganisation majeure des écoles.
3. Pas de “globalisation” des temps scolaires, périscolaires et extrascolaires
Plusieurs propositions de la Convention visent à “réarticuler”, “harmoniser” ou “globaliser” les différents temps de l’enfant.
Ces formulations ouvrent la porte à une territorialisation accrue de l’école, pilotée non plus par l’État mais par les collectivités territoriales, dans le cadre des PEDT "nouvelle génération".
Cela pourrait conduire à des pressions sur les personnels pour participer à des activités qui ne relèvent pas de leurs missions.L’École de la République doit rester nationale, laïque et protégée des logiques territoriales.
4. Les propositions ignorent la question centrale : les moyens et les postes
Le SNUDI-FO 62 constate l’absence quasi totale, dans les 20 propositions, de mesures concernant :
-
la création de postes d’enseignants,
-
la sécurisation des remplacements,
-
la formation,
-
et la revalorisation statutaire réelle.
Le SNUDI-FO 62 exige :
-
le maintien de la semaine de 4 jours,
-
le respect strict du statut et des obligations réglementaires de service,
-
l'abandon immédiat des projets de territorialisation,
-
la création de postes pour améliorer les conditions d’enseignement et d'apprentissage.
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Flash inFO du 24/11/2025