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L'inFO du 62

Non à la réouverture des écoles, ce protocole est dangereux !

En l'état, le protocole de reprise du travail présenté par le ministère ne garantit pas une sécurité totale et les raisons en sont multiples, et entre autres:

> absence des masques FFP2, qui lors de l'épidémie de H1N1 devaient être distribués au personnels en cas de reprise de l'épidémie. Le Covid est bien plus virulent et dangereux. Comment se passer de ces masques ?

> Impossibilité de fait de contrôler le respect de la distanciation sociale chez les jeunes enfants. Pourquoi 10 enfants en crèche et 15 à l'école ?

Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

C'est dans ce contexte que les enseignant-es doivent reprendre leur classe, emmenant avec eux-elles leurs propres enfants puisqu'on nous explique que nous ne pourrons plus rester en télé-travail pour garder nos enfants.

Ce serait donc à nous et à nos enfants de payer l'incurie et l'incompétence du gouvernement, qui, averti dès janvier de ces risques, va mettre plus de 4 mois pour nous donner des masques non réglementaires, voire nous annoncer le 11 qu'il n'en a pas et de nous tourner vers les supermarchés.

Des IEN tentent de bourrer les classes, 15 élèves, tous niveaux, dès le 12 mai, d'autres prétendent contraindre les collègues à exercer le télétravail depuis l'école et non leur domicile ! Contactez le SNUDI si des injonctions aussi stupides et dangereuses au regard de la situation sanitaire vous sont faites, contactez le SNUDI-FO.

Ce serait donc à nous d'organiser une garderie sans objectif pédagogique pour refaire redémarrer l'économie en jouant nos vies et celles de nos enfants ? 

Le SNUDI-FO n'accompagnera pas ce protocole, ni aujourd'hui, ni plus tard.

Face à cette décision mortifère, angoissante et mal préparée, le SNUDI-FO agit. Le SNUDI-FO

  • s'est adressé aux maires du département pour leur demander de ne pas engager leur responsabilité et celle des directeur-trices en ne rouvrant pas les écoles : lisez et faites circuler la lettre aux maires ici

  • met à votre disposition la fiche réglementaire. Tout manquement évident à la sécurité sanitaire doit être consigné, transmis à l'IEN par la voie hiérarchique et copie envoyée au SNUDI-FO (contact@snudifo62). Il faut remettre les IEN dans la chaîne hiérarchique ! 

C'est une première étape indispensable. La fiche est en page 3 du document. 

Accédez aux fiches ici. Ce registre doit être disponible dans votre école !

  • vous accompagnera, le cas échéant, dans une procédure de droit de retrait. Il s'agit d'une procédure très codifiée, ne vous passez pas du syndicat !

Se laver les mains : une injonction d'actualité bien comprise...les directeur-trices en première ligne.

D'entrée, le Covid-19 que nous contracterions sur notre lieu de travail ne sera pas considéré systématiquement comme maladie professionnelle. 

Celles et ceux qui subiraient des séquelles lourdes et des absences nombreuses ne seraient donc pas couvert-es par la maladie professionnelle. Le Ministère se lave les mains.

En rejetant sur les directeurs-trices et les maires la responsabilité de l'organisation du protocole sanitaire, toute la chaîne hiérarchique se dédouane d'éventuelles conséquences funestes.

La modification de la note de service de notre Dasen illustre parfaitement cela :

« les protocoles mis en œuvre en concertation avec les municipalités sont validés par l'IEN» devient : « les protocoles seront mis en œuvre avec la municipalité. Si des difficultés sont rencontrées, elles seront communiquées à l'IEN ».

C'est donc clair : les IEN ont obtenu qu'ils-elles ne soient pas les garant-es de ce protocole inapplicable. Nous comprenons parfaitement qu'eux-elles aussi revendiquent d'être tenu-es le plus à l'écart possible de ce capharnaüm dangereux.

Pour le SNUDI-FO, c'est une preuve supplémentaire que ce protocole est inapplicable et de nature à engager la responsabilité de celles et ceux qui le mettront en œuvre.

On cerne ainsi mieux ce que serait un statut de directeur-trice en cas de crise : l'ultime fusible d'une chaîne hiérarchique qui contraint et contrôle mais se déleste des responsabilités les plus lourdes: ce sont nos statuts qui volent en éclat.


 

Des maires sonnent l'alerte.

Conscients de l'irresponsabilité du gouvernement prêt à tous les sacrifices pour relancer la sacro-sainte économie, des maires de toute obédience politique refusent de rouvrir les écoles.

Dans notre département, la CALL (Communauté d'Agglomération Lens-Liévin, 36 communes et près de 250 000 habitants) a décidé de fermer les écoles. Bien sûr, les maires subissent les pressions de certains IEN pour ouvrir coûte que coûte, même si le coût, c'est notre santé. Des maires de communes rurales, en RPI ont également décidé de fermer. Ils mesurent l'impossibilité d'appliquer ce protocole.

Les 316 maires d’Île-de-France, dont celle de Paris, refusent d'ouvrir leurs écoles et demandent un report sine die pour les zones rouges. Ce sont des décisions empruntes de sagesse, qui visent à garantir notre sécurité et celle des usagers.


 

Mouvement intra 2020 : la zizanie.

Réduire les effectifs dans les hôpitaux a eu les conséquences qu'on a vues. Réduire les effectifs de nos collègues administratifs dans les DSDEN et Rectorats a également un impact.

Nous vous engageons à envoyer copie de votre fiche mouvement au SNUDI-FO même si le gouvernement dans sa folie destructrices des droits et des instances a supprimé les CAPD. Nous interviendrons sur toutes les remarques et contestations que vous voudriez émettre, ne restez pas seul-es.

Télé-RIS mercredi 6 à 9h30 via Skype.

Inscrivez-vous avant mardi 5 jusque 16h en communiquant le nom sous lequel vous êtes inscrit sur Skype voire votre avatar en cas d'homonymie. Pour une discussion efficace, le nombre de participant-es est limité.

Une question ?  Une information vous manque ? Adressez vous à vos délégué-es du SNUDI-FO !

Retrouvez nous sur notre site et sur Facebook !

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Prenez soin de vous et de vos proches.

Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.

Rappel : ce mail est envoyé via une liste modérée, ne pas utiliser la fonction « répondre » qui est inopérante.

N’hésitez pas à faire appel à vos élus du SNUDI-FO pour tout problème :

Pour la CAPD : Adam BRICARD, Tél. 06 13 77 43 84 / Lucie ROZANES, Tél. 06 86 45 00 25

Pour le CTSD : Jean-Paul ROZANES, Tél. 06 33 05 50 58

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Non à la réouverture des écoles, ce protocole est dangereux !

En l'état, le protocole de reprise du travail présenté par le ministère ne garantit pas une sécurité totale et les raisons en sont multiples, et entre autres:

> absence des masques FFP2, qui lors de l'épidémie de H1N1 devaient être distribués au personnels en cas de reprise de l'épidémie. Le Covid est bien plus virulent et dangereux. Comment se passer de ces masques ?

> Impossibilité de fait de contrôler le respect de la distanciation sociale chez les jeunes enfants. Pourquoi 10 enfants en crèche et 15 à l'école ?

Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

C'est dans ce contexte que les enseignant-es doivent reprendre leur classe, emmenant avec eux-elles leurs propres enfants puisqu'on nous explique que nous ne pourrons plus rester en télé-travail pour garder nos enfants.

Ce serait donc à nous et à nos enfants de payer l'incurie et l'incompétence du gouvernement, qui, averti dès janvier de ces risques, va mettre plus de 4 mois pour nous donner des masques non réglementaires, voire nous annoncer le 11 qu'il n'en a pas et de nous tourner vers les supermarchés.

Des IEN tentent de bourrer les classes, 15 élèves, tous niveaux, dès le 12 mai, d'autres prétendent contraindre les collègues à exercer le télétravail depuis l'école et non leur domicile ! Contactez le SNUDI si des injonctions aussi stupides et dangereuses au regard de la situation sanitaire vous sont faites, contactez le SNUDI-FO.

Ce serait donc à nous d'organiser une garderie sans objectif pédagogique pour refaire redémarrer l'économie en jouant nos vies et celles de nos enfants ? 

Le SNUDI-FO n'accompagnera pas ce protocole, ni aujourd'hui, ni plus tard.

Face à cette décision mortifère, angoissante et mal préparée, le SNUDI-FO agit. Le SNUDI-FO

  • s'est adressé aux maires du département pour leur demander de ne pas engager leur responsabilité et celle des directeur-trices en ne rouvrant pas les écoles : lisez et faites circuler la lettre aux maires ici

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C'est une première étape indispensable. La fiche est en page 3 du document. 

Accédez aux fiches ici. Ce registre doit être disponible dans votre école !

  • vous accompagnera, le cas échéant, dans une procédure de droit de retrait. Il s'agit d'une procédure très codifiée, ne vous passez pas du syndicat !

Se laver les mains : une injonction d'actualité bien comprise...les directeur-trices en première ligne.

D'entrée, le Covid-19 que nous contracterions sur notre lieu de travail ne sera pas considéré systématiquement comme maladie professionnelle. 

Celles et ceux qui subiraient des séquelles lourdes et des absences nombreuses ne seraient donc pas couvert-es par la maladie professionnelle. Le Ministère se lave les mains.

En rejetant sur les directeurs-trices et les maires la responsabilité de l'organisation du protocole sanitaire, toute la chaîne hiérarchique se dédouane d'éventuelles conséquences funestes.

La modification de la note de service de notre Dasen illustre parfaitement cela :

« les protocoles mis en œuvre en concertation avec les municipalités sont validés par l'IEN» devient : « les protocoles seront mis en œuvre avec la municipalité. Si des difficultés sont rencontrées, elles seront communiquées à l'IEN ».

C'est donc clair : les IEN ont obtenu qu'ils-elles ne soient pas les garant-es de ce protocole inapplicable. Nous comprenons parfaitement qu'eux-elles aussi revendiquent d'être tenu-es le plus à l'écart possible de ce capharnaüm dangereux.

Pour le SNUDI-FO, c'est une preuve supplémentaire que ce protocole est inapplicable et de nature à engager la responsabilité de celles et ceux qui le mettront en œuvre.

On cerne ainsi mieux ce que serait un statut de directeur-trice en cas de crise : l'ultime fusible d'une chaîne hiérarchique qui contraint et contrôle mais se déleste des responsabilités les plus lourdes: ce sont nos statuts qui volent en éclat.


 

Des maires sonnent l'alerte.

Conscients de l'irresponsabilité du gouvernement prêt à tous les sacrifices pour relancer la sacro-sainte économie, des maires de toute obédience politique refusent de rouvrir les écoles.

Dans notre département, la CALL (Communauté d'Agglomération Lens-Liévin, 36 communes et près de 250 000 habitants) a décidé de fermer les écoles. Bien sûr, les maires subissent les pressions de certains IEN pour ouvrir coûte que coûte, même si le coût, c'est notre santé. Des maires de communes rurales, en RPI ont également décidé de fermer. Ils mesurent l'impossibilité d'appliquer ce protocole.

Les 316 maires d’Île-de-France, dont celle de Paris, refusent d'ouvrir leurs écoles et demandent un report sine die pour les zones rouges. Ce sont des décisions empruntes de sagesse, qui visent à garantir notre sécurité et celle des usagers.


 

Mouvement intra 2020 : la zizanie.

Réduire les effectifs dans les hôpitaux a eu les conséquences qu'on a vues. Réduire les effectifs de nos collègues administratifs dans les DSDEN et Rectorats a également un impact.

Nous vous engageons à envoyer copie de votre fiche mouvement au SNUDI-FO même si le gouvernement dans sa folie destructrices des droits et des instances a supprimé les CAPD. Nous interviendrons sur toutes les remarques et contestations que vous voudriez émettre, ne restez pas seul-es.

Télé-RIS mercredi 6 à 9h30 via Skype.

Inscrivez-vous avant mardi 5 jusque 16h en communiquant le nom sous lequel vous êtes inscrit sur Skype voire votre avatar en cas d'homonymie. Pour une discussion efficace, le nombre de participant-es est limité.

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Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

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Rappel : ce mail est envoyé via une liste modérée, ne pas utiliser la fonction « répondre » qui est inopérante.

N’hésitez pas à faire appel à vos élus du SNUDI-FO pour tout problème :

Pour la CAPD : Adam BRICARD, Tél. 06 13 77 43 84 / Lucie ROZANES, Tél. 06 86 45 00 25

Pour le CTSD : Jean-Paul ROZANES, Tél. 06 33 05 50 58

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Vers un Ministère de la Garderie Nationale ?

Les crèches, l'école primaire, ses enseignant-es et ses élèves sont sacrifiés sur l'autel de l'économie et de la finance. Les collégiens de 3ème ne reprendront pas, l'année du brevet mais les 6èmes oui alors qu’ils ont 3 ans pour combler le temps du confinement. 

Le projet de déconfinement n'est pas social : il ne privilégie pas les zones en éducation prioritaire ou l'ASH. Il s'agit en fait de garder les jeunes enfants ne pouvant pas se garder seuls, rien de plus, rien de moins.

Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

Le projet de déconfinement permet aux patrons de contraindre les salarié-es à revenir travailler, les enfants étant « gardés ». Cette contrainte pèse sur nous également et pourrait nous priver du choix de scolariser ou pas nos propres enfants. L'égalité entre les citoyens est rompue. Notre secrétaire général Y.Veyrier a posé la question à Pénicaud qui n'a pas répondu.

Notons une fois de plus que les dernières informations du gouvernement étaient une vaste « fake new » avec un plan échelonné pour le retour des primaires sur 3 semaines et par demi-groupe qui s'est avéré contredit, comme c'était prévisible.

Très fort dans le domaine de la destruction (du Code du Travail, des retraites, de la liberté pédagogique...), ce gouvernement est incapable de construire des réponses cohérentes socialement et sanitairement efficaces en cas de crise.

La FNEC-FP-FO a lancé une procédure d'alerte lors du CHSCT ministériel permettant aux personnels d'exercer leur droit de retrait le cas échéant.

Lire ici la procédure d'alerte

Lire ici les premières analyses suite aux annonces du 1er ministre

Dernière minute : le maire de Liévin refuserait d'ouvrir les écoles de sa commune (information à confirmer)


 

Une organisation qui pèse sur les enseignant-es.

En rejetant l'organisation du déconfinement à « l'échelon local » sur les enseignant-es, la chaîne hiérarchique s'exonère des responsabilités pour lesquelles elle est rémunérée et son rôle se restreint au contrôle et à la contrainte.

C'est ainsi qu'on va faire reposer sur les directeur-trices et leurs équipes la responsabilité de l'accueil des élèves en toute sécurité, l'évaluation de la situation sanitaire, et en faire les boucs émissaires en cas de problème.

Dernière minute : une nouvelle forme du Covid semble s'attaquer aux jeunes enfants de 5 à 10 ans, le gouvernement doit revoir absolument sa copie sur la question de la réouverture des écoles ! Nous ne voulons pas endosser la responsabilité de la reprise si cette information est confirmée !

Lire cette nouvelle info ici : France Info

En faisant reprendre les élèves sur la base du volontariat, ce sont les parents qui doivent estimer si les conditions sanitaires sont remplies. Va-t-il nous falloir travailler une double journée pour ceux qui seront à l'école et ceux qui n'y seront pas ? Pour le SNUDI-FO, c'est inenvisageable.

Déjà 52 000 signatures à notre pétition : ajoutez la vôtre ! Pas de reprise sans garantie !


 

Enquêtes intrusives et personnels à risque(s).

Les enquêtes se multiplient pour savoir qui sera présent-e dans les écoles le 11.

Réglementairement, seuls les médecins de prévention sont habilités à enquêter et poser des questions sur votre santé, celle de vos enfants, de votre conjoint-e.

Vous pouvez indiquer que vous êtes personnel à risque mais ne remplissez pas les colonnes « observation », vous n'avez pas à divulguer à qui que ce soit, hors médecine de prévention, les raisons pour lesquelles vous êtes « personnel à risque ». Non au traçage !


 

Un avertissement venu de l'Ariège.

Dans le genre traçage, le DASEN de l'Ariège a demandé à ses IEN de constituer un fichier des enseignant-es les plus méritant-es lors du confinement et des autres.

Des fiches qui permettront de « garder mémoire nominative des engagements remarquables et remarqués ; l’inverse est aussi vrai… » (citation)

A l'inverse des annonces du Ministre Blanquer assurant bienveillance et recours au volontariat, nos collègues de l'Ariège pourraient ainsi se retrouver fichés au mépris des possibilités individuelles d'assurer le suivi à distance (maladie, garde d'enfants, disponibilité de matériel informatique, qualité de la connexion domestique, parents isolés...)

Certain-es utilisent donc la possibilité de constituer fichiers et bases de données. Pour les utiliser lors des rendez-vous de carrière ou de procédures de licenciement déguisées en ruptures conventionnelles ?

Rien de tel dans notre département mais nous vous invitons à nous faire remonter toute enquête, question ou questionnaire qui vous paraît inutile ou de nature à constituer un fichier.

Les méthodes managériales de la « start-up nation » nuisent gravement au service public et à ses agents. Ce sont ces méthodes néo-libérales brutales et hostiles aux fonctionnaires qui ont fait de la France un des pays les plus touchés par le virus.

Le SNUDI-FO s'engage pour que nos droits, nos statuts et l'obligation faite à notre employeur de garantir notre sécurité ne soient pas définitivement pulvérisés sous couvert d'urgence sanitaire.

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Prenez soin de vous et de vos proches.

Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.

Rappel : ce mail est envoyé via une liste modérée, ne pas utiliser la fonction « répondre » qui est inopérante.

N’hésitez pas à faire appel à vos élus du SNUDI-FO pour tout problème :

Pour la CAPD : Adam BRICARD, Tél. 06 13 77 43 84 / Lucie ROZANES, Tél. 06 86 45 00 25

Pour le CTSD : Jean-Paul ROZANES, Tél. 06 33 05 50 58

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Vers un Ministère de la Garderie Nationale ?

Les crèches, l'école primaire, ses enseignant-es et ses élèves sont sacrifiés sur l'autel de l'économie et de la finance. Les collégiens de 3ème ne reprendront pas, l'année du brevet mais les 6èmes oui alors qu’ils ont 3 ans pour combler le temps du confinement. 

Le projet de déconfinement n'est pas social : il ne privilégie pas les zones en éducation prioritaire ou l'ASH. Il s'agit en fait de garder les jeunes enfants ne pouvant pas se garder seuls, rien de plus, rien de moins.

Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

Le projet de déconfinement permet aux patrons de contraindre les salarié-es à revenir travailler, les enfants étant « gardés ». Cette contrainte pèse sur nous également et pourrait nous priver du choix de scolariser ou pas nos propres enfants. L'égalité entre les citoyens est rompue. Notre secrétaire général Y.Veyrier a posé la question à Pénicaud qui n'a pas répondu.

Notons une fois de plus que les dernières informations du gouvernement étaient une vaste « fake new » avec un plan échelonné pour le retour des primaires sur 3 semaines et par demi-groupe qui s'est avéré contredit, comme c'était prévisible.

Très fort dans le domaine de la destruction (du Code du Travail, des retraites, de la liberté pédagogique...), ce gouvernement est incapable de construire des réponses cohérentes socialement et sanitairement efficaces en cas de crise.

La FNEC-FP-FO a lancé une procédure d'alerte lors du CHSCT ministériel permettant aux personnels d'exercer leur droit de retrait le cas échéant.

Lire ici la procédure d'alerte

Lire ici les premières analyses suite aux annonces du 1er ministre

Dernière minute : le maire de Liévin refuserait d'ouvrir les écoles de sa commune (information à confirmer)


 

Une organisation qui pèse sur les enseignant-es.

En rejetant l'organisation du déconfinement à « l'échelon local » sur les enseignant-es, la chaîne hiérarchique s'exonère des responsabilités pour lesquelles elle est rémunérée et son rôle se restreint au contrôle et à la contrainte.

C'est ainsi qu'on va faire reposer sur les directeur-trices et leurs équipes la responsabilité de l'accueil des élèves en toute sécurité, l'évaluation de la situation sanitaire, et en faire les boucs émissaires en cas de problème.

Dernière minute : une nouvelle forme du Covid semble s'attaquer aux jeunes enfants de 5 à 10 ans, le gouvernement doit revoir absolument sa copie sur la question de la réouverture des écoles ! Nous ne voulons pas endosser la responsabilité de la reprise si cette information est confirmée !

Lire cette nouvelle info ici : France Info

En faisant reprendre les élèves sur la base du volontariat, ce sont les parents qui doivent estimer si les conditions sanitaires sont remplies. Va-t-il nous falloir travailler une double journée pour ceux qui seront à l'école et ceux qui n'y seront pas ? Pour le SNUDI-FO, c'est inenvisageable.

Déjà 52 000 signatures à notre pétition : ajoutez la vôtre ! Pas de reprise sans garantie !


 

Enquêtes intrusives et personnels à risque(s).

Les enquêtes se multiplient pour savoir qui sera présent-e dans les écoles le 11.

Réglementairement, seuls les médecins de prévention sont habilités à enquêter et poser des questions sur votre santé, celle de vos enfants, de votre conjoint-e.

Vous pouvez indiquer que vous êtes personnel à risque mais ne remplissez pas les colonnes « observation », vous n'avez pas à divulguer à qui que ce soit, hors médecine de prévention, les raisons pour lesquelles vous êtes « personnel à risque ». Non au traçage !


 

Un avertissement venu de l'Ariège.

Dans le genre traçage, le DASEN de l'Ariège a demandé à ses IEN de constituer un fichier des enseignant-es les plus méritant-es lors du confinement et des autres.

Des fiches qui permettront de « garder mémoire nominative des engagements remarquables et remarqués ; l’inverse est aussi vrai… » (citation)

A l'inverse des annonces du Ministre Blanquer assurant bienveillance et recours au volontariat, nos collègues de l'Ariège pourraient ainsi se retrouver fichés au mépris des possibilités individuelles d'assurer le suivi à distance (maladie, garde d'enfants, disponibilité de matériel informatique, qualité de la connexion domestique, parents isolés...)

Certain-es utilisent donc la possibilité de constituer fichiers et bases de données. Pour les utiliser lors des rendez-vous de carrière ou de procédures de licenciement déguisées en ruptures conventionnelles ?

Rien de tel dans notre département mais nous vous invitons à nous faire remonter toute enquête, question ou questionnaire qui vous paraît inutile ou de nature à constituer un fichier.

Les méthodes managériales de la « start-up nation » nuisent gravement au service public et à ses agents. Ce sont ces méthodes néo-libérales brutales et hostiles aux fonctionnaires qui ont fait de la France un des pays les plus touchés par le virus.

Le SNUDI-FO s'engage pour que nos droits, nos statuts et l'obligation faite à notre employeur de garantir notre sécurité ne soient pas définitivement pulvérisés sous couvert d'urgence sanitaire.

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Prenez soin de vous et de vos proches.

Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.

Rappel : ce mail est envoyé via une liste modérée, ne pas utiliser la fonction « répondre » qui est inopérante.

N’hésitez pas à faire appel à vos élus du SNUDI-FO pour tout problème :

Pour la CAPD : Adam BRICARD, Tél. 06 13 77 43 84 / Lucie ROZANES, Tél. 06 86 45 00 25

Pour le CTSD : Jean-Paul ROZANES, Tél. 06 33 05 50 58

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Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

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Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

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L'école n'est pas la garderie du MEDEF !

Roux-de Bézieux, patron du MEDEF, s'illustre tristement depuis le confinement. D'abord en appelant de ses vœux une démocratie plus coercitive, à l'image de ce qui se passe en Chine pour faire appliquer le confinement (Ouest-France, 25 mars).

Ensuite en multipliant les voyages entre Paris et son manoir du Croisic (id), violant sans vergogne le confinement.

Finalement, il préconise le démantèlement total du Code du Travail, en demandant aux catégories sociales les plus éprouvées de travailler encore plus.

Il est aujourd'hui celui qui souffle à l'oreille du gouvernement en préconisant une sortie du confinement rapide.

Bien sûr, il faudra garder les enfants, lesquels deviendront le principal vecteur épidémique. Pour preuve, l'enseignement supérieur en a fini avec l'année scolaire en présentiel: les étudiants peuvent « se garder » seuls …

Évidemment, on nous met en danger sciemment puisqu'on interdit dans le même temps la réouverture des restaurants, salles de sport...

C'est la vision de l'école de ce gouvernement : un outil au service du MEDEF et les intérêts privés alors qu'hier le sinistre record de morts du Covid a été battu.

La FNEC-FP-FO engage d'ores et déjà celles et ceux qui estimeront ne pas être en sécurité lors de la reprise à faire valoir leur droit de retrait.

Notre fédération a aussi déposé un préavis de grève jusqu'au 30 mai.

Lire le communiqué de notre fédération ici


 

Nos vies et notre santé d'abord.

Aucune reprise ne pourra se faire sans masques, sans savon ou gel hydroalcoolique, sans gants, sans protection digne de ce nom, sans nettoyage des locaux avec des produits adaptés.

Aucune reprise ne pourra se faire non plus sans dépistage massif.

Comment planifier l'accueil de classes complètes ou partielles, de petits de 2 ou 3 ans (dont certains ont été terrorisés par la vision de leur maîtresse avec un masque), le fonctionnement des transports scolaires, la restauration collective, les garderies, la reprise des élèves à la sortie...Autant de questions qui restent sans réponse.

Les irresponsables d'hier peuvent-ils devenir les garants de notre santé aujourd'hui ? Le doute est légitime.

Notre déclaration au Comité Hygiène et Sécurité Ministériel


 

Direction : en vacances !

Et puis quoi encore ?

Le temps de la bienveillance est-il révolu ? Après avoir reçu louanges et remerciements, les enquêtes semblent continuer durant les vacances.

Prenons acte du message de Mme Cabuil, Rectrice « prenez un peu de repos ! ». Un peu, c'est deux semaines durant lesquelles nombre d'entre nous, directeur-trices ou adjoint-es vont préparer leur classe "distancielle".

Le premier repos, après avoir passé pour la plupart d'entre nous, de longues heures devant des écrans, c'est le droit à la déconnexion.

Adressez vous à vos délégué-es du SNUDI-FO en cas de problème.


 

Les jours heureux... l'imposture télévisée.

L'allocution présidentielle contenait en sa fin l'étonnant « nous retrouverons les jours heureux ».

Le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) s'appelait à l'origine « les jours heureux ». Il mettait en place la retraite par répartition, un service public indépendant, l'indemnisation du chômage, la Sécu...

C'est précisément tout ce que ce gouvernement veut détruire reprenant à son compte une fois encore l'idée du MEDEF. (Denis Kessler, vice-président du MEDEF en octobre 2007 : "il s'agit de défaire méthodiquement le programme du CNR", revue Challenges)

Chef de l’État ou ministre du gouvernement précédent, E. Macron a continué et accentué la casse du service public engagée par ses prédécesseurs.

De l'hôpital au lycée en passant par les préfectures, aucun service de l’État n'a échappé à la folie destructrice néo-libérale.

L'actuel président a été l'instigateur de la loi El Khomri, il a voulu la loi Dussopt qui désosse la Fonction Publique, il a voulu la casse du système de retraite par répartition, et le prochain chantier reste la privatisation de la Sécurité Sociale.

Qu'il reprenne aujourd'hui à son compte ce que nos prédécesseurs ont créé, ce que nous défendons depuis toujours est scandaleux.

IL N'Y A PAS DE REPUBLIQUE SANS SERVICE PUBLIC reste le leitmotiv de Force Ouvrière.

Pour défendre la Fonction Publique, les conquêtes sociales, notre statut, il y a Force Ouvrière.

Dégel du point d'indice pour toutes et tous.

Création de postes à hauteur des besoins.

Une vraie médecine du travail.

Abandon de la loi scélérate sur les retraites.

A l'heure où les économistes annoncent une baisse du PIB de 6 à 8 %, on mesure quel serait l'impact sur nos retraites de cette baisse. (rappel : le projet de loi prévoit de limiter la masse des retraites à 13,8% du PIB, quels que soient le nombre de retraités et la valeur du PIB)


 

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Vous pouvez compter sur le SNUDI-FO !

Vos délégué-es de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition y compris durant les vacances.

Prenez soin de vous et de vos proches.


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L'école n'est pas la garderie du MEDEF !

Roux-de Bézieux, patron du MEDEF, s'illustre tristement depuis le confinement. D'abord en appelant de ses vœux une démocratie plus coercitive, à l'image de ce qui se passe en Chine pour faire appliquer le confinement (Ouest-France, 25 mars).

Ensuite en multipliant les voyages entre Paris et son manoir du Croisic (id), violant sans vergogne le confinement.

Finalement, il préconise le démantèlement total du Code du Travail, en demandant aux catégories sociales les plus éprouvées de travailler encore plus.

Il est aujourd'hui celui qui souffle à l'oreille du gouvernement en préconisant une sortie du confinement rapide.

Bien sûr, il faudra garder les enfants, lesquels deviendront le principal vecteur épidémique. Pour preuve, l'enseignement supérieur en a fini avec l'année scolaire en présentiel: les étudiants peuvent « se garder » seuls …

Évidemment, on nous met en danger sciemment puisqu'on interdit dans le même temps la réouverture des restaurants, salles de sport...

C'est la vision de l'école de ce gouvernement : un outil au service du MEDEF et les intérêts privés alors qu'hier le sinistre record de morts du Covid a été battu.

La FNEC-FP-FO engage d'ores et déjà celles et ceux qui estimeront ne pas être en sécurité lors de la reprise à faire valoir leur droit de retrait.

Notre fédération a aussi déposé un préavis de grève jusqu'au 30 mai.

Lire le communiqué de notre fédération ici


 

Nos vies et notre santé d'abord.

Aucune reprise ne pourra se faire sans masques, sans savon ou gel hydroalcoolique, sans gants, sans protection digne de ce nom, sans nettoyage des locaux avec des produits adaptés.

Aucune reprise ne pourra se faire non plus sans dépistage massif.

Comment planifier l'accueil de classes complètes ou partielles, de petits de 2 ou 3 ans (dont certains ont été terrorisés par la vision de leur maîtresse avec un masque), le fonctionnement des transports scolaires, la restauration collective, les garderies, la reprise des élèves à la sortie...Autant de questions qui restent sans réponse.

Les irresponsables d'hier peuvent-ils devenir les garants de notre santé aujourd'hui ? Le doute est légitime.

Notre déclaration au Comité Hygiène et Sécurité Ministériel


 

Direction : en vacances !

Et puis quoi encore ?

Le temps de la bienveillance est-il révolu ? Après avoir reçu louanges et remerciements, les enquêtes semblent continuer durant les vacances.

Prenons acte du message de Mme Cabuil, Rectrice « prenez un peu de repos ! ». Un peu, c'est deux semaines durant lesquelles nombre d'entre nous, directeur-trices ou adjoint-es vont préparer leur classe "distancielle".

Le premier repos, après avoir passé pour la plupart d'entre nous, de longues heures devant des écrans, c'est le droit à la déconnexion.

Adressez vous à vos délégué-es du SNUDI-FO en cas de problème.


 

Les jours heureux... l'imposture télévisée.

L'allocution présidentielle contenait en sa fin l'étonnant « nous retrouverons les jours heureux ».

Le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) s'appelait à l'origine « les jours heureux ». Il mettait en place la retraite par répartition, un service public indépendant, l'indemnisation du chômage, la Sécu...

C'est précisément tout ce que ce gouvernement veut détruire reprenant à son compte une fois encore l'idée du MEDEF. (Denis Kessler, vice-président du MEDEF en octobre 2007 : "il s'agit de défaire méthodiquement le programme du CNR", revue Challenges)

Chef de l’État ou ministre du gouvernement précédent, E. Macron a continué et accentué la casse du service public engagée par ses prédécesseurs.

De l'hôpital au lycée en passant par les préfectures, aucun service de l’État n'a échappé à la folie destructrice néo-libérale.

L'actuel président a été l'instigateur de la loi El Khomri, il a voulu la loi Dussopt qui désosse la Fonction Publique, il a voulu la casse du système de retraite par répartition, et le prochain chantier reste la privatisation de la Sécurité Sociale.

Qu'il reprenne aujourd'hui à son compte ce que nos prédécesseurs ont créé, ce que nous défendons depuis toujours est scandaleux.

IL N'Y A PAS DE REPUBLIQUE SANS SERVICE PUBLIC reste le leitmotiv de Force Ouvrière.

Pour défendre la Fonction Publique, les conquêtes sociales, notre statut, il y a Force Ouvrière.

Dégel du point d'indice pour toutes et tous.

Création de postes à hauteur des besoins.

Une vraie médecine du travail.

Abandon de la loi scélérate sur les retraites.

A l'heure où les économistes annoncent une baisse du PIB de 6 à 8 %, on mesure quel serait l'impact sur nos retraites de cette baisse. (rappel : le projet de loi prévoit de limiter la masse des retraites à 13,8% du PIB, quels que soient le nombre de retraités et la valeur du PIB)


 

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Vous pouvez compter sur le SNUDI-FO !

Vos délégué-es de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition y compris durant les vacances.

Prenez soin de vous et de vos proches.


Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.

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Vacances apprenantes : encore culpabiliser l'Ecole et ses enseignant-es !

Dans la logique du « en même temps » qui permet de dire dans une même phrase tout et son contraire, le Ministère lance les « vacances apprenantes ».

La crise sanitaire permet de se rendre compte que l'hôpital a été sacrifié sur l'autel de la rentabilité.

La crise sanitaire permet à la hiérarchie de se rendre compte que 15% des français vivent sous le seuil de pauvreté (un peu plus de 20% dans le Pas-de-Calais, cinquième département le plus pauvre de France métropolitaine selon l'INSEE). Avec bien sûr les conséquences pour nos élèves et leurs familles : fracture numérique, difficultés d'accompagnement...

Le travail durant les vacances ne résoudra pas précarité et fracture numérique !

La formulation "ne laissons personne au bord du chemin" vise à nous culpabiliser alors que depuis 4 semaines chacun se démène avec son matériel personnel et sa situation particulière, parfois difficile.

Ce genre de pratique culpabilisante est tout bonnement scandaleux !

L’École et ses enseignant-es doivent-ils (encore) résoudre un problème qu'ils n'ont pas créé qui vient des injustices des politiques publiques ?

Creuser le fossé : c'est tout ce que peuvent permettre les « vacances apprenantes ».

Nos revendications restent prégnantes: des postes, des politiques publiques justes, des moyens de travailler avec des classes moins chargées, le respect de la liberté pédagogique.

En cas de pression, n'hésitez pas à contacter vos délégués SNUDI-FO, y compris durant les vacances.


 

Direction : encore une promesse qui vole en éclat.

En hiver, le Ministre promet le gel des enquêtes, c'est de saison. Mais au printemps, c'est le dégel...

Le temps des promesses est révolu: certain-es ont pu croire que les conditions de travail des directeur-trices constituaient une préoccupation pour notre Ministère.

Hélas non. La crise sanitaire est non seulement une aubaine pour la déréglementation, mais elle est aussi génératrice d'enquêtes souvent chronophages et d'une utilité toute relative.

Histoire de s'assurer que les directeur-trices sont bien au travail...

Ces enquêtes ne peuvent pas avoir de caractère réglementaire.

Quand il s'agit de gérer les coups durs, on renvoie immédiatement à l'échelon local : toute la responsabilité pèse alors sur les directeur-trices. Les directeur-trices sont donc aptes à juger lesquelles de ces enquêtes sont indispensables à la bonne marche de l'école et lesquelles constituent une charge de travail inutile.

Lire le communiqué du SNUDI-FO ici

CTSD

Au CTM (Comité Technique Ministériel), les représentants Force Ouvrière n'ont cessé de réclamer l'abandon des fermetures, d'autant plus que la crise du Covid-19 nécessitera des moyens à la rentrée 2020.

Le Pas-de-Calais devait souffrir d'un retrait de 53 postes. Il n'y aura en fait aucun retrait d'emploi.

Néanmoins, les ouvertures à un endroit devront être compensées par des fermetures ailleurs. Ce n'est donc pas un abandon total des fermetures.

Nous avons été partiellement entendus. Partiellement, puisque le maintien n'améliorera pas la situation du remplacement, par exemple, qui a été très difficile cet hiver. Nous demandions l'abandon des fermetures.

Affaire à suivre aussi l'année prochaine: paierons-nous cash cette « largesse » en septembre 2021 ?

Le CTSD se tient le 17 avril. Vous en retrouverez le compte-rendu sur notre site.

Lire le communiqué "postes" ici

Force Ouvrière s'adresse à la Rectrice: nos revendications sont légitimes.

Une visioconférence s'est tenue avec la Rectrice jeudi 3 avril. Le SNUDI-FO a transmis à la Rectrice nombre de remontées de terrain et de revendications.

La Rectrice a reconnu qu'elles étaient légitimes et que certaines consignes posaient problème :

  • divulgation des numéros de téléphone des directeur-trices et/ou adjoint-es

  • la connexion depuis des outils personnels

  • la fracture numérique dans certaines familles...

La position du SNUDI-FO reste la même : on fait ce qu'on peut, quand on le peut, avec les moyens dont on dispose.

Nul-le n'est tenu-e de communiquer avec son téléphone personnel, de devoir divulguer son numéro pour recevoir des SMS. Ce serait exposer inutilement les personnels au harcèlement, aux coups de fils impromptus hors temps de travail.

En cas de doute, de question, de consignes abusives, adressez-vous à vos délégué-es du SNUDI-FO.

Vos délégué-es de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition y compris durant les vacances.

Les vacances militantes !

Prenez soin de vous et de vos proches.


Adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.

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Vacances apprenantes : encore culpabiliser l'Ecole et ses enseignant-es !

Dans la logique du « en même temps » qui permet de dire dans une même phrase tout et son contraire, le Ministère lance les « vacances apprenantes ».

La crise sanitaire permet de se rendre compte que l'hôpital a été sacrifié sur l'autel de la rentabilité.

La crise sanitaire permet à la hiérarchie de se rendre compte que 15% des français vivent sous le seuil de pauvreté (un peu plus de 20% dans le Pas-de-Calais, cinquième département le plus pauvre de France métropolitaine selon l'INSEE). Avec bien sûr les conséquences pour nos élèves et leurs familles : fracture numérique, difficultés d'accompagnement...

Le travail durant les vacances ne résoudra pas précarité et fracture numérique !

La formulation "ne laissons personne au bord du chemin" vise à nous culpabiliser alors que depuis 4 semaines chacun se démène avec son matériel personnel et sa situation particulière, parfois difficile.

Ce genre de pratique culpabilisante est tout bonnement scandaleux !

L’École et ses enseignant-es doivent-ils (encore) résoudre un problème qu'ils n'ont pas créé qui vient des injustices des politiques publiques ?

Creuser le fossé : c'est tout ce que peuvent permettre les « vacances apprenantes ».

Nos revendications restent prégnantes: des postes, des politiques publiques justes, des moyens de travailler avec des classes moins chargées, le respect de la liberté pédagogique.

En cas de pression, n'hésitez pas à contacter vos délégués SNUDI-FO, y compris durant les vacances.


 

Direction : encore une promesse qui vole en éclat.

En hiver, le Ministre promet le gel des enquêtes, c'est de saison. Mais au printemps, c'est le dégel...

Le temps des promesses est révolu: certain-es ont pu croire que les conditions de travail des directeur-trices constituaient une préoccupation pour notre Ministère.

Hélas non. La crise sanitaire est non seulement une aubaine pour la déréglementation, mais elle est aussi génératrice d'enquêtes souvent chronophages et d'une utilité toute relative.

Histoire de s'assurer que les directeur-trices sont bien au travail...

Ces enquêtes ne peuvent pas avoir de caractère réglementaire.

Quand il s'agit de gérer les coups durs, on renvoie immédiatement à l'échelon local : toute la responsabilité pèse alors sur les directeur-trices. Les directeur-trices sont donc aptes à juger lesquelles de ces enquêtes sont indispensables à la bonne marche de l'école et lesquelles constituent une charge de travail inutile.

Lire le communiqué du SNUDI-FO ici

CTSD

Au CTM (Comité Technique Ministériel), les représentants Force Ouvrière n'ont cessé de réclamer l'abandon des fermetures, d'autant plus que la crise du Covid-19 nécessitera des moyens à la rentrée 2020.

Le Pas-de-Calais devait souffrir d'un retrait de 53 postes. Il n'y aura en fait aucun retrait d'emploi.

Néanmoins, les ouvertures à un endroit devront être compensées par des fermetures ailleurs. Ce n'est donc pas un abandon total des fermetures.

Nous avons été partiellement entendus. Partiellement, puisque le maintien n'améliorera pas la situation du remplacement, par exemple, qui a été très difficile cet hiver. Nous demandions l'abandon des fermetures.

Affaire à suivre aussi l'année prochaine: paierons-nous cash cette « largesse » en septembre 2021 ?

Le CTSD se tient le 17 avril. Vous en retrouverez le compte-rendu sur notre site.

Lire le communiqué "postes" ici

Force Ouvrière s'adresse à la Rectrice: nos revendications sont légitimes.

Une visioconférence s'est tenue avec la Rectrice jeudi 3 avril. Le SNUDI-FO a transmis à la Rectrice nombre de remontées de terrain et de revendications.

La Rectrice a reconnu qu'elles étaient légitimes et que certaines consignes posaient problème :

  • divulgation des numéros de téléphone des directeur-trices et/ou adjoint-es

  • la connexion depuis des outils personnels

  • la fracture numérique dans certaines familles...

La position du SNUDI-FO reste la même : on fait ce qu'on peut, quand on le peut, avec les moyens dont on dispose.

Nul-le n'est tenu-e de communiquer avec son téléphone personnel, de devoir divulguer son numéro pour recevoir des SMS. Ce serait exposer inutilement les personnels au harcèlement, aux coups de fils impromptus hors temps de travail.

En cas de doute, de question, de consignes abusives, adressez-vous à vos délégué-es du SNUDI-FO.

Vos délégué-es de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition y compris durant les vacances.

Les vacances militantes !

Prenez soin de vous et de vos proches.


Adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.

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Notre santé d'abord !

Pas de République sans Service Public. C'était le leitmotiv de Force Ouvrière lors des élections professionnelles de 2014 au terme desquelles FO restait première organisation de la Fonction Publique d’État.

Ce slogan revendicatif sonnait comme un avertissement, qui hélas n'a été entendu par aucun gouvernement.

Aujourd'hui les « premiers de corvées » : soignant-es, agents d'entretien hospitaliers, postiers, enseignant-es, salarié-es de la grande distribution, « la France du SMIC » comme l'appelle Lenglet l'économiste cathodique, est envoyée au casse-pipe sans protection, sans dépistage. Masques inutiles hier (il n'y en avait pas), obligatoires demain (il y en aura peut-être), le gouvernement court sans ligne directrice comme un canard sans tête.

La Fédération FO de l'enseignement exige masques homologués, serviettes jetables, gel hydro-alcoolique ou savon et nettoyage des locaux toutes les deux heures dans le cas d'accueil d'enfants de soignant-es ou autres catégories concernées. Elle exige aussi le dépistage systématique chez ces personnels comme le préconise l'OMS.

Aujourd'hui le dépistage "ne servirait à rien". Évidemment, on n'a pas de test. Demain, sera-t-il lui aussi obligatoire ?

Lire à droite de la page l'avis émis par FO et adopté par FO / FSU

Nous exigeons aussi une rationalisation des déplacements et des appels de volontaires. Un cas nous a été rapporté : il était question d'envoyer deux enseignantes pour accueillir un élève !

De tels dysfonctionnements doivent nous être rapportés afin que nous en informions le DASEN ! Volontaires, oui ! Utilisé-es sans discernement, non !

CTSD / Carte Scolaire

Le SNUDI-FO 62 a interpellé les autorités sur la question des suppressions de postes et du nécessaire report des CTSD.

Le groupe de travail est prévu le 10 avril, le CTSD entérinant les ouvertures / fermetures le 17 avril, en visioconférence, bien entendu.

Il est encore temps pour télécharger la fiche de suivi de votre école ici

A l'heure où ni les collègues, ni es parents, ni les maires ne sont joignables, il est impossible de supprimer des postes pour Force Ouvrière.

D'autre part, les représentants des organisations syndicales ne peuvent faire un travail aussi efficace de défense des écoles par visioconférence et sans pouvoir rencontrer les collègues.

Pour finir, il est évident que nos élèves auront besoin de tous les moyens disponibles pour la rentrée 2021 après la période de fermeture des écoles.

L'abandon des fermetures pour les municipalités de moins de 5000 habitants doit être généralisé !

Communiqué fédéral ici

Effet d'aubaine.

Par temps de Corona, que croyez-vous qu'il arrivât ?

Premier temps : le Code du Travail démantelé. La « loi sanitaire » qui permet de légiférer de manière anti-démocratique porte le temps de travail dans certains secteurs à 60 heures et les congés ou RTT peuvent être imposés durant le confinement. Cette loi peut rester en vigueur jusque fin décembre 2020 « si les circonstances l'exigent » ! Le fait du Prince !

Deuxième temps : une note indique que les instances (CAP, CTSD) peuvent réglementairement se tenir en visioconférence, rendant extrêmement compliquée l'intervention des syndicats pour préserver les postes.

Troisième temps : le bac est liquidé au profit du contrôle continu. FO est opposée à ce bac local qui ne pèsera pas la même chose en fonction de l'établissement d'obtention et qui organise de fait un tri social.

Lire ici le communiqué fédéral

Ceux qui appellent aujourd'hui à l'unité nationale sont les mêmes qui en catimini détruisent un peu plus les droits, les statuts et la représentation du personnel. Les revendications restent intactes et plus que jamais d'actualité.

Remédiation pendant les vacances ? Tout le monde a besoin de souffler !

Celles et ceux qui parmi nous préparent, corrigent et élaborent quotidiennement des travaux adaptés en fonction des élèves, de leurs besoin, de leurs possibilités matérielles, de la disponibilté de laurs parents le savent : le travail est fait et il est chronophage.

Les directrices et directeurs qui quotidiennement répondent aux parents, aux IEN, aux enquêtes parfois inutiles aux visioconférences sans connexion ne sont pas en vacances contrairement à ce que croit S. N'Diaye.

Les CPC qui multiplient les idées d'activité, les propositions de séquence et autres sitographies utiles pour nous faire gagner du temps sont au travail !

Les élèves enfin, placés dans une situation anxiogène et inédite, tributaires de matériel et de la disponibilité de leurs parents doivent pouvoir se reposer.

Cette proposition ministérielle marque le caractère définitivement « hors-sol » de la hiérarchie qui ignore la réalité du travail des enseignant-es, quel que soit leur poste, et la réalité de la vie des familles de salarié-es les plus modestes ou les plus exposé-es.

Communiqué intersyndical ici

CUI / AESH

Dans certains départements, les Recteurs ou DASEN profitent de la crise sanitaire pour ne pas renouveler les contrats des AESH.

Notre département échappe à ce passage en force inadmissible. N'hésitez pas à faire appel au SNUDI-FO en cas de problème.

Stages

Un des scenarii possibles est la réouverture des écoles le 4 mai indiquait le Ministre...Rien n'est moins sûr. Cependant, nous nous devons de nous tenir prêts si cette date s'avérait tenable.

Si certains de nos stages sont supprimés, y compris celui d'Arras les 4 et 5 mai (même dans le meilleur des cas, nous doutons que la reprise de la classe se fasse en stage et que les locaux soient immédiatement disponibles), d'autres restent accessibles sous réserve de réouverture des écoles, évidemment.

Attention : il faut informer votre IEN un mois à l'avance ! Inscription en laissant vos numéro et courriel au 06.13.77.43.84

  • connaître ses droits

à Calais les lundi 18 et mardi 19 mai, à l'Union Locale FO de Calais

à Saint-Omer les lundi 18 et mardi 19 juin, à la Bourse du Travail

  • direction : les dangers d'un statut

à Calais le lundi 11 mai, à l'Union Locale FO de Calais

à Lens le mardi 12 mai, à l'Union Départementale FO de Lens

à Saint-Omer le vendredi 15 mai, à la Bourse du Travail

Lire la suite Lire la suite

Notre santé d'abord !

Pas de République sans Service Public. C'était le leitmotiv de Force Ouvrière lors des élections professionnelles de 2014 au terme desquelles FO restait première organisation de la Fonction Publique d’État.

Ce slogan revendicatif sonnait comme un avertissement, qui hélas n'a été entendu par aucun gouvernement.

Aujourd'hui les « premiers de corvées » : soignant-es, agents d'entretien hospitaliers, postiers, enseignant-es, salarié-es de la grande distribution, « la France du SMIC » comme l'appelle Lenglet l'économiste cathodique, est envoyée au casse-pipe sans protection, sans dépistage. Masques inutiles hier (il n'y en avait pas), obligatoires demain (il y en aura peut-être), le gouvernement court sans ligne directrice comme un canard sans tête.

La Fédération FO de l'enseignement exige masques homologués, serviettes jetables, gel hydro-alcoolique ou savon et nettoyage des locaux toutes les deux heures dans le cas d'accueil d'enfants de soignant-es ou autres catégories concernées. Elle exige aussi le dépistage systématique chez ces personnels comme le préconise l'OMS.

Aujourd'hui le dépistage "ne servirait à rien". Évidemment, on n'a pas de test. Demain, sera-t-il lui aussi obligatoire ?

Lire à droite de la page l'avis émis par FO et adopté par FO / FSU

Nous exigeons aussi une rationalisation des déplacements et des appels de volontaires. Un cas nous a été rapporté : il était question d'envoyer deux enseignantes pour accueillir un élève !

De tels dysfonctionnements doivent nous être rapportés afin que nous en informions le DASEN ! Volontaires, oui ! Utilisé-es sans discernement, non !

CTSD / Carte Scolaire

Le SNUDI-FO 62 a interpellé les autorités sur la question des suppressions de postes et du nécessaire report des CTSD.

Le groupe de travail est prévu le 10 avril, le CTSD entérinant les ouvertures / fermetures le 17 avril, en visioconférence, bien entendu.

Il est encore temps pour télécharger la fiche de suivi de votre école ici

A l'heure où ni les collègues, ni es parents, ni les maires ne sont joignables, il est impossible de supprimer des postes pour Force Ouvrière.

D'autre part, les représentants des organisations syndicales ne peuvent faire un travail aussi efficace de défense des écoles par visioconférence et sans pouvoir rencontrer les collègues.

Pour finir, il est évident que nos élèves auront besoin de tous les moyens disponibles pour la rentrée 2021 après la période de fermeture des écoles.

L'abandon des fermetures pour les municipalités de moins de 5000 habitants doit être généralisé !

Communiqué fédéral ici

Effet d'aubaine.

Par temps de Corona, que croyez-vous qu'il arrivât ?

Premier temps : le Code du Travail démantelé. La « loi sanitaire » qui permet de légiférer de manière anti-démocratique porte le temps de travail dans certains secteurs à 60 heures et les congés ou RTT peuvent être imposés durant le confinement. Cette loi peut rester en vigueur jusque fin décembre 2020 « si les circonstances l'exigent » ! Le fait du Prince !

Deuxième temps : une note indique que les instances (CAP, CTSD) peuvent réglementairement se tenir en visioconférence, rendant extrêmement compliquée l'intervention des syndicats pour préserver les postes.

Troisième temps : le bac est liquidé au profit du contrôle continu. FO est opposée à ce bac local qui ne pèsera pas la même chose en fonction de l'établissement d'obtention et qui organise de fait un tri social.

Lire ici le communiqué fédéral

Ceux qui appellent aujourd'hui à l'unité nationale sont les mêmes qui en catimini détruisent un peu plus les droits, les statuts et la représentation du personnel. Les revendications restent intactes et plus que jamais d'actualité.

Remédiation pendant les vacances ? Tout le monde a besoin de souffler !

Celles et ceux qui parmi nous préparent, corrigent et élaborent quotidiennement des travaux adaptés en fonction des élèves, de leurs besoin, de leurs possibilités matérielles, de la disponibilté de laurs parents le savent : le travail est fait et il est chronophage.

Les directrices et directeurs qui quotidiennement répondent aux parents, aux IEN, aux enquêtes parfois inutiles aux visioconférences sans connexion ne sont pas en vacances contrairement à ce que croit S. N'Diaye.

Les CPC qui multiplient les idées d'activité, les propositions de séquence et autres sitographies utiles pour nous faire gagner du temps sont au travail !

Les élèves enfin, placés dans une situation anxiogène et inédite, tributaires de matériel et de la disponibilité de leurs parents doivent pouvoir se reposer.

Cette proposition ministérielle marque le caractère définitivement « hors-sol » de la hiérarchie qui ignore la réalité du travail des enseignant-es, quel que soit leur poste, et la réalité de la vie des familles de salarié-es les plus modestes ou les plus exposé-es.

Communiqué intersyndical ici

CUI / AESH

Dans certains départements, les Recteurs ou DASEN profitent de la crise sanitaire pour ne pas renouveler les contrats des AESH.

Notre département échappe à ce passage en force inadmissible. N'hésitez pas à faire appel au SNUDI-FO en cas de problème.

Stages

Un des scenarii possibles est la réouverture des écoles le 4 mai indiquait le Ministre...Rien n'est moins sûr. Cependant, nous nous devons de nous tenir prêts si cette date s'avérait tenable.

Si certains de nos stages sont supprimés, y compris celui d'Arras les 4 et 5 mai (même dans le meilleur des cas, nous doutons que la reprise de la classe se fasse en stage et que les locaux soient immédiatement disponibles), d'autres restent accessibles sous réserve de réouverture des écoles, évidemment.

Attention : il faut informer votre IEN un mois à l'avance ! Inscription en laissant vos numéro et courriel au 06.13.77.43.84

  • connaître ses droits

à Calais les lundi 18 et mardi 19 mai, à l'Union Locale FO de Calais

à Saint-Omer les lundi 18 et mardi 19 juin, à la Bourse du Travail

  • direction : les dangers d'un statut

à Calais le lundi 11 mai, à l'Union Locale FO de Calais

à Lens le mardi 12 mai, à l'Union Départementale FO de Lens

à Saint-Omer le vendredi 15 mai, à la Bourse du Travail

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L'inFO du 31 mars 2020

Le Ministre l'avait dit solennellement sur France-Info, « étendre le dispositif d'accueil à trop de salarié-es reviendrait à remettre en cause le principe même du confinement ».

Sans surprise, après l'extension aux professionnel-les des IME, MECS...(voir notre Flash InFO précédent), le dispositif est aujourd'hui étendu aux gendarmes, policiers et pompiers professionnels alors qu'E. Philippe annonce la semaine la plus difficile, la plus dangereuse et anxiogène.

Encore une consigne balayée...

On se demande quelle extension interviendra prochainement qui nécessitera une mobilisation massive des enseignant-es en présentiel alors que nous n'avons toujours aucune garantie sur la mise à disposition de masques homologués, de serviettes jetables et de gel hydro-alcoolique pour les PE volontaires.

Dans d'autres académies, les DASEN sollicitent d'ores et déjà des volontaires pour les vacances de printemps...

Dernière nouvelle : pas de suppression en milieu rural, sans l'accord du Maire...le Ministre tiendra-t-il cet engagement ?

Le SNUDI-FO garde le cap revendicatif : aucune suppression ni en milieu rural, ni ailleurs, et report des CTSD.

Lire ici le courrier de notre fédération au Ministre


Le SNUDI-FO s'est adressé aux autres organisations syndicales afin d'avoir une position commune sur le report du CTSD*.

* rappel : le CTSD est l'instance qui décide les ouvertures mais surtout les fermetures de classes.



Accueil des élèves, quoi de neuf ?

De nouvelles catégories de salarié-es peuvent donc bénéficier de l'accueil à l'école :

  • policiers, gendarmes, pompiers professionnels.

Cet accueil est confié à des personnels volontaires et si les deux parents sont concernés. Référez vous à nos mails précédents pour plus de détails.



Mouvement 2020.

La circulaire est arrivée. Les changements sont peu nombreux. La bonification de barème pour les personnels porteurs de handicap s'élève à 500 points contre 70 les années précédentes. Il s'agit d'une harmonisation nationale.

Ainsi, les bonifications discutées lors des anciennes commissions paritaires sont rayées d'un trait de plume.

Retrouvez la circulaire sur notre site

Le département conserve 11 zones pour les affectations hors vœux et 3 mugs (désignation officielle, sic...) « enseignant », « remplaçant » et « ASH ».

Le SNUDI-FO conteste cette possibilité d'extension des vœux et la nomination à titre définitif sur des postes non-demandés.

Le serveur ouvrira le 27 avril et fermera le 11 mai à midi. Comme les années précédentes, n'attendez pas la dernière matinée, vous vous exposez à des problèmes de connexion et donc à une impossibilité de modifier ou formuler vos vœux ! (ça arrive chaque année, hélas...)

Exclu comme toutes les autres organisations syndicales des CAPD, le SNUDI-FO garde son cap revendicatif en demandant :

  • la fin de l'extension géographique des vœux et des postes de titulaires départementaux où l'on n'est en fait titulaire de rien

  • la fin du profilage des postes de direction en REP, REP+ pour les écoles de 10 classes et plus

  • la fin du « sur-profilage des postes » en ASH qui dévalorise le diplôme

  • une deuxième phase informatisée

  • pas de nomination de personnels non-volontaires et non-titrés sur les postes ASH

  • la distinction entre poste élémentaire et maternelle afin que des collègues postulant sur un poste en maternelle ne se retrouvent pas sur un CM, ou inversement.

  • la possibilité d'implanter le poste de direction sur de la maternelle en cas de direction d'école primaire

  • la diminution à 50 km de la bonification pour éloignement du domicile.

  • l'extension de la bonification aux communes limitrophes pour les victimes de fermeture en milieu rural car la priorité dans une commune n'a aucun sens dans un village ou un RPI


Les Cités Educatives : un lieu de déréglementation.

Pour le SNUDI-FO, ces Cités Éducatives cassent notre statut.

Comme vous avez pu le lire dans la circulaire « Mouvement », les postes en Cités Éducatives à Calais, Boulogne, Lens et Arras sont assortis d'une « fiche de poste », sorte de « contrat de missions» que le-la PE s'engage à respecter en y postulant.

Parmi ces engagements, « favoriser l'accès aux soins », « répondre à des besoins identifiés par les territoires », « réaliser l'alliance éducative », « améliorer le bien-être des parents », entre autres...Comment, par quels moyens...le flou est total.

A la clé, l'inflation des missions des PE, qui, en dehors de leur cœur de métier, vont devoir résoudre tous les problèmes sociétaux jusque là non solutionnés par les élu-es, quel que soit leur niveau, local ou national !

Au cœur du dispositif : placer ces cités sous la tutelle des territoires (donc des élu-es), en totale contradiction avec notre statut qui nous garantit l'indépendance, quelle que soit l'obédience des élu-es en place.

L'évaluation des PE affecté-es dans ces structures se fera sur ces missions floues et étrangères à notre formation. Une aubaine pour en exclure certain-es au profit d'autres sur des critères subjectifs difficilement contrôlables : la porte ouverte à l'arbitraire dont on trouve les prémices dans l'évaluation PPCR (entente avec la mairie, les parents, la déontologie...).

Lire ici la position du SNUDI-FO (communiqué) sur les Cités Éducatives

Améliorer les apprentissages, c'est d'abord améliorer les conditions de travail...

  • diminution du nombre d'élèves par classe, quelle que soit la zone (rurale, éducation prioritaire...) par une dotation en postes correspondant aux besoins

  • amélioration des décharges de direction

  • amélioration du remplacement

Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement. Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute information.

Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

Prenez soin de vous et de vos proches. A très bientôt en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.

Lire la suite Lire la suite

L'inFO du 31 mars 2020

Le Ministre l'avait dit solennellement sur France-Info, « étendre le dispositif d'accueil à trop de salarié-es reviendrait à remettre en cause le principe même du confinement ».

Sans surprise, après l'extension aux professionnel-les des IME, MECS...(voir notre Flash InFO précédent), le dispositif est aujourd'hui étendu aux gendarmes, policiers et pompiers professionnels alors qu'E. Philippe annonce la semaine la plus difficile, la plus dangereuse et anxiogène.

Encore une consigne balayée...

On se demande quelle extension interviendra prochainement qui nécessitera une mobilisation massive des enseignant-es en présentiel alors que nous n'avons toujours aucune garantie sur la mise à disposition de masques homologués, de serviettes jetables et de gel hydro-alcoolique pour les PE volontaires.

Dans d'autres académies, les DASEN sollicitent d'ores et déjà des volontaires pour les vacances de printemps...

Dernière nouvelle : pas de suppression en milieu rural, sans l'accord du Maire...le Ministre tiendra-t-il cet engagement ?

Le SNUDI-FO garde le cap revendicatif : aucune suppression ni en milieu rural, ni ailleurs, et report des CTSD.

Lire ici le courrier de notre fédération au Ministre


Le SNUDI-FO s'est adressé aux autres organisations syndicales afin d'avoir une position commune sur le report du CTSD*.

* rappel : le CTSD est l'instance qui décide les ouvertures mais surtout les fermetures de classes.



Accueil des élèves, quoi de neuf ?

De nouvelles catégories de salarié-es peuvent donc bénéficier de l'accueil à l'école :

  • policiers, gendarmes, pompiers professionnels.

Cet accueil est confié à des personnels volontaires et si les deux parents sont concernés. Référez vous à nos mails précédents pour plus de détails.



Mouvement 2020.

La circulaire est arrivée. Les changements sont peu nombreux. La bonification de barème pour les personnels porteurs de handicap s'élève à 500 points contre 70 les années précédentes. Il s'agit d'une harmonisation nationale.

Ainsi, les bonifications discutées lors des anciennes commissions paritaires sont rayées d'un trait de plume.

Retrouvez la circulaire sur notre site

Le département conserve 11 zones pour les affectations hors vœux et 3 mugs (désignation officielle, sic...) « enseignant », « remplaçant » et « ASH ».

Le SNUDI-FO conteste cette possibilité d'extension des vœux et la nomination à titre définitif sur des postes non-demandés.

Le serveur ouvrira le 27 avril et fermera le 11 mai à midi. Comme les années précédentes, n'attendez pas la dernière matinée, vous vous exposez à des problèmes de connexion et donc à une impossibilité de modifier ou formuler vos vœux ! (ça arrive chaque année, hélas...)

Exclu comme toutes les autres organisations syndicales des CAPD, le SNUDI-FO garde son cap revendicatif en demandant :

  • la fin de l'extension géographique des vœux et des postes de titulaires départementaux où l'on n'est en fait titulaire de rien

  • la fin du profilage des postes de direction en REP, REP+ pour les écoles de 10 classes et plus

  • la fin du « sur-profilage des postes » en ASH qui dévalorise le diplôme

  • une deuxième phase informatisée

  • pas de nomination de personnels non-volontaires et non-titrés sur les postes ASH

  • la distinction entre poste élémentaire et maternelle afin que des collègues postulant sur un poste en maternelle ne se retrouvent pas sur un CM, ou inversement.

  • la possibilité d'implanter le poste de direction sur de la maternelle en cas de direction d'école primaire

  • la diminution à 50 km de la bonification pour éloignement du domicile.

  • l'extension de la bonification aux communes limitrophes pour les victimes de fermeture en milieu rural car la priorité dans une commune n'a aucun sens dans un village ou un RPI


Les Cités Educatives : un lieu de déréglementation.

Pour le SNUDI-FO, ces Cités Éducatives cassent notre statut.

Comme vous avez pu le lire dans la circulaire « Mouvement », les postes en Cités Éducatives à Calais, Boulogne, Lens et Arras sont assortis d'une « fiche de poste », sorte de « contrat de missions» que le-la PE s'engage à respecter en y postulant.

Parmi ces engagements, « favoriser l'accès aux soins », « répondre à des besoins identifiés par les territoires », « réaliser l'alliance éducative », « améliorer le bien-être des parents », entre autres...Comment, par quels moyens...le flou est total.

A la clé, l'inflation des missions des PE, qui, en dehors de leur cœur de métier, vont devoir résoudre tous les problèmes sociétaux jusque là non solutionnés par les élu-es, quel que soit leur niveau, local ou national !

Au cœur du dispositif : placer ces cités sous la tutelle des territoires (donc des élu-es), en totale contradiction avec notre statut qui nous garantit l'indépendance, quelle que soit l'obédience des élu-es en place.

L'évaluation des PE affecté-es dans ces structures se fera sur ces missions floues et étrangères à notre formation. Une aubaine pour en exclure certain-es au profit d'autres sur des critères subjectifs difficilement contrôlables : la porte ouverte à l'arbitraire dont on trouve les prémices dans l'évaluation PPCR (entente avec la mairie, les parents, la déontologie...).

Lire ici la position du SNUDI-FO (communiqué) sur les Cités Éducatives

Améliorer les apprentissages, c'est d'abord améliorer les conditions de travail...

  • diminution du nombre d'élèves par classe, quelle que soit la zone (rurale, éducation prioritaire...) par une dotation en postes correspondant aux besoins

  • amélioration des décharges de direction

  • amélioration du remplacement

Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement. Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute information.

Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

Prenez soin de vous et de vos proches. A très bientôt en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.

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Cacophonie générale...

Le Ministre ne tarit pas d'éloges aujourd'hui sur notre engagement. Si cette crise lui a ouvert les yeux, tant mieux. On attendra quand même confirmation une fois tous ces funestes événements derrière nous.

Notre DASEN lui-même nous a décerné des félicitations pour notre sens de la fraternité. Tant mieux. La devise de la République, nous la portons chaque jour, crise ou pas.

Derrière les louanges de circonstances, celle qui porte la parole du gouvernement a déclaré : « On ne va pas demander aux enseignants qui ne travaillent pas parce que les écoles sont fermées de traverser la France pour aller ramasser des fraises » (Sibeth N'Diaye, le 25 mars). 

On attend encore une réaction du Président (qui n'est pas venue avant-hier lors de son allocution à Mulhouse) ou du Ministre.

On ne peut pas penser qu'il s'agisse d'une « bêtise » qui aura échappé à une professionnelle aguerrie de la communication. C'est bel et bien la préparation du terrain pour un raccourcissement des vacances.

La confusion reste totale. Castaner indique vouloir un confinement "à l'italienne" (souple) qui fait de l'Italie le pays le plus touché en valeur absolue comme proportionnellement à sa population. D'un autre côté, les règles de circulation se durcissent, les PV pleuvent et Véran appelle au confinement le plus strict.

Le SNUDI-FO, avec la FSU et la CGT, entre autres (voir courrier) ne laissera pas un gouvernement responsable de la crise sanitaire par sa volonté de réduire les moyens alloués à l'hôpital public nous mettre en danger !

Lire ce courrier

Accueil des élèves, quoi de neuf ?

La semaine dernière, le Ministre annonçait qu'étendre l'accueil des élèves reviendrait à remettre en cause le confinement. Depuis hier, c'est différent, de nouvelles catégories de salarié-es peuvent bénéficier de l'accueil à l'école :

  • personnels de l'ASE, des MECS et PMI ainsi que ceux assurant des AEMO (infirmier-es, travailleurs sociaux, médecins, sage-femmes, médecins, psychologues).

Citons de nouveau très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Cet accueil est confié à des personnels volontaires. Nous avons reçu nombre de messages de collègues qui disent subir des pressions de la part de collègues, de supérieur-es hiérarchiques pour se rendre disponibles. N'hésitez pas à nous contacter, nous ferons remonter toute interprétation abusive qui aurait comme conséquence de vous mettre sciemment en danger.


 

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

C'est en ce sens que le SNUDI-FO s'est adressé à la Rectrice en lui demandant de préciser les montants indemnitaires (voir lien paragraphe suivant) et une garantie sanitaire.

Directrices et directeurs en première ligne : votre santé d'abord !

Rappel :

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. 

Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Affelnet et poursuite de scolarité : il ne va pas être aisé de communiquer avec les familles non connectées.

Donner son numéro personnel, son adresse postale, se déplacer à la Poste pour aller y acheter des timbres sur nos deniers personnels, se déplacer en Mairie pour y faire affranchir les courriers, se déplacer à l'école pour y passer les appels téléphoniques ou donner son numéro : autant d'initiatives qui ne peuvent être QUE du volontariat puisqu'elles multiplient les risques de contacts, les sorties et la divulgation d'informations personnelles, dont le numéro de téléphone.

Le SNUDI-FO est intervenu auprès de la Rectrice et des DASEN des deux départements pour signifier la difficulté de cette poursuite de scolarité et l'absence de tout cadrage et consignes garantissant la sécurité des personnels. On ne peut pas se contenter de « faites comme pour la poursuite de scolarité ».

Pour rappel, lorsque ce gouvernement a supprimé les aides administratives, certain-es directeur-trices militant-es ont purement et simplement boycotté Affelnet. Pas d'inquiétude, aucun élève ne s'est retrouvé sans affectation à la rentrée.

En ces temps difficiles, ON FAIT COMME ON PEUT. Nul-le n'est tenu-e à l'impossible et la priorité est de préserver nos santés, non de courir après des documents.

Faites nous remonter toute tentative de pression qui pourrait vous mettre sciemment en danger ! La FNEC-FP-FO s'est adressée à la Rectrice pour défendre nos droits et faire remonter vos remarques sur les injonctions irréalisables sans se mettre en danger.

Lire ici l'extrait "1er degré" du courrier de la FNEC 59/62 à la Rectrice

Le coronavirus, une aubaine pour démanteler le droit du travail.

Derrière "l'unité nationale" coronavirus est une aubaine pour ce gouvernement qui n'a qu'un objectif : presser les salarié-es jusqu'au bout et démanteler complètement le droit du travail.

La loi dite « d'urgence sanitaire » permet de légiférer par ordonnances sur le temps de travail (jusque 60h / semaine dans certains secteurs), les dates de congés (ne croyons pas que nous serons préservés !).

Elle remet en cause les libertés des salarié-es tout en faisant porter aux citoyens la responsabilité de la propagation du virus alors que c'est l'incurie du gouvernement qui en est l'origine. L'ex-ministre Buzyn n'a pas dit autre chose....

Le gouvernement est-il en guerre contre le Coronavirus ou contre les salarié-es de ce pays ? Une explication dans ce communiqué intersyndical venu d’Île-de-France.

Lire ici le communiqué de l'intersyndicale "Île de France"

Mouvement intra-départemental, c'est parti !

L'ouverture du serveur se fait du 31 mars au 14 avril.

A l'heure où nous rédigeons ces lignes, la circulaire n'a pas été envoyée.

Interrogé par les organisations syndicales en marge d'un CTSD second degré, M. Sürig, DASEN, a affirmé que cette circulaire serait quasiment la même que l'année passée.

Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement, dont on peut penser qu'elle se prolongera au delà des quinze jours initialement annoncés.Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute forme d'information.

Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)

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Cacophonie générale...

Le Ministre ne tarit pas d'éloges aujourd'hui sur notre engagement. Si cette crise lui a ouvert les yeux, tant mieux. On attendra quand même confirmation une fois tous ces funestes événements derrière nous.

Notre DASEN lui-même nous a décerné des félicitations pour notre sens de la fraternité. Tant mieux. La devise de la République, nous la portons chaque jour, crise ou pas.

Derrière les louanges de circonstances, celle qui porte la parole du gouvernement a déclaré : « On ne va pas demander aux enseignants qui ne travaillent pas parce que les écoles sont fermées de traverser la France pour aller ramasser des fraises » (Sibeth N'Diaye, le 25 mars). 

On attend encore une réaction du Président (qui n'est pas venue avant-hier lors de son allocution à Mulhouse) ou du Ministre.

On ne peut pas penser qu'il s'agisse d'une « bêtise » qui aura échappé à une professionnelle aguerrie de la communication. C'est bel et bien la préparation du terrain pour un raccourcissement des vacances.

La confusion reste totale. Castaner indique vouloir un confinement "à l'italienne" (souple) qui fait de l'Italie le pays le plus touché en valeur absolue comme proportionnellement à sa population. D'un autre côté, les règles de circulation se durcissent, les PV pleuvent et Véran appelle au confinement le plus strict.

Le SNUDI-FO, avec la FSU et la CGT, entre autres (voir courrier) ne laissera pas un gouvernement responsable de la crise sanitaire par sa volonté de réduire les moyens alloués à l'hôpital public nous mettre en danger !

Lire ce courrier

Accueil des élèves, quoi de neuf ?

La semaine dernière, le Ministre annonçait qu'étendre l'accueil des élèves reviendrait à remettre en cause le confinement. Depuis hier, c'est différent, de nouvelles catégories de salarié-es peuvent bénéficier de l'accueil à l'école :

  • personnels de l'ASE, des MECS et PMI ainsi que ceux assurant des AEMO (infirmier-es, travailleurs sociaux, médecins, sage-femmes, médecins, psychologues).

Citons de nouveau très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Cet accueil est confié à des personnels volontaires. Nous avons reçu nombre de messages de collègues qui disent subir des pressions de la part de collègues, de supérieur-es hiérarchiques pour se rendre disponibles. N'hésitez pas à nous contacter, nous ferons remonter toute interprétation abusive qui aurait comme conséquence de vous mettre sciemment en danger.


 

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

C'est en ce sens que le SNUDI-FO s'est adressé à la Rectrice en lui demandant de préciser les montants indemnitaires (voir lien paragraphe suivant) et une garantie sanitaire.

Directrices et directeurs en première ligne : votre santé d'abord !

Rappel :

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. 

Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Affelnet et poursuite de scolarité : il ne va pas être aisé de communiquer avec les familles non connectées.

Donner son numéro personnel, son adresse postale, se déplacer à la Poste pour aller y acheter des timbres sur nos deniers personnels, se déplacer en Mairie pour y faire affranchir les courriers, se déplacer à l'école pour y passer les appels téléphoniques ou donner son numéro : autant d'initiatives qui ne peuvent être QUE du volontariat puisqu'elles multiplient les risques de contacts, les sorties et la divulgation d'informations personnelles, dont le numéro de téléphone.

Le SNUDI-FO est intervenu auprès de la Rectrice et des DASEN des deux départements pour signifier la difficulté de cette poursuite de scolarité et l'absence de tout cadrage et consignes garantissant la sécurité des personnels. On ne peut pas se contenter de « faites comme pour la poursuite de scolarité ».

Pour rappel, lorsque ce gouvernement a supprimé les aides administratives, certain-es directeur-trices militant-es ont purement et simplement boycotté Affelnet. Pas d'inquiétude, aucun élève ne s'est retrouvé sans affectation à la rentrée.

En ces temps difficiles, ON FAIT COMME ON PEUT. Nul-le n'est tenu-e à l'impossible et la priorité est de préserver nos santés, non de courir après des documents.

Faites nous remonter toute tentative de pression qui pourrait vous mettre sciemment en danger ! La FNEC-FP-FO s'est adressée à la Rectrice pour défendre nos droits et faire remonter vos remarques sur les injonctions irréalisables sans se mettre en danger.

Lire ici l'extrait "1er degré" du courrier de la FNEC 59/62 à la Rectrice

Le coronavirus, une aubaine pour démanteler le droit du travail.

Derrière "l'unité nationale" coronavirus est une aubaine pour ce gouvernement qui n'a qu'un objectif : presser les salarié-es jusqu'au bout et démanteler complètement le droit du travail.

La loi dite « d'urgence sanitaire » permet de légiférer par ordonnances sur le temps de travail (jusque 60h / semaine dans certains secteurs), les dates de congés (ne croyons pas que nous serons préservés !).

Elle remet en cause les libertés des salarié-es tout en faisant porter aux citoyens la responsabilité de la propagation du virus alors que c'est l'incurie du gouvernement qui en est l'origine. L'ex-ministre Buzyn n'a pas dit autre chose....

Le gouvernement est-il en guerre contre le Coronavirus ou contre les salarié-es de ce pays ? Une explication dans ce communiqué intersyndical venu d’Île-de-France.

Lire ici le communiqué de l'intersyndicale "Île de France"

Mouvement intra-départemental, c'est parti !

L'ouverture du serveur se fait du 31 mars au 14 avril.

A l'heure où nous rédigeons ces lignes, la circulaire n'a pas été envoyée.

Interrogé par les organisations syndicales en marge d'un CTSD second degré, M. Sürig, DASEN, a affirmé que cette circulaire serait quasiment la même que l'année passée.

Nous ne pourrons pas tenir les stages mouvement se déroulant durant la période de confinement, dont on peut penser qu'elle se prolongera au delà des quinze jours initialement annoncés.Vous pouvez cependant joindre vos délégué-es pour toute forme d'information.

Sur les questions du mouvement : Lucie Rozanès (06.86.45.00.25), Adam Bricard (06.13.77.43.84), Marie-Laure Marchand (06.85.89.75.26)

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Un geste militant : faites tourner cette lettre d'info, notre liste de diffusion académique est en cours d'actualisation !

Injonctions, contrôle et télétravail : mise au point.

Alors que les déclarations du Ministre appellent à « une totale confiance et bienveillance », les injonctions et tentatives de contrôle obsessionnel pleuvent en dehors du tout cadre réglementaire et sanitaire.

Un petit rappel des règles concernant le télé-travail et la liberté pédagogique s'impose.

  • notre télé-travail échappe à tout cadre réglementaireRappelons que le décret n° 2016-151 du 11 février 2016 fixe les modalités et les conditions de mise en œuvre du télétravail dans la Fonction publique. Ces textes indiquent que doivent être respectés notamment le volontariat de l’agent, la fourniture de matériel, l’organisation du travail.

Nous n'avons jamais été équipés de matériel de téléphonie ou informatique, ni reçu de prime pour ce faire, rien ne nous oblige à posséder un pc, une connexion internet ni même un téléphone.

Sur le temps de travail, rappelons qu’on ne peut exiger des PE, comme on l’a lu, qu’ils se connectent (quand ils le pourront) pendant, et au-delà de leur emploi du temps habituel. D’autant que la conception d’activités pédagogiques à distance est un travail supplémentaire. Il n'est pas question que l'emploi de technologies numériques soient l'occasion de flicage en contradiction avec les préconisations de la CNIL ou de non respect de la liberté pédagogique.

  • on utilise nos outils personnels (ordinateurs, téléphones) et on utilise les ressources pédagogiques que l'on veut. Nous sommes confinés comme toute la population et beaucoup d'entre nous partagent leur connexion et leur matériel avec un-e conjoint-e, des enfants...Pas de site informatique dans nos habitations.

  • on se connecte quand on peut ou quand on veut. Citons ici M. Sürig, DASEN : « Bien évidemment, ces modalités de travail à distance doivent faire l'objet d'une concertation pour tenir compte notamment des contraintes spécifiques (situations de fragilité, garde d'enfants, qualité de l'environnement informatique et de la connexion, missions habituelles ne pouvant être réalisées à distance, etc.). L'intérêt premier du service public de l'éducation doit ici se concilier avec la situation personnelle des agents, avec bon sens, pragmatisme et souplesse respective ». Donc, pas de distanciel à heure fixe bien évidemment.

Quid des personnels volontaires dans les écoles ?

RAPPEL : les enfants que l'on accueille sont ceux :

  • des personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...

  • des personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées

  • des professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie

  • personnels de l'ARS.

Citons très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Des collègues nous ont informés que certains parents soignants dont le conjoint est sans emploi ou confiné sans problème particulier ou télé-travail demandent que l'on garde leurs enfants. C'est nous mettre en danger délibérément en multipliant les élèves accueillis, les contacts et les déplacements.

Sur les enfants des soignants accueillis, retrouvez les consignes de JM Blanquer lui-même sur ce podcast de France Info entre 9'30 et 10'30.

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

Lire ici le communiqué de Force Ouvrière

Quelques conseils du SNUDI-FO.

  • Notre employeur nous a fourni une adresse professionnelle pour faciliter les échanges administratifs et hiérarchiques. Il nous a ôté la possibilité de rediriger les messages vers une boîte personnelle pour éviter les virus (encore !) et pollutions électroniques. Ne l'utilisez pas pour communiquer avec des parents ! C'est la porte ouverte aux spams et autres courriers indésirables. Si vous voulez communiquer avec les parents, préférez une adresse que vous supprimerez après cette période de confinement.

  • Évitez de vous filmer, donnant des consignes ou conseils à vos élèves. Vous éviterez ainsi de vous retrouver sur les réseaux sociaux « à votre insu ».

  • Si vous voulez appeler des parents, faites-le en masquant votre numéro. Quelques collègues nous disent déjà regretter amèrement d'avoir communiqué leur numéro...

Directrices et directeurs en première ligne.

Rappelons ici que

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Dernières infos.

Loi d'urgence sanitaire : Pénicaud annonce que 6 jours de ce confinement pourront être pris par l'employeur sur le temps de congés. Elle annonce également que certains secteurs pourront déroger aux 35 heures.

Coronavirus ? Une aubaine pour les fossoyeurs du Code du Travail et non pas un grand moment de solidarité nationale !

Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO

Blanquer estime que la reprise du travail dans les écoles pourrait se faire probablement le 4 mai. Pour l'instant, il exclut une modification des vacances (France Info, le 22 mars). Mais des messages contradictoires émanent de membres du gouvernement, laissant planer le doute.

Jour de carence : après d'interminables tergiversations, il est suspendu durant la période de confinement.

Lire ici le communiqué intersyndical

Les revendications demeurent.

A l'heure où les Ministres de la Santé ou de l’Éducation Nationale, le Président communiquent avec quasi la larme à l’œil sur l'honneur et le dévouement du Service Public, nous n’oublions pas que c'est avec surdité et violence que nos revendications ont été accueillies.

N'oublions pas qu'après les louanges parce qu'on a besoin de nous, reviendront les insultes et le mépris.

La politique anti-fonctionnaires et anti-service public de suppression des effectifs, des postes, des lits, des crédits alloués à la recherche ont précipité le pays dans le chaos à la première crise sanitaire.

Nous sommes exceptionnels mais partout en France des CTSD se tiennent en visio-conférence, parfois dans des conditions dantesques, sans que les délégué-es du personnel ne puissent y intervenir correctement et défendre les écoles frappées de suppressions.

Ne nous leurrons pas, les réformes sont suspendues (et nous nous en félicitons parce qu'avec les syndicats revendicatifs, nous l'avions demandé) mais pas enterrées. Demain, il faudra nous dé-confiner pour reprendre ce que l'on nous a volé : pensions, retraites, postes, démocratie...et les applaudissements aux fenêtres ne suffiront pas.

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

Prenez soin de vous et de vos proches. Nous avons hâte de vous retrouver en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.

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Un geste militant : faites tourner cette lettre d'info, notre liste de diffusion académique est en cours d'actualisation !

Injonctions, contrôle et télétravail : mise au point.

Alors que les déclarations du Ministre appellent à « une totale confiance et bienveillance », les injonctions et tentatives de contrôle obsessionnel pleuvent en dehors du tout cadre réglementaire et sanitaire.

Un petit rappel des règles concernant le télé-travail et la liberté pédagogique s'impose.

  • notre télé-travail échappe à tout cadre réglementaireRappelons que le décret n° 2016-151 du 11 février 2016 fixe les modalités et les conditions de mise en œuvre du télétravail dans la Fonction publique. Ces textes indiquent que doivent être respectés notamment le volontariat de l’agent, la fourniture de matériel, l’organisation du travail.

Nous n'avons jamais été équipés de matériel de téléphonie ou informatique, ni reçu de prime pour ce faire, rien ne nous oblige à posséder un pc, une connexion internet ni même un téléphone.

Sur le temps de travail, rappelons qu’on ne peut exiger des PE, comme on l’a lu, qu’ils se connectent (quand ils le pourront) pendant, et au-delà de leur emploi du temps habituel. D’autant que la conception d’activités pédagogiques à distance est un travail supplémentaire. Il n'est pas question que l'emploi de technologies numériques soient l'occasion de flicage en contradiction avec les préconisations de la CNIL ou de non respect de la liberté pédagogique.

  • on utilise nos outils personnels (ordinateurs, téléphones) et on utilise les ressources pédagogiques que l'on veut. Nous sommes confinés comme toute la population et beaucoup d'entre nous partagent leur connexion et leur matériel avec un-e conjoint-e, des enfants...Pas de site informatique dans nos habitations.

  • on se connecte quand on peut ou quand on veut. Citons ici M. Sürig, DASEN : « Bien évidemment, ces modalités de travail à distance doivent faire l'objet d'une concertation pour tenir compte notamment des contraintes spécifiques (situations de fragilité, garde d'enfants, qualité de l'environnement informatique et de la connexion, missions habituelles ne pouvant être réalisées à distance, etc.). L'intérêt premier du service public de l'éducation doit ici se concilier avec la situation personnelle des agents, avec bon sens, pragmatisme et souplesse respective ». Donc, pas de distanciel à heure fixe bien évidemment.

Quid des personnels volontaires dans les écoles ?

RAPPEL : les enfants que l'on accueille sont ceux :

  • des personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...

  • des personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées

  • des professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie

  • personnels de l'ARS.

Citons très précisément le Ministre :"si un personnel soignant a un conjoint qui peut garder l'enfant, nous lui demandons de ne pas l'amener". Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents. CE N'EST PAS UNE RUMEUR !

Des collègues nous ont informés que certains parents soignants dont le conjoint est sans emploi ou confiné sans problème particulier ou télé-travail demandent que l'on garde leurs enfants. C'est nous mettre en danger délibérément en multipliant les élèves accueillis, les contacts et les déplacements.

Sur les enfants des soignants accueillis, retrouvez les consignes de JM Blanquer lui-même sur ce podcast de France Info entre 9'30 et 10'30.

Indemnisation et présence à l'école.

Interrogé par le SNUDI-FO, l'Inspecteur d'Académie nous fait cette réponse par message du Secrétaire Général :

1/ S'agissant des agents qui assurent l'accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et qui rempliraient cette mission dans une école autre que celle de leur rattachement administratif, les IEN leur établiront un ordre de mission qui permettra la prise en charge de leurs frais de déplacement. La procédure à suivre est la même que celle habituelle (gestion avec le service des frais de déplacement).

S'ils sont titulaires remplaçants, ce sont alors les règles d'indemnisation via l'ISSR qui s'appliquent.

 

2/ S'agissant de la présence possible d'enseignants au delà des heures scolaires, cela reste dans le cadre du volontariat et fera alors l'objet d'une rémunération.

Note : la hauteur de cette rémunération ne nous a pas été communiquée.

Le SNUDI-FO demande que l'accueil qui est fait de ces élèves sur base du volontariat le soit dans le plus strict respect des règles sanitaires : savon ou gel hydro-alcoolique, serviettes jetables, masques homologués.

Lire ici le communiqué de Force Ouvrière

Quelques conseils du SNUDI-FO.

  • Notre employeur nous a fourni une adresse professionnelle pour faciliter les échanges administratifs et hiérarchiques. Il nous a ôté la possibilité de rediriger les messages vers une boîte personnelle pour éviter les virus (encore !) et pollutions électroniques. Ne l'utilisez pas pour communiquer avec des parents ! C'est la porte ouverte aux spams et autres courriers indésirables. Si vous voulez communiquer avec les parents, préférez une adresse que vous supprimerez après cette période de confinement.

  • Évitez de vous filmer, donnant des consignes ou conseils à vos élèves. Vous éviterez ainsi de vous retrouver sur les réseaux sociaux « à votre insu ».

  • Si vous voulez appeler des parents, faites-le en masquant votre numéro. Quelques collègues nous disent déjà regretter amèrement d'avoir communiqué leur numéro...

Directrices et directeurs en première ligne.

Rappelons ici que

  • c'est l'IEN qui organise le service avec les enseignant-es volontaires

  • c'est à l'employeur (rectrice, DASEN) de garantir la sécurité des personnels et de fournir les moyens de protection

  • les directeur-trices n'ont pas à « désigner des volontaires »

  • les directeur-trices sont des PE comme les autres et sont à l'école sur la base du volontariat. Plus que jamais, le SNUDI se félicite d'être opposé à un statut qui contraindrait les directeur-trices à prendre en charge la gestion de cette pandémie.

Dernières infos.

Loi d'urgence sanitaire : Pénicaud annonce que 6 jours de ce confinement pourront être pris par l'employeur sur le temps de congés. Elle annonce également que certains secteurs pourront déroger aux 35 heures.

Coronavirus ? Une aubaine pour les fossoyeurs du Code du Travail et non pas un grand moment de solidarité nationale !

Lire ici le communiqué de la FNEC-FP-FO

Blanquer estime que la reprise du travail dans les écoles pourrait se faire probablement le 4 mai. Pour l'instant, il exclut une modification des vacances (France Info, le 22 mars). Mais des messages contradictoires émanent de membres du gouvernement, laissant planer le doute.

Jour de carence : après d'interminables tergiversations, il est suspendu durant la période de confinement.

Lire ici le communiqué intersyndical

Les revendications demeurent.

A l'heure où les Ministres de la Santé ou de l’Éducation Nationale, le Président communiquent avec quasi la larme à l’œil sur l'honneur et le dévouement du Service Public, nous n’oublions pas que c'est avec surdité et violence que nos revendications ont été accueillies.

N'oublions pas qu'après les louanges parce qu'on a besoin de nous, reviendront les insultes et le mépris.

La politique anti-fonctionnaires et anti-service public de suppression des effectifs, des postes, des lits, des crédits alloués à la recherche ont précipité le pays dans le chaos à la première crise sanitaire.

Nous sommes exceptionnels mais partout en France des CTSD se tiennent en visio-conférence, parfois dans des conditions dantesques, sans que les délégué-es du personnel ne puissent y intervenir correctement et défendre les écoles frappées de suppressions.

Ne nous leurrons pas, les réformes sont suspendues (et nous nous en félicitons parce qu'avec les syndicats revendicatifs, nous l'avions demandé) mais pas enterrées. Demain, il faudra nous dé-confiner pour reprendre ce que l'on nous a volé : pensions, retraites, postes, démocratie...et les applaudissements aux fenêtres ne suffiront pas.

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

Prenez soin de vous et de vos proches. Nous avons hâte de vous retrouver en RIS, en stage et lors de nos tournées d'école.

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Coronavirus : y a t-il un pilote dans l'avion ?

Informations contradictoires, improvisation, impréparation caractérisent ce début de crise.

Le président s'est exprimé jeudi en nous passant la brosse à reluire, comme aux personnels soignants, tous ces agents et structures publiques sur lesquels il tape à bras raccourcis avec son gouvernement depuis 2 ans et demi. Gel du point d'indice, destruction des statuts, fermetures de postes, de lits d'hôpital, mépris, vente de nos retraites aux assureurs.

A nous les derniers de cordée, ce serait donc notre heure de gloire !

Notons également que le chercheur qui travaillait sur le Coronavirus chez la chauve-souris s'est vu couper tous ses crédits à l'arrivée de Macron au pouvoir...Il y aurait de quoi rire si la situation n'était pas aussi grave.
 

Qui peut bénéficier de la garde de ses enfants à l'école ?

  • les personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...

  • les personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées

  • les professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie

  • personnels de l'ARS.

    Le Ministre Blanquer sur France-Info ce matin apporte quelques précisions

Les personnels dont le conjoint ne travaille pas ou n'est pas dans le domaine de la santé sont priés de s'organiser. Citons le Ministre : « seront accueillis les enfants de ceux dont le conjoint ne peut pas les garder ». Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents.


 

Télé-travail, présence à l'école et règlementation.

Aucun texte, aucune réglementation ne nous impose aujourd'hui le télé-travail. Ce ne peut être qu'une décision individuelle. Vous pouvez tout à fait lors des permanences pédagogiques faire parvenir photocopies et autres supports physiques.

Quelques collègues nous ont déjà alertés sur des décisions de chefs de service (établissements spécialisés) ou d'IEN qui sont de nature à favoriser la propagation du virus comme la présence de tout le monde dans l'établissement.

Le Ministre Blanquer confirme « l'absurdité » d'une telle mesure. Citons ici le Ministre ce matin sur France-Info :

« ce serait une décision absurde de faire venir pour faire venir » et un peu après « aucune sanction financière, aucune brimade ne saurait être adressée à un professeur absent »

Une permanence administrative et pédagogique est assurée, à chaque équipe d'en définir les modalités sachant que les collègues sont volontaires :

  • les collègues fragilisé-es par des situations médicales particulières, connues ou pas de la médecine de prévention préviennent leur IEN par simple mail de leur absence,

  • les collègues en contact avec un ascendant, enfant, conjoint-e particulièrement vulnérable en informent le-la directeur-trice et travaillent éventuellement à distance,

  • les collègues éloigné-es de leur lieu de travail restent chez eux-elles : les mots du Ministre sont clairs : « comme pour tous les salariés, la règle est le télé-travail »

  • les collègues parents d'enfants de moins de 16 ans remplissent une attestation sur l'honneur et l'adressent à l'IEN. Ils ne sont nullement obligés à une présence physique à l'école. Un modèle ici

    Le présentiel reste donc tout à fait exceptionnel et sur base de volontariat.

    CONTACTEZ-NOUS EN CAS DE PRESSION OU D'INTERPRETATION ERRONNEE !

Une prise de conscience d'E. Macron, J-M Blanquer ou une posture de circonstances ?

Le Ministre ce matin parlait d'une « Éducation Nationale souvent brocardée et sous-estimée ». Presque drôle quand on sait que c'est son attitude de méfiance, de contrôle permanent et de mépris qui nous place en situation d'être brocardés, voire qui fait tâche d'huile dans la hiérarchie.

Il découvre enfin deux notions, « la confiance et la bienveillance totales » qui doivent régner au sein de notre institution. Difficile à croire quand dans la phrase suivante il confirme à son intervieweuse qu'aucun tabou n'existe sur le temps de travail, induisant que nos vacances seraient possiblement écourtées. L'engagement individuel et l'esprit de solidarité des PE n'est plus à prouver et n'a pas attendu les incantations ministérielles.

Quant au président Macron jamais à un retournement de veste près (on se souvient de ses déclarations sur l'âge de la retraite il y a un an), il découvre « l'importance des services publics » et « la nécessité de placer certaines sphères d'activité hors de la loi du marché ».

On verra ça au prochain CTSD qui évoquera les suppressions de postes.

Un exemple édifiant pour nos retraites !

Le Covid-19 fait plonger les bourses et va avoir un impact non-négligeable sur l'activité économique et le PIB. Or la volonté présidentielle est de maintenir la part du PIB consacrée aux retraites à 13,8%. Si le PIB baisse et que le gouvernement ne retire pas son projet mortifère, les retraites vont d'ores et déjà plonger avec le PIB.

Bref, pour le SNUDI-FO, les revendications restent intactes et d'actualité face aux destructeurs de la Fonction Publique qui portent une responsabilité non négligeable dans le chaos actuel. Une fois la crise passée, leur travail de sape reprendra.

Lire la lettre de la FNEC au Ministre d'aujourd'hui

Du côté des RIS.

Les RIS sont évidemment annulées pour la période de fermeture des écoles. Pour les stages, ils seront différés en fonction de l'évolution des dispositions et de la propagation du virus.

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

Vos délégué-es ici

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Coronavirus : y a t-il un pilote dans l'avion ?

Informations contradictoires, improvisation, impréparation caractérisent ce début de crise.

Le président s'est exprimé jeudi en nous passant la brosse à reluire, comme aux personnels soignants, tous ces agents et structures publiques sur lesquels il tape à bras raccourcis avec son gouvernement depuis 2 ans et demi. Gel du point d'indice, destruction des statuts, fermetures de postes, de lits d'hôpital, mépris, vente de nos retraites aux assureurs.

A nous les derniers de cordée, ce serait donc notre heure de gloire !

Notons également que le chercheur qui travaillait sur le Coronavirus chez la chauve-souris s'est vu couper tous ses crédits à l'arrivée de Macron au pouvoir...Il y aurait de quoi rire si la situation n'était pas aussi grave.
 

Qui peut bénéficier de la garde de ses enfants à l'école ?

  • les personnels des établissements publics et privés de santé : hôpitaux, cliniques, centres de santé...

  • les personnels des établissements médico-sociaux accueillant personnes âgées et/ou handicapées

  • les professionnels « de ville » : médecins, infirmiers, aide-soignants, ambulanciers, auxiliaires de vie

  • personnels de l'ARS.

    Le Ministre Blanquer sur France-Info ce matin apporte quelques précisions

Les personnels dont le conjoint ne travaille pas ou n'est pas dans le domaine de la santé sont priés de s'organiser. Citons le Ministre : « seront accueillis les enfants de ceux dont le conjoint ne peut pas les garder ». Vous pouvez demander les cartes professionnelles, fiches de paie et attestation sur l'honneur de ne pas pouvoir s'organiser autrement à ces parents.


 

Télé-travail, présence à l'école et règlementation.

Aucun texte, aucune réglementation ne nous impose aujourd'hui le télé-travail. Ce ne peut être qu'une décision individuelle. Vous pouvez tout à fait lors des permanences pédagogiques faire parvenir photocopies et autres supports physiques.

Quelques collègues nous ont déjà alertés sur des décisions de chefs de service (établissements spécialisés) ou d'IEN qui sont de nature à favoriser la propagation du virus comme la présence de tout le monde dans l'établissement.

Le Ministre Blanquer confirme « l'absurdité » d'une telle mesure. Citons ici le Ministre ce matin sur France-Info :

« ce serait une décision absurde de faire venir pour faire venir » et un peu après « aucune sanction financière, aucune brimade ne saurait être adressée à un professeur absent »

Une permanence administrative et pédagogique est assurée, à chaque équipe d'en définir les modalités sachant que les collègues sont volontaires :

  • les collègues fragilisé-es par des situations médicales particulières, connues ou pas de la médecine de prévention préviennent leur IEN par simple mail de leur absence,

  • les collègues en contact avec un ascendant, enfant, conjoint-e particulièrement vulnérable en informent le-la directeur-trice et travaillent éventuellement à distance,

  • les collègues éloigné-es de leur lieu de travail restent chez eux-elles : les mots du Ministre sont clairs : « comme pour tous les salariés, la règle est le télé-travail »

  • les collègues parents d'enfants de moins de 16 ans remplissent une attestation sur l'honneur et l'adressent à l'IEN. Ils ne sont nullement obligés à une présence physique à l'école. Un modèle ici

    Le présentiel reste donc tout à fait exceptionnel et sur base de volontariat.

    CONTACTEZ-NOUS EN CAS DE PRESSION OU D'INTERPRETATION ERRONNEE !

Une prise de conscience d'E. Macron, J-M Blanquer ou une posture de circonstances ?

Le Ministre ce matin parlait d'une « Éducation Nationale souvent brocardée et sous-estimée ». Presque drôle quand on sait que c'est son attitude de méfiance, de contrôle permanent et de mépris qui nous place en situation d'être brocardés, voire qui fait tâche d'huile dans la hiérarchie.

Il découvre enfin deux notions, « la confiance et la bienveillance totales » qui doivent régner au sein de notre institution. Difficile à croire quand dans la phrase suivante il confirme à son intervieweuse qu'aucun tabou n'existe sur le temps de travail, induisant que nos vacances seraient possiblement écourtées. L'engagement individuel et l'esprit de solidarité des PE n'est plus à prouver et n'a pas attendu les incantations ministérielles.

Quant au président Macron jamais à un retournement de veste près (on se souvient de ses déclarations sur l'âge de la retraite il y a un an), il découvre « l'importance des services publics » et « la nécessité de placer certaines sphères d'activité hors de la loi du marché ».

On verra ça au prochain CTSD qui évoquera les suppressions de postes.

Un exemple édifiant pour nos retraites !

Le Covid-19 fait plonger les bourses et va avoir un impact non-négligeable sur l'activité économique et le PIB. Or la volonté présidentielle est de maintenir la part du PIB consacrée aux retraites à 13,8%. Si le PIB baisse et que le gouvernement ne retire pas son projet mortifère, les retraites vont d'ores et déjà plonger avec le PIB.

Bref, pour le SNUDI-FO, les revendications restent intactes et d'actualité face aux destructeurs de la Fonction Publique qui portent une responsabilité non négligeable dans le chaos actuel. Une fois la crise passée, leur travail de sape reprendra.

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Du côté des RIS.

Les RIS sont évidemment annulées pour la période de fermeture des écoles. Pour les stages, ils seront différés en fonction de l'évolution des dispositions et de la propagation du virus.

Vos délégués de secteur SNUDI-FO restent à votre entière disposition.

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