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L'inFO du 62

Mouvement 2020 : toujours plus loin dans le mépris des personnels.

Les syndicats ont été mis hors-jeu en supprimant les CAPD. C'est une disposition consécutive à la « loi de transformation de la Fonction Publique ». Déjà PPCR prévoyait la simplification des instances (CAPD, CTSD, CHSCT) dans son axe 3. Accepter une simplification, c'était entériner l'affaiblissement de la représentation syndicale de défense des personnels.

Aujourd'hui, le Ministère prévoit que les erreurs du mouvement ne seront pas corrigées, et que peut-être on accordera une bonification exceptionnelle aux personnels nommés par erreur.

Les recours ? Il faut les faire dans les 2 mois. C'est à dire durant les vacances et vous serez convoqués durant les vacances ou votre délégué syndical le sera...une aberration qui permet de nommer n'importe qui, n'importe où.

Le mouvement devient opaque, inéquitable, arbitraire.

Nous vous invitons à contester systématiquement votre affectation si elle ne vous convient pas de manière à obtenir des explications de la part de l'administration. Contactez-nous !

Le SNUDI-FO, qui a toujours été opposé à une quelconque simplification, fusion, suppression des instances représentatives du personnel (c'est vous que nous représentons) vous propose de vous accompagner dans cette démarche.

La honte du mouvement : communiqué ici

.
Mobilisation du 24 juin : PE, AESH, toutes et tous concerné-es !

Ce sont une centaine de collègues de l’Éducation Nationale (PE, Professeurs des Lycées et Collèges, Administratifs, AESH...) qui se sont rassemblés devant le Rectorat pour défendre les statuts et les missions, dénoncer les protocoles insuffisants et la mise en danger des personnels.

Le délégué FO a rappelé nos exigences en matière de sécurité sanitaire, de dépistage systématique, de fourniture de masques FFP2. Il a rappelé que nous contestons les dispositifs 2S2C qui vont substituer aux enseignants des personnels précaires et la marche forcée vers la numérisation des enseignements.

D'autre part, il a rappelé que le prof-bashing, relayé par le Ministre, doit cesser sans délai.

Dans le cadre de la crise sanitaire, le SNUDI-FO demande notamment le réemploi de tous les collègues AESH et le maintien des accompagnements individuels.

Voir la mobilisation en page d'accueil et les revendications AESH

Direction : qui peut accepter ça ?

Un projet de loi qui tue l'école de la République et ses directeur-trices !

  1. le-la directeur-trice chargé-e d'appliquer les décisions du conseil d'école où les enseignant-es sont minoritaires !

  2. le-la directeur-trice chargé-e d'appliquer les directives du Ministre en mode « robot ». Réfléchir, ce serait commencer à désobéir...

Pas de décharge à la hausse, pas d'indemnités à la hausse. Qui pourrait cautionner une telle dégradation du métier ?

La dérive autoritariste devient inévitable quand l'incompétence et l'incurie du Ministre sont étalées au grand jour. La fronde d'une partie des hauts-fonctionnaires de notre institution, les mobilisations du personnels fragilisent un Ministre contesté jusque dans ses propres rangs. Nous n'en ferons pas les frais !

La loi Rilhac sur la direction : analyse ici

(Re)lire le communiqué direction ici


 

CPC : charge de travail, salaire indécent, la coupe est pleine.

Non ,les CPC ne sont pas des « priviliégié-es ». Le saviez-vous, ils-elles sont privé-es d'ISAE, de prime REP ou REP+, et les maigres bonification indiciaire et indemnité dont ils-elles profitent ne compensent pas la perte de l'ISAE. Si on y ajoute les indemnités kilométriques non payées, à échelon égal, ils-elles sont souvent les plus mal payé-es des PE dans une circo !

Le SNUDI-FO réclame ces primes pour les CPC. Il demande une indemnisation kilométrique réelle ainsi que le dégel du point d'indice, comme pour chaque PE.

Aujourd'hui, les nouveaux plans ministériels ajoutent encore à leurs missions dont certaines ne sont pas statutaires.

PE en classe ou CPC, pour FO, les statuts doivent être respectés pour toutes les catégories de personnel. Le SNUDI-FO se tient à l'entière disposition des CPC pour accompagner les collègues CPC pour porter leurs revendications dans le cadre intersyndical qu'ils ont choisi.


 

Adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Contactez-nous pour une adhésion en cours d'année

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Mouvement 2020 : toujours plus loin dans le mépris des personnels.

Les syndicats ont été mis hors-jeu en supprimant les CAPD. C'est une disposition consécutive à la « loi de transformation de la Fonction Publique ». Déjà PPCR prévoyait la simplification des instances (CAPD, CTSD, CHSCT) dans son axe 3. Accepter une simplification, c'était entériner l'affaiblissement de la représentation syndicale de défense des personnels.

Aujourd'hui, le Ministère prévoit que les erreurs du mouvement ne seront pas corrigées, et que peut-être on accordera une bonification exceptionnelle aux personnels nommés par erreur.

Les recours ? Il faut les faire dans les 2 mois. C'est à dire durant les vacances et vous serez convoqués durant les vacances ou votre délégué syndical le sera...une aberration qui permet de nommer n'importe qui, n'importe où.

Le mouvement devient opaque, inéquitable, arbitraire.

Nous vous invitons à contester systématiquement votre affectation si elle ne vous convient pas de manière à obtenir des explications de la part de l'administration. Contactez-nous !

Le SNUDI-FO, qui a toujours été opposé à une quelconque simplification, fusion, suppression des instances représentatives du personnel (c'est vous que nous représentons) vous propose de vous accompagner dans cette démarche.

La honte du mouvement : communiqué ici

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Mobilisation du 24 juin : PE, AESH, toutes et tous concerné-es !

Ce sont une centaine de collègues de l’Éducation Nationale (PE, Professeurs des Lycées et Collèges, Administratifs, AESH...) qui se sont rassemblés devant le Rectorat pour défendre les statuts et les missions, dénoncer les protocoles insuffisants et la mise en danger des personnels.

Le délégué FO a rappelé nos exigences en matière de sécurité sanitaire, de dépistage systématique, de fourniture de masques FFP2. Il a rappelé que nous contestons les dispositifs 2S2C qui vont substituer aux enseignants des personnels précaires et la marche forcée vers la numérisation des enseignements.

D'autre part, il a rappelé que le prof-bashing, relayé par le Ministre, doit cesser sans délai.

Dans le cadre de la crise sanitaire, le SNUDI-FO demande notamment le réemploi de tous les collègues AESH et le maintien des accompagnements individuels.

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Direction : qui peut accepter ça ?

Un projet de loi qui tue l'école de la République et ses directeur-trices !

  1. le-la directeur-trice chargé-e d'appliquer les décisions du conseil d'école où les enseignant-es sont minoritaires !

  2. le-la directeur-trice chargé-e d'appliquer les directives du Ministre en mode « robot ». Réfléchir, ce serait commencer à désobéir...

Pas de décharge à la hausse, pas d'indemnités à la hausse. Qui pourrait cautionner une telle dégradation du métier ?

La dérive autoritariste devient inévitable quand l'incompétence et l'incurie du Ministre sont étalées au grand jour. La fronde d'une partie des hauts-fonctionnaires de notre institution, les mobilisations du personnels fragilisent un Ministre contesté jusque dans ses propres rangs. Nous n'en ferons pas les frais !

La loi Rilhac sur la direction : analyse ici

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CPC : charge de travail, salaire indécent, la coupe est pleine.

Non ,les CPC ne sont pas des « priviliégié-es ». Le saviez-vous, ils-elles sont privé-es d'ISAE, de prime REP ou REP+, et les maigres bonification indiciaire et indemnité dont ils-elles profitent ne compensent pas la perte de l'ISAE. Si on y ajoute les indemnités kilométriques non payées, à échelon égal, ils-elles sont souvent les plus mal payé-es des PE dans une circo !

Le SNUDI-FO réclame ces primes pour les CPC. Il demande une indemnisation kilométrique réelle ainsi que le dégel du point d'indice, comme pour chaque PE.

Aujourd'hui, les nouveaux plans ministériels ajoutent encore à leurs missions dont certaines ne sont pas statutaires.

PE en classe ou CPC, pour FO, les statuts doivent être respectés pour toutes les catégories de personnel. Le SNUDI-FO se tient à l'entière disposition des CPC pour accompagner les collègues CPC pour porter leurs revendications dans le cadre intersyndical qu'ils ont choisi.


 

Adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

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Des conditions de reprise inacceptables.

Se contredisant une énième fois, le Ministère publie un nouveau texte sur la reprise. Alors qu'il avait garanti que les dispositions concernant les ASA s'étendaient jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire (10 juillet), il décide de renvoyer un maximum de collègues en classe au mépris de leur santé et de celle de leurs proches.

3 cas sont identifiés dans le nouveau texte :

  1. vous êtes vous-même « personne à risque ».

    Vous pouvez rester en télétravail avec production d'un certificat médical. Il faut prévenir l'IEN qui vous accordera une ASA. Si cette démarche a déjà été accomplie, pas de problème. La liste est dans le document "Fiche 3", en lien, si besoin.

  2. Vous vivez avec un adulte « personne à risque ».

    Retour au travail. Aucune ASA ne sera accordée pour ce motif.

  3. Vous vivez avec un enfant « personne à risque » (écolier, collégien).

    Si votre enfant ne peut être accueilli à l'école ou au collège du fait de son état de santé, une ASA vous sera accordée pour garde d'enfant. Il faudra produire un certificat médical si cette démarche n'a pas déjà été faite.

    Les certificats médicaux, à ce jour, n'ont pas besoin de porter une date de fin.

    Sont exclues les écoles qui font l'objet d'une mesure de restriction décidée par le Préfet.


 

Nos revendications demeurent.

Pour le SNUDI-FO, cette reprise est inacceptable. Dans notre département, des écoles ferment : des collègues et des enfants sont touchés par la Covid-19. Certains collègues sont même accusés par leur IEN de manquer de civisme et d'exemplarité, comme s'ils avaient propagé le virus sciemment ou par légèreté. Le SNUDI-FO 62 est intervenu auprès du DASEN pour rappeler que le seul responsable de l'incurie sanitaire est le Ministre et non nos collègues.

On le voit, le protocole sanitaire n'a pas pour but de protéger les personnels mais de détruire l'école républicaine en mettant en place un statut de directeur-trice soumis aux communes, la numérisation des apprentissages et le pistage du travail, la mise en place des 2S2C substituant aux enseignant-es des « animateurs ».

Pour le SNUDI-FO, il faut non un protocole destructeur de nos missions et statuts mais de véritables garanties sanitaires ! Dépistage de tous les enseignant-es et masques FFP2, les seuls qui protègent.

Le SNUDI-FO, sur ces revendications, a appelé les autres organisations syndicales à se réunir ensemble devant les DSDEN et/ou les Rectorat dès le 24 juin après-midi pour faire entendre nos revendications.

Notre communiqué "rassemblements du 24 juin" ici

Les mobilisations reprennent : nos collègues soignant-es étaient massivement présent-es à Lille ce mardi. Ne laissons pas ce gouvernement anéantir les statuts, les missions, l’École de la République et nos santés en nous renvoyant en classe sans précaution tout en continuant à détruire l'hôpital.

Parallèlement, le gouvernement organise une campagne de dénigrement systématique des enseignant-es avec ses relais médiatiques.

Il criminalise même l'action syndicale de défense des personnels !

Nous devons nous défendre !


 

Se syndiquer

Adhérer à un syndicat indépendant qui défend les statuts, les missions, les obligations réglementaires de service, notre santé n'a jamais été aussi important.
Adhérez au SNUDI-FO. Le SNUDI-FO syndiquant en année civile, vous pouvez adhérer pour 2020 à mi-tarif. N'hésitez pas à nous contacter 06.13.77.43.84 ou 06.86.45.00.25 ou contact@snudifo62.fr
66% de la somme est déduite du montant des impôts ou versée en crédit d'impôts.
Avec le SNUDI-FO, vous bénéficiez automatiquement de la couverture juridique professionnelle F.O et des services de l'Association FO des Consommateurs (AFOC).

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Des conditions de reprise inacceptables.

Se contredisant une énième fois, le Ministère publie un nouveau texte sur la reprise. Alors qu'il avait garanti que les dispositions concernant les ASA s'étendaient jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire (10 juillet), il décide de renvoyer un maximum de collègues en classe au mépris de leur santé et de celle de leurs proches.

3 cas sont identifiés dans le nouveau texte :

  1. vous êtes vous-même « personne à risque ».

    Vous pouvez rester en télétravail avec production d'un certificat médical. Il faut prévenir l'IEN qui vous accordera une ASA. Si cette démarche a déjà été accomplie, pas de problème. La liste est dans le document "Fiche 3", en lien, si besoin.

  2. Vous vivez avec un adulte « personne à risque ».

    Retour au travail. Aucune ASA ne sera accordée pour ce motif.

  3. Vous vivez avec un enfant « personne à risque » (écolier, collégien).

    Si votre enfant ne peut être accueilli à l'école ou au collège du fait de son état de santé, une ASA vous sera accordée pour garde d'enfant. Il faudra produire un certificat médical si cette démarche n'a pas déjà été faite.

    Les certificats médicaux, à ce jour, n'ont pas besoin de porter une date de fin.

    Sont exclues les écoles qui font l'objet d'une mesure de restriction décidée par le Préfet.


 

Nos revendications demeurent.

Pour le SNUDI-FO, cette reprise est inacceptable. Dans notre département, des écoles ferment : des collègues et des enfants sont touchés par la Covid-19. Certains collègues sont même accusés par leur IEN de manquer de civisme et d'exemplarité, comme s'ils avaient propagé le virus sciemment ou par légèreté. Le SNUDI-FO 62 est intervenu auprès du DASEN pour rappeler que le seul responsable de l'incurie sanitaire est le Ministre et non nos collègues.

On le voit, le protocole sanitaire n'a pas pour but de protéger les personnels mais de détruire l'école républicaine en mettant en place un statut de directeur-trice soumis aux communes, la numérisation des apprentissages et le pistage du travail, la mise en place des 2S2C substituant aux enseignant-es des « animateurs ».

Pour le SNUDI-FO, il faut non un protocole destructeur de nos missions et statuts mais de véritables garanties sanitaires ! Dépistage de tous les enseignant-es et masques FFP2, les seuls qui protègent.

Le SNUDI-FO, sur ces revendications, a appelé les autres organisations syndicales à se réunir ensemble devant les DSDEN et/ou les Rectorat dès le 24 juin après-midi pour faire entendre nos revendications.

Notre communiqué "rassemblements du 24 juin" ici

Les mobilisations reprennent : nos collègues soignant-es étaient massivement présent-es à Lille ce mardi. Ne laissons pas ce gouvernement anéantir les statuts, les missions, l’École de la République et nos santés en nous renvoyant en classe sans précaution tout en continuant à détruire l'hôpital.

Parallèlement, le gouvernement organise une campagne de dénigrement systématique des enseignant-es avec ses relais médiatiques.

Il criminalise même l'action syndicale de défense des personnels !

Nous devons nous défendre !


 

Se syndiquer

Adhérer à un syndicat indépendant qui défend les statuts, les missions, les obligations réglementaires de service, notre santé n'a jamais été aussi important.
Adhérez au SNUDI-FO. Le SNUDI-FO syndiquant en année civile, vous pouvez adhérer pour 2020 à mi-tarif. N'hésitez pas à nous contacter 06.13.77.43.84 ou 06.86.45.00.25 ou contact@snudifo62.fr
66% de la somme est déduite du montant des impôts ou versée en crédit d'impôts.
Avec le SNUDI-FO, vous bénéficiez automatiquement de la couverture juridique professionnelle F.O et des services de l'Association FO des Consommateurs (AFOC).

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ASA : le point.

Le DASEN l'a confirmé lors de la CAPD « Hors-Classe », les dispositions pour garde d'enfants sont prolongées à l'identique à ce jour et ce jusqu'au 22 juin, date à laquelle le gouvernement devrait faire de nouvelles annonces. En cas de problème, contactez votre syndicat.

Mouvement.

De nombreux-ses collègues nous ont contactés pour faire part d'erreurs de barème dans leur fiche. Vérifiez votre barème si vous participez. Téléchargez le PDF et retournez-le.

Attention : contrairement aux années précédentes, tous les participant-es doivent renvoyer l'accusé de réception avec leur barème, que celui-ci soit correct ou erroné, avant le 12 juin aux services du mouvement, à l'adresse ce.i62dp-a2@ac-lille.fr à partir de leur adresse professionnelle.


 

La hors-classe : les dégâts de PPCR chez les ex-instituteurs-trices continuent.

En 2018, toute une « génération » de collègues était évaluée au débotté, sur dossier, livrée en pâture à l'avis subjectif de l'IEN avec des abus inqualifiables. Au rang de ces évalués, nombre d'ex-instituteurs et institutrices.

  • Ces collègues n'ont jamais pu faire valoir de recours car les avis étaient contingentés 20% « excellent », 40% « très satisfaisant », 40% « satisfaisant ». Faire monter un collègue d'une catégorie signifiait en rétrograder un autre pour respecter les taux. C'était l'argument qui nous était opposé quand nous avons demandé le réexamen des appréciations.

  • Certain-es, avec 20 de note et au 11ème échelon, n'obtenant que l'avis satisfaisant ont perdu un voire deux ans de promotion.

  • L'AGS ne concerne que le temps effectué dans le corps des PE. Le SNUDI a de suite revendiqué la prise en compte des années d'instituteur-trice, suivi par les autres organisations syndicales. Un point qui fait l'unanimité des 4 organisations siégeant en CAPD tant l'injustice est flagrante.

    En 2019 les avis n'étaient plus contingentés et les taux étaient de 30%, 46 et 22%. Les recours étaient facilités.

    En 2020, les taux sont de 33%, 56% et 10%.

    Non seulement les ex-instituteurs et institutrices ont été contingentés, mais de surcroît ils sont susceptibles d'être « doublés » par un nombre de plus en plus important de collègues (+13% d'avis d'excellent en 2 ans).

    Notre hiérarchie nous explique aujourd'hui qu'un avis « satisfaisant » en 2020 est une alerte pour un collègue sur « sa manière de travailler » (10% de collègues en 2020). Or, en 2018, un avis satisfaisant reconnaissait un bon travail. C'est une dépréciation des avis rendus en 2018.

    Un IEN qui a face à lui un-e PE évalué-e « satisfaisant » doit savoir en quelle année il-elle a été évalué-e. En 2018, c'était un professionnel à la valeur reconnue, en 2020 un collègue en difficulté.

    Les avis doivent être révisables à la hausse, et non gravés dans le marbre.

    Pour le SNUDI-FO, il faut en finir avec PPCR ! Il s'agit avec ce protocole d'empêcher les ex-instituteurs et institutrices de partir en retraite plus tôt en minimisant leur carrière et en ayant contingenté les avis rendus en 2018.

    Rappelons-le, ces collègues ont souvent commencé leur carrière à 20 ou 21 ans.

PPCR permet aussi des dispositifs d'accompagnement pour des collègues ou des écoles ciblés mais qui ne permettent aucune progression. PPCR, c'est l'inspection permanente mais sans possibilité de progrès !

Carrières, promotions, salaires, tout sur PPCR ici

Vote lors de la CAPD hors-classe

Pour : SE                Abstention : SNU-iPP et SNE                      Contre : SNUDI-FO

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui s'appuie sur une évaluation sans recours, figée et appuyée sur une grille où les compétences professionnelles sont reléguées au deuxième plan face à des compétences "relationnelles" avec les mairies, les parents, les associations.

PPCR c'est l'école des territoires contre l'Ecole de la République !

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui acte le gel du point d'indice qui serait relevé "en fonction des indicateurs macro-économiques". La crise sanitaire nous a donné raison : ces indicateurs ne sont jamais au vert pour les salariés.

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui portait les prémices de la fin des CAPD (et donc de la défense collective de nos droits) en imposant "la simplification des instances représentatives du personnel".

La déclaration du SNUDI-FO ici

Quelques chiffres : 465 collègues sont promus cette année, contre 388 à la même époque l'année passée. Un ajustement aura lieu en septembre en fonction des départs en retraites, changements de corps des promus. Cette hausse est due à l'alignement 1er/2nd degré du taux de promus, revendication du SNUDI-FO. Depuis la création de la Hors-Classe (sous Jospin, ça ne date pas d'hier), les PE étaient lésés.

La première promue a un barème de 210, la dernière 150 avec une ancienneté de 12 ans dans le corps des PE.

La Hors-Classe : comment ça marche ? Le lien ici.

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Réadhérez et faites adhérer au SNUDI !

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ASA : le point.

Le DASEN l'a confirmé lors de la CAPD « Hors-Classe », les dispositions pour garde d'enfants sont prolongées à l'identique à ce jour et ce jusqu'au 22 juin, date à laquelle le gouvernement devrait faire de nouvelles annonces. En cas de problème, contactez votre syndicat.

Mouvement.

De nombreux-ses collègues nous ont contactés pour faire part d'erreurs de barème dans leur fiche. Vérifiez votre barème si vous participez. Téléchargez le PDF et retournez-le.

Attention : contrairement aux années précédentes, tous les participant-es doivent renvoyer l'accusé de réception avec leur barème, que celui-ci soit correct ou erroné, avant le 12 juin aux services du mouvement, à l'adresse ce.i62dp-a2@ac-lille.fr à partir de leur adresse professionnelle.


 

La hors-classe : les dégâts de PPCR chez les ex-instituteurs-trices continuent.

En 2018, toute une « génération » de collègues était évaluée au débotté, sur dossier, livrée en pâture à l'avis subjectif de l'IEN avec des abus inqualifiables. Au rang de ces évalués, nombre d'ex-instituteurs et institutrices.

  • Ces collègues n'ont jamais pu faire valoir de recours car les avis étaient contingentés 20% « excellent », 40% « très satisfaisant », 40% « satisfaisant ». Faire monter un collègue d'une catégorie signifiait en rétrograder un autre pour respecter les taux. C'était l'argument qui nous était opposé quand nous avons demandé le réexamen des appréciations.

  • Certain-es, avec 20 de note et au 11ème échelon, n'obtenant que l'avis satisfaisant ont perdu un voire deux ans de promotion.

  • L'AGS ne concerne que le temps effectué dans le corps des PE. Le SNUDI a de suite revendiqué la prise en compte des années d'instituteur-trice, suivi par les autres organisations syndicales. Un point qui fait l'unanimité des 4 organisations siégeant en CAPD tant l'injustice est flagrante.

    En 2019 les avis n'étaient plus contingentés et les taux étaient de 30%, 46 et 22%. Les recours étaient facilités.

    En 2020, les taux sont de 33%, 56% et 10%.

    Non seulement les ex-instituteurs et institutrices ont été contingentés, mais de surcroît ils sont susceptibles d'être « doublés » par un nombre de plus en plus important de collègues (+13% d'avis d'excellent en 2 ans).

    Notre hiérarchie nous explique aujourd'hui qu'un avis « satisfaisant » en 2020 est une alerte pour un collègue sur « sa manière de travailler » (10% de collègues en 2020). Or, en 2018, un avis satisfaisant reconnaissait un bon travail. C'est une dépréciation des avis rendus en 2018.

    Un IEN qui a face à lui un-e PE évalué-e « satisfaisant » doit savoir en quelle année il-elle a été évalué-e. En 2018, c'était un professionnel à la valeur reconnue, en 2020 un collègue en difficulté.

    Les avis doivent être révisables à la hausse, et non gravés dans le marbre.

    Pour le SNUDI-FO, il faut en finir avec PPCR ! Il s'agit avec ce protocole d'empêcher les ex-instituteurs et institutrices de partir en retraite plus tôt en minimisant leur carrière et en ayant contingenté les avis rendus en 2018.

    Rappelons-le, ces collègues ont souvent commencé leur carrière à 20 ou 21 ans.

PPCR permet aussi des dispositifs d'accompagnement pour des collègues ou des écoles ciblés mais qui ne permettent aucune progression. PPCR, c'est l'inspection permanente mais sans possibilité de progrès !

Carrières, promotions, salaires, tout sur PPCR ici

Vote lors de la CAPD hors-classe

Pour : SE                Abstention : SNU-iPP et SNE                      Contre : SNUDI-FO

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui s'appuie sur une évaluation sans recours, figée et appuyée sur une grille où les compétences professionnelles sont reléguées au deuxième plan face à des compétences "relationnelles" avec les mairies, les parents, les associations.

PPCR c'est l'école des territoires contre l'Ecole de la République !

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui acte le gel du point d'indice qui serait relevé "en fonction des indicateurs macro-économiques". La crise sanitaire nous a donné raison : ces indicateurs ne sont jamais au vert pour les salariés.

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui portait les prémices de la fin des CAPD (et donc de la défense collective de nos droits) en imposant "la simplification des instances représentatives du personnel".

La déclaration du SNUDI-FO ici

Quelques chiffres : 465 collègues sont promus cette année, contre 388 à la même époque l'année passée. Un ajustement aura lieu en septembre en fonction des départs en retraites, changements de corps des promus. Cette hausse est due à l'alignement 1er/2nd degré du taux de promus, revendication du SNUDI-FO. Depuis la création de la Hors-Classe (sous Jospin, ça ne date pas d'hier), les PE étaient lésés.

La première promue a un barème de 210, la dernière 150 avec une ancienneté de 12 ans dans le corps des PE.

La Hors-Classe : comment ça marche ? Le lien ici.

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

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ASA : le point.

Le DASEN l'a confirmé lors de la CAPD « Hors-Classe », les dispositions pour garde d'enfants sont prolongées à l'identique à ce jour et ce jusqu'au 22 juin, date à laquelle le gouvernement devrait faire de nouvelles annonces. En cas de problème, contactez votre syndicat.

Mouvement.

De nombreux-ses collègues nous ont contactés pour faire part d'erreurs de barème dans leur fiche. Vérifiez votre barème si vous participez. Téléchargez le PDF et retournez-le.

Attention : contrairement aux années précédentes, tous les participant-es doivent renvoyer l'accusé de réception avec leur barème, que celui-ci soit correct ou erroné, avant le 12 juin aux services du mouvement, à l'adresse ce.i62dp-a2@ac-lille.fr à partir de leur adresse professionnelle.


 

La hors-classe : les dégâts de PPCR chez les ex-instituteurs-trices continuent.

En 2018, toute une « génération » de collègues était évaluée au débotté, sur dossier, livrée en pâture à l'avis subjectif de l'IEN avec des abus inqualifiables. Au rang de ces évalués, nombre d'ex-instituteurs et institutrices.

  • Ces collègues n'ont jamais pu faire valoir de recours car les avis étaient contingentés 20% « excellent », 40% « très satisfaisant », 40% « satisfaisant ». Faire monter un collègue d'une catégorie signifiait en rétrograder un autre pour respecter les taux. C'était l'argument qui nous était opposé quand nous avons demandé le réexamen des appréciations.

  • Certain-es, avec 20 de note et au 11ème échelon, n'obtenant que l'avis satisfaisant ont perdu un voire deux ans de promotion.

  • L'AGS ne concerne que le temps effectué dans le corps des PE. Le SNUDI a de suite revendiqué la prise en compte des années d'instituteur-trice, suivi par les autres organisations syndicales. Un point qui fait l'unanimité des 4 organisations siégeant en CAPD tant l'injustice est flagrante.

    En 2019 les avis n'étaient plus contingentés et les taux étaient de 30%, 46 et 22%. Les recours étaient facilités.

    En 2020, les taux sont de 33%, 56% et 10%.

    Non seulement les ex-instituteurs et institutrices ont été contingentés, mais de surcroît ils sont susceptibles d'être « doublés » par un nombre de plus en plus important de collègues (+13% d'avis d'excellent en 2 ans).

    Notre hiérarchie nous explique aujourd'hui qu'un avis « satisfaisant » en 2020 est une alerte pour un collègue sur « sa manière de travailler » (10% de collègues en 2020). Or, en 2018, un avis satisfaisant reconnaissait un bon travail. C'est une dépréciation des avis rendus en 2018.

    Un IEN qui a face à lui un-e PE évalué-e « satisfaisant » doit savoir en quelle année il-elle a été évalué-e. En 2018, c'était un professionnel à la valeur reconnue, en 2020 un collègue en difficulté.

    Les avis doivent être révisables à la hausse, et non gravés dans le marbre.

    Pour le SNUDI-FO, il faut en finir avec PPCR ! Il s'agit avec ce protocole d'empêcher les ex-instituteurs et institutrices de partir en retraite plus tôt en minimisant leur carrière et en ayant contingenté les avis rendus en 2018.

    Rappelons-le, ces collègues ont souvent commencé leur carrière à 20 ou 21 ans.

PPCR permet aussi des dispositifs d'accompagnement pour des collègues ou des écoles ciblés mais qui ne permettent aucune progression. PPCR, c'est l'inspection permanente mais sans possibilité de progrès !

Carrières, promotions, salaires, tout sur PPCR ici

Vote lors de la CAPD hors-classe

Pour : SE                Abstention : SNU-iPP et SNE                      Contre : SNUDI-FO

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui s'appuie sur une évaluation sans recours, figée et appuyée sur une grille où les compétences professionnelles sont reléguées au deuxième plan face à des compétences "relationnelles" avec les mairies, les parents, les associations.

PPCR c'est l'école des territoires contre l'Ecole de la République !

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui acte le gel du point d'indice qui serait relevé "en fonction des indicateurs macro-économiques". La crise sanitaire nous a donné raison : ces indicateurs ne sont jamais au vert pour les salariés.

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui portait les prémices de la fin des CAPD (et donc de la défense collective de nos droits) en imposant "la simplification des instances représentatives du personnel".

La déclaration du SNUDI-FO ici

Quelques chiffres : 465 collègues sont promus cette année, contre 388 à la même époque l'année passée. Un ajustement aura lieu en septembre en fonction des départs en retraites, changements de corps des promus. Cette hausse est due à l'alignement 1er/2nd degré du taux de promus, revendication du SNUDI-FO. Depuis la création de la Hors-Classe (sous Jospin, ça ne date pas d'hier), les PE étaient lésés.

La première promue a un barème de 210, la dernière 150 avec une ancienneté de 12 ans dans le corps des PE.

La Hors-Classe : comment ça marche ? Le lien ici.

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Réadhérez et faites adhérer au SNUDI !

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ASA : le point.

Le DASEN l'a confirmé lors de la CAPD « Hors-Classe », les dispositions pour garde d'enfants sont prolongées à l'identique à ce jour et ce jusqu'au 22 juin, date à laquelle le gouvernement devrait faire de nouvelles annonces. En cas de problème, contactez votre syndicat.

Mouvement.

De nombreux-ses collègues nous ont contactés pour faire part d'erreurs de barème dans leur fiche. Vérifiez votre barème si vous participez. Téléchargez le PDF et retournez-le.

Attention : contrairement aux années précédentes, tous les participant-es doivent renvoyer l'accusé de réception avec leur barème, que celui-ci soit correct ou erroné, avant le 12 juin aux services du mouvement, à l'adresse ce.i62dp-a2@ac-lille.fr à partir de leur adresse professionnelle.


 

La hors-classe : les dégâts de PPCR chez les ex-instituteurs-trices continuent.

En 2018, toute une « génération » de collègues était évaluée au débotté, sur dossier, livrée en pâture à l'avis subjectif de l'IEN avec des abus inqualifiables. Au rang de ces évalués, nombre d'ex-instituteurs et institutrices.

  • Ces collègues n'ont jamais pu faire valoir de recours car les avis étaient contingentés 20% « excellent », 40% « très satisfaisant », 40% « satisfaisant ». Faire monter un collègue d'une catégorie signifiait en rétrograder un autre pour respecter les taux. C'était l'argument qui nous était opposé quand nous avons demandé le réexamen des appréciations.

  • Certain-es, avec 20 de note et au 11ème échelon, n'obtenant que l'avis satisfaisant ont perdu un voire deux ans de promotion.

  • L'AGS ne concerne que le temps effectué dans le corps des PE. Le SNUDI a de suite revendiqué la prise en compte des années d'instituteur-trice, suivi par les autres organisations syndicales. Un point qui fait l'unanimité des 4 organisations siégeant en CAPD tant l'injustice est flagrante.

    En 2019 les avis n'étaient plus contingentés et les taux étaient de 30%, 46 et 22%. Les recours étaient facilités.

    En 2020, les taux sont de 33%, 56% et 10%.

    Non seulement les ex-instituteurs et institutrices ont été contingentés, mais de surcroît ils sont susceptibles d'être « doublés » par un nombre de plus en plus important de collègues (+13% d'avis d'excellent en 2 ans).

    Notre hiérarchie nous explique aujourd'hui qu'un avis « satisfaisant » en 2020 est une alerte pour un collègue sur « sa manière de travailler » (10% de collègues en 2020). Or, en 2018, un avis satisfaisant reconnaissait un bon travail. C'est une dépréciation des avis rendus en 2018.

    Un IEN qui a face à lui un-e PE évalué-e « satisfaisant » doit savoir en quelle année il-elle a été évalué-e. En 2018, c'était un professionnel à la valeur reconnue, en 2020 un collègue en difficulté.

    Les avis doivent être révisables à la hausse, et non gravés dans le marbre.

    Pour le SNUDI-FO, il faut en finir avec PPCR ! Il s'agit avec ce protocole d'empêcher les ex-instituteurs et institutrices de partir en retraite plus tôt en minimisant leur carrière et en ayant contingenté les avis rendus en 2018.

    Rappelons-le, ces collègues ont souvent commencé leur carrière à 20 ou 21 ans.

PPCR permet aussi des dispositifs d'accompagnement pour des collègues ou des écoles ciblés mais qui ne permettent aucune progression. PPCR, c'est l'inspection permanente mais sans possibilité de progrès !

Carrières, promotions, salaires, tout sur PPCR ici

Vote lors de la CAPD hors-classe

Pour : SE                Abstention : SNU-iPP et SNE                      Contre : SNUDI-FO

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui s'appuie sur une évaluation sans recours, figée et appuyée sur une grille où les compétences professionnelles sont reléguées au deuxième plan face à des compétences "relationnelles" avec les mairies, les parents, les associations.

PPCR c'est l'école des territoires contre l'Ecole de la République !

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui acte le gel du point d'indice qui serait relevé "en fonction des indicateurs macro-économiques". La crise sanitaire nous a donné raison : ces indicateurs ne sont jamais au vert pour les salariés.

Le SNUDI-FO est opposé à PPCR qui portait les prémices de la fin des CAPD (et donc de la défense collective de nos droits) en imposant "la simplification des instances représentatives du personnel".

La déclaration du SNUDI-FO ici

Quelques chiffres : 465 collègues sont promus cette année, contre 388 à la même époque l'année passée. Un ajustement aura lieu en septembre en fonction des départs en retraites, changements de corps des promus. Cette hausse est due à l'alignement 1er/2nd degré du taux de promus, revendication du SNUDI-FO. Depuis la création de la Hors-Classe (sous Jospin, ça ne date pas d'hier), les PE étaient lésés.

La première promue a un barème de 210, la dernière 150 avec une ancienneté de 12 ans dans le corps des PE.

La Hors-Classe : comment ça marche ? Le lien ici.

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

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La crise du Covid : une aubaine pour détruire l'Ecole Républicaine.

La volonté de destruction des statuts, des missions, la mise sous tutelle par les mairies, rien ne nous serait épargné.

  • L'école mise sous la coupe des mairies : de nombreux-ses maires se sont immiscés dans le fonctionnement de l'école : horaires, jours d'ouverture, élèves accueillis, leur nombre. La territorialisation de l'école, nous n'en voulons pas !

  • Faire classe avec moins d'enseignant-es, c'est le but du 2S2C. Sur le temps scolaire, des intervenant-es mal payé-es, sans statut prendraient en charge des élèves. C'est la volonté de nous retirer ce qui fait l'essence de notre métier : la pluridisciplinarité. Nous n'aurions plus qu'à suivre les guides du Ministre toute la journée ?

  • La numérisation de l'enseignement: JM Blanquer l'a dit sur France-Inter, l'école de demain s'appuiera largement sur l'enseignement à distance. La belle affaire. Quand un enseignant suit 50 élèves il n'a pas d'autre choix que d'envoyer des fiches toutes prêtes pondues par des sites, on réalise alors des économies d'envergure. C'est l'expérience de nombre de nos collègues.

    • A l'initiative de FO, un vœu d'abandon de ce projet a été voté par FO, FSU et UNSA lors du CHSCT ministériel.

    Un groupe de hauts-fonctionnaires (DASEN, Recteurs, IEN, Inspecteurs Généraux) s'est d'ailleurs fendu d'une tribune dans laquelle il dénonce la destruction de l’École Républicaine par le Ministre Blanquer.

  • Le SNUDI-FO demande l'arrêt immédiat des projets 2S2C, des projets d'école autonome avec un sous-chef à sa tête.


Prime COVID : pas pour tout le monde...

Une prime, quelle qu'elle soit, ne masque pas les 18% de pouvoir d'achat perdus en 20 ans, le gel du point d'indice acté dans PPCR (les salaires seront réévalués en fonction des indicateurs macro-économiques, citation du protocole), l'indigence des primes de direction.

De plus, comme c'est la règle maintenant, cette prime de « surcroît de travail » oublie des catégories de personnels :

  • quid des directeurs-trices harassés de travail ? Rappelons qu'un de nos collègues à quelques semaines de la retraite s'est suicidé sur son lieu de travail à Saint-Laurent-du-Var.

  • Quid des collègues qui ont effectué 6 ou 7 demi-journées, qui ont quitté leur confinement 6 ou 7 fois au plus fort de la crise et qui percevront zéro euro ?

La prime Covid n'efface pas les revendications salariales !

Direction : communiqué des directeurs-trices du SNUDI-FO 62.

La crise du Covid a mis les directeurs-trices en première ligne : plus de 1000 courriels à traiter, des protocoles à mettre en place, subir la pression de certains IEN préférant «presser» nos collègues pour obtenir du Maire une réouverture que de décrocher leur propre téléphone...C'en est trop !

Les directeurs-trices sont des PE chargé-es de direction, pas des «femmes et hommes à tout faire » au service de l'IEN ou du Maire, ce que préfigure le statut.

Lire le communiqué des directrices et directeurs du SNUDI-FO 62 ici


AESH, toujours pas suffisamment de matériel.

Nos collègues AESH ne sont pas mieux loti-es, loin s'en faut. A ce jour, le matériel de protection promis n'est pas arrivé. On demande donc de « prioriser » les collègues AESH qui auraient à intervenir « physiquement » auprès des élèves en difficulté.

Un nouveau symptôme de l'impossibilité de tenir ce protocole qui nous prive de masques homologués, de dépistage mais aussi des matériels de base.

Le SNUDI-FO demande que nos collègues AESH soient équipés comme il l'avait été prévu.


ASA, protocole après le 2 juin : hâte et impréparation.

De nombreux collègues nous contactent pour savoir ce qu'il adviendra des autorisations d'absence, du télétravail après le 2 juin.

Notre fédération a posé la question au Ministère, réponse : à ce jour, on ne sait pas... Voilà qui coupe court au dialogue social et qui marque l'impréparation de la reprise du 2 juin. On en revient toujours à la même conclusion : ce gouvernement excelle à détruire (missions, statuts, l'école républicaine) mais peine à construire des réponse et protéger ses personnels.

Annoncer le jeudi 28 en soirée une réouverture le 2 juin en sachant que le lundi 1er est férié présage encore de ratés, dysfonctionnements mais aussi de courriels à toute heure du jour, de la nuit, du week-end.



Infos administratives : mouvement, Hors-Classe.

Mouvement : des modifications

  •  consultation du barème : à compter du vendredi 29 mai 16h00

  •  phase d'échange avec le service concernant le barème : du 29 mai au 12 juin

  •  retour du barème pour tous les participants (même si le candidat n'a pas fait de demande de modification) : au plus tard le 12 juin

  •  consultation du barème final : à partir du 16 juin

  •  consultation de l'affectation : à compter du mercredi 24 juin

Hors-Classe

La CAPD se tient le 2 juin, 14h30 et le Groupe de Travail s'est tenu hier. Nous reviendrons en détail sur le scandale des promotions de type « PPCR » : arbitraire, instituteur-trices doublement voire triplement lésés.

N'hésitez surtout pas à nous contacter pour vous renseigner sur les règles, les promotions.


 

Note : nous nous étions adressés au DASEN le vendredi 15 pour obtenir des réponses sur les questions autour du protocole, toujours pas de réponse malgré notre relance ce mardi...le dialogue social serait-il rompu à tous les étages de la hiérarchie ? Qu'on ne s'y trompe pas, ce ne sont pas QUE les syndicats qui sont méprisés, ce sont aussi tous les collègues dont nous relayons les questions, revendications et inquiétudes. Le nouveau monde ?

Le DASEN accorde une visio-conférence aux organisations syndicales cette après-midi ! Peut-être des réponses 15 jours plus tard.


 

Aujourd'hui, comment défendre les statuts, les salaires, les conditions de travail et les retraites, se défendre et ne pas rester isolé ?

En adhérant au SNUDI-FO !

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La crise du Covid : une aubaine pour détruire l'Ecole Républicaine.

La volonté de destruction des statuts, des missions, la mise sous tutelle par les mairies, rien ne nous serait épargné.

  • L'école mise sous la coupe des mairies : de nombreux-ses maires se sont immiscés dans le fonctionnement de l'école : horaires, jours d'ouverture, élèves accueillis, leur nombre. La territorialisation de l'école, nous n'en voulons pas !

  • Faire classe avec moins d'enseignant-es, c'est le but du 2S2C. Sur le temps scolaire, des intervenant-es mal payé-es, sans statut prendraient en charge des élèves. C'est la volonté de nous retirer ce qui fait l'essence de notre métier : la pluridisciplinarité. Nous n'aurions plus qu'à suivre les guides du Ministre toute la journée ?

  • La numérisation de l'enseignement: JM Blanquer l'a dit sur France-Inter, l'école de demain s'appuiera largement sur l'enseignement à distance. La belle affaire. Quand un enseignant suit 50 élèves il n'a pas d'autre choix que d'envoyer des fiches toutes prêtes pondues par des sites, on réalise alors des économies d'envergure. C'est l'expérience de nombre de nos collègues.

    • A l'initiative de FO, un vœu d'abandon de ce projet a été voté par FO, FSU et UNSA lors du CHSCT ministériel.

    Un groupe de hauts-fonctionnaires (DASEN, Recteurs, IEN, Inspecteurs Généraux) s'est d'ailleurs fendu d'une tribune dans laquelle il dénonce la destruction de l’École Républicaine par le Ministre Blanquer.

  • Le SNUDI-FO demande l'arrêt immédiat des projets 2S2C, des projets d'école autonome avec un sous-chef à sa tête.


Prime COVID : pas pour tout le monde...

Une prime, quelle qu'elle soit, ne masque pas les 18% de pouvoir d'achat perdus en 20 ans, le gel du point d'indice acté dans PPCR (les salaires seront réévalués en fonction des indicateurs macro-économiques, citation du protocole), l'indigence des primes de direction.

De plus, comme c'est la règle maintenant, cette prime de « surcroît de travail » oublie des catégories de personnels :

  • quid des directeurs-trices harassés de travail ? Rappelons qu'un de nos collègues à quelques semaines de la retraite s'est suicidé sur son lieu de travail à Saint-Laurent-du-Var.

  • Quid des collègues qui ont effectué 6 ou 7 demi-journées, qui ont quitté leur confinement 6 ou 7 fois au plus fort de la crise et qui percevront zéro euro ?

La prime Covid n'efface pas les revendications salariales !

Direction : communiqué des directeurs-trices du SNUDI-FO 62.

La crise du Covid a mis les directeurs-trices en première ligne : plus de 1000 courriels à traiter, des protocoles à mettre en place, subir la pression de certains IEN préférant «presser» nos collègues pour obtenir du Maire une réouverture que de décrocher leur propre téléphone...C'en est trop !

Les directeurs-trices sont des PE chargé-es de direction, pas des «femmes et hommes à tout faire » au service de l'IEN ou du Maire, ce que préfigure le statut.

Lire le communiqué des directrices et directeurs du SNUDI-FO 62 ici


AESH, toujours pas suffisamment de matériel.

Nos collègues AESH ne sont pas mieux loti-es, loin s'en faut. A ce jour, le matériel de protection promis n'est pas arrivé. On demande donc de « prioriser » les collègues AESH qui auraient à intervenir « physiquement » auprès des élèves en difficulté.

Un nouveau symptôme de l'impossibilité de tenir ce protocole qui nous prive de masques homologués, de dépistage mais aussi des matériels de base.

Le SNUDI-FO demande que nos collègues AESH soient équipés comme il l'avait été prévu.


ASA, protocole après le 2 juin : hâte et impréparation.

De nombreux collègues nous contactent pour savoir ce qu'il adviendra des autorisations d'absence, du télétravail après le 2 juin.

Notre fédération a posé la question au Ministère, réponse : à ce jour, on ne sait pas... Voilà qui coupe court au dialogue social et qui marque l'impréparation de la reprise du 2 juin. On en revient toujours à la même conclusion : ce gouvernement excelle à détruire (missions, statuts, l'école républicaine) mais peine à construire des réponse et protéger ses personnels.

Annoncer le jeudi 28 en soirée une réouverture le 2 juin en sachant que le lundi 1er est férié présage encore de ratés, dysfonctionnements mais aussi de courriels à toute heure du jour, de la nuit, du week-end.



Infos administratives : mouvement, Hors-Classe.

Mouvement : des modifications

  •  consultation du barème : à compter du vendredi 29 mai 16h00

  •  phase d'échange avec le service concernant le barème : du 29 mai au 12 juin

  •  retour du barème pour tous les participants (même si le candidat n'a pas fait de demande de modification) : au plus tard le 12 juin

  •  consultation du barème final : à partir du 16 juin

  •  consultation de l'affectation : à compter du mercredi 24 juin

Hors-Classe

La CAPD se tient le 2 juin, 14h30 et le Groupe de Travail s'est tenu hier. Nous reviendrons en détail sur le scandale des promotions de type « PPCR » : arbitraire, instituteur-trices doublement voire triplement lésés.

N'hésitez surtout pas à nous contacter pour vous renseigner sur les règles, les promotions.


 

Note : nous nous étions adressés au DASEN le vendredi 15 pour obtenir des réponses sur les questions autour du protocole, toujours pas de réponse malgré notre relance ce mardi...le dialogue social serait-il rompu à tous les étages de la hiérarchie ? Qu'on ne s'y trompe pas, ce ne sont pas QUE les syndicats qui sont méprisés, ce sont aussi tous les collègues dont nous relayons les questions, revendications et inquiétudes. Le nouveau monde ?

Le DASEN accorde une visio-conférence aux organisations syndicales cette après-midi ! Peut-être des réponses 15 jours plus tard.


 

Aujourd'hui, comment défendre les statuts, les salaires, les conditions de travail et les retraites, se défendre et ne pas rester isolé ?

En adhérant au SNUDI-FO !

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Le SNUDI-FO 62 s'adresse au DASEN : la défense des personnels comme seul  objectif.

Adjoint-es, directeurs-trices, CPC, ASH, personne n'échappe à la déréglementation !

A l'issue des premières journées de reprise en présentiel (et non pas des vacances), un nombre important de collègues nous a fait remonter des situations inquiétantes, tendant à balayer nos droits et nos statuts. Ici, ce sont des collègues d'IME appelés à faire le ménage à l'issue d'une journée continue de 6h30, là ce sont des IEN qui sollicitent quotidiennement les directeurs-trices afin qu'ils-elles obtiennent du une réouverture d'école.

Lire notre courrier ici

Le SNUDI est intervenu également auprès d'IEN pour que soient respectés les affectations (dans les RPI, notamment) et les temps partiels : aucun-e collègue ne peut être contraint-e de travailler les jours où il-elle n'est pas en classe ordinairement.

Ce lundi marque la réouverture de nombre d'écoles. Nous vous engageons à contacter le SNUDI-FO pour que nous intervenions sur toutes les situations anormales, tant sur le plan des droits et des statuts que sur le plan sanitaire.

Les CPC travaillent-ils chez UPS ? Nombre de nos collègues CPC se retrouvent obligés de livrer des cartons de masques à travers les circonscriptions sans indemnités kilométriques. Déjà privés d'ISAE, jusqu'où entend-on spolier ces personnels ? Le SNUDI-FO interviendra pour que ces personnels obtiennent les indemnités kilométriques qui leur sont dues.

La « souplesse » du protocole ne doit pas être utilisée contre les personnels.

Le SNUDI demande aussi l'extension du télétravail après le 2 juin et la possibilité de garder ses enfants, que ce soit par choix ou par contrainte.


 

Hors-Classe : les revendications demeurent.

Le Groupe de Travail sur la Hors-Classe se tiendra le jeudi 28 mai à 14h et la CAPD entérinant la liste des collègues promus le 2 juin à 14h, en visio-conférence. Les promotions à la Hors-Classe sont automatiques. N'hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement à ce sujet.

La revendication du SNUDI-FO reste entière sur l'abrogation de PPCR. La hausse du taux de promu-es est l'arbre qui cache la forêt : destruction des statuts, évaluation à la tête du client, recours rendu extrêmement difficile, création d'un grade inatteignable pour l'écrasante majorité des PE, premières attaques contre la représentation des salarié-es...

Nous ne voulons pas d'une évaluation sur une grille dans laquelle notre « cœur de métier » est relégué au deuxième plan derrière la déontologie, les rapports avec la mairie, les parents : il s'agit d'évaluer notre servilité plus que nos compétences d'enseignant-e.

Nous ne voulons pas non plus de cette grille figée dès le neuvième échelon. Les avis restent gravés dans le marbre, les recours favorables se comptent en unités. Dès lors, toutes les inspections, suivis, visites, accompagnements se font sans espoir d'amélioration de l'évaluation. Pour le SNUDI-FO, les évaluations doivent être révisables à la hausse.

Nous demandons la reprise des années de service en qualité d'instituteur-trice dans l'ancienneté. A ce jour, seules les années de PE sont comptées. Ce sont de années de carrière gommées par PPCR qui font des instituteur-trices les grands perdants de PPCR.

La revendication reste entière également sur le retour des CAPD. Si le gouvernement s'entête dans sa volonté de détruire tous les recours possibles en détruisant nos garanties collectives, toutes les CAPD auront disparu en 2021.

Notons que si FO a refusé PPCR, c'est que son axe 3 prévoyait « la simplification des instances représentatives du personnel ». Nous n'avons pas scié la branche sur laquelle nous étions assis et qui nous permettait d'assurer le suivi et la défense des personnels.

Dussopt a enfoncé le clou avec « la loi de transformation de la fonction publique ».

Tout ce que vous devez savoir sur PPCR ici


 

Mouvement : envoyez vos fiches.

Même si les CAPD sur la mobilité des personnels sont d'ores et déjà supprimées, les recours restent possibles. Ils seront individuels et non collectifs. C'est la ligne de conduite de ce gouvernement : isoler les personnels face à l'administration et la hiérarchie en supprimant les droits collectifs et détruisant le lien entre les élus du personnel et les collègues.

Aucune attaque de cette envergure n'avait eu lieu contre les syndicats et les salarié-es qu'ils représentent depuis 1941. Le SNUDI-FO réclame le rétablissement immédiat des CAPD. On nous a couverts de louanges, il faut maintenant passer à l'acte et traduire les louanges en faits.

Renvoyez-nous vos fiches de synthèse !

Tout sur la liquidation des CAPD et de nos droits ici.


 

On nous ressort le statut du-de la directeur-trice : 89% des directeurs-trices n'en veulent pas !

Toujours guidé par sa volonté de destruction des statuts, le gouvernement ressort par la voix de ses député-es la carte du statut rejeté à une majorité écrasante des directeurs-trices.

Devenir un-e petit-e chef-fe local-e n'est pas le rêve de tout-e directeur-trice, loin s'en faut. A la faveur de la crise, le Ministère se rend compte qu'il faut un fusible supplémentaire à faire sauter en cas de coup dur. Pour l'instant le statut du directeur ne permet pas d'être fusible, on change la donne !

Aujourd'hui, notre employeur et notre supérieur hiérarchique sont garants de notre santé et de notre sécurité au travail. Demain, ce sera le directeur et sans aucun moyen.

Pour le SNUDI-FO, les directeur-trices ont besoin sans modification de leur statut (entre autres)

  • d'un temps de décharge amélioré

  • de 100 points d'indice tout de suite !

Lire notre communiqué "statut" ici

Notre 8 pages spécial "direction" en téléchargement ici !

Télé-RIS

Nous tiendrons une RIS pour tous les collègues du département par l'application Skype à 9h30 le 27 mai. Inscriptions avant mardi 26, 16h svp.

Inscrivez vous par mail contact@snudifo62.fr en précisant votre nom sur Skype et l'avatar ou identifiant en cas d'homonymie.

Aujourd'hui, comment défendre les statuts, les salaires, les conditions de travail et les retraites, se défendre et ne pas rester isolé ?

En adhérant au SNUDI-FO !

(l'adhésion est en année civile, contactez-nous pour toute adhésion en cours d'année)

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Le SNUDI-FO 62 s'adresse au DASEN : la défense des personnels comme seul  objectif.

Adjoint-es, directeurs-trices, CPC, ASH, personne n'échappe à la déréglementation !

A l'issue des premières journées de reprise en présentiel (et non pas des vacances), un nombre important de collègues nous a fait remonter des situations inquiétantes, tendant à balayer nos droits et nos statuts. Ici, ce sont des collègues d'IME appelés à faire le ménage à l'issue d'une journée continue de 6h30, là ce sont des IEN qui sollicitent quotidiennement les directeurs-trices afin qu'ils-elles obtiennent du une réouverture d'école.

Lire notre courrier ici

Le SNUDI est intervenu également auprès d'IEN pour que soient respectés les affectations (dans les RPI, notamment) et les temps partiels : aucun-e collègue ne peut être contraint-e de travailler les jours où il-elle n'est pas en classe ordinairement.

Ce lundi marque la réouverture de nombre d'écoles. Nous vous engageons à contacter le SNUDI-FO pour que nous intervenions sur toutes les situations anormales, tant sur le plan des droits et des statuts que sur le plan sanitaire.

Les CPC travaillent-ils chez UPS ? Nombre de nos collègues CPC se retrouvent obligés de livrer des cartons de masques à travers les circonscriptions sans indemnités kilométriques. Déjà privés d'ISAE, jusqu'où entend-on spolier ces personnels ? Le SNUDI-FO interviendra pour que ces personnels obtiennent les indemnités kilométriques qui leur sont dues.

La « souplesse » du protocole ne doit pas être utilisée contre les personnels.

Le SNUDI demande aussi l'extension du télétravail après le 2 juin et la possibilité de garder ses enfants, que ce soit par choix ou par contrainte.


 

Hors-Classe : les revendications demeurent.

Le Groupe de Travail sur la Hors-Classe se tiendra le jeudi 28 mai à 14h et la CAPD entérinant la liste des collègues promus le 2 juin à 14h, en visio-conférence. Les promotions à la Hors-Classe sont automatiques. N'hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement à ce sujet.

La revendication du SNUDI-FO reste entière sur l'abrogation de PPCR. La hausse du taux de promu-es est l'arbre qui cache la forêt : destruction des statuts, évaluation à la tête du client, recours rendu extrêmement difficile, création d'un grade inatteignable pour l'écrasante majorité des PE, premières attaques contre la représentation des salarié-es...

Nous ne voulons pas d'une évaluation sur une grille dans laquelle notre « cœur de métier » est relégué au deuxième plan derrière la déontologie, les rapports avec la mairie, les parents : il s'agit d'évaluer notre servilité plus que nos compétences d'enseignant-e.

Nous ne voulons pas non plus de cette grille figée dès le neuvième échelon. Les avis restent gravés dans le marbre, les recours favorables se comptent en unités. Dès lors, toutes les inspections, suivis, visites, accompagnements se font sans espoir d'amélioration de l'évaluation. Pour le SNUDI-FO, les évaluations doivent être révisables à la hausse.

Nous demandons la reprise des années de service en qualité d'instituteur-trice dans l'ancienneté. A ce jour, seules les années de PE sont comptées. Ce sont de années de carrière gommées par PPCR qui font des instituteur-trices les grands perdants de PPCR.

La revendication reste entière également sur le retour des CAPD. Si le gouvernement s'entête dans sa volonté de détruire tous les recours possibles en détruisant nos garanties collectives, toutes les CAPD auront disparu en 2021.

Notons que si FO a refusé PPCR, c'est que son axe 3 prévoyait « la simplification des instances représentatives du personnel ». Nous n'avons pas scié la branche sur laquelle nous étions assis et qui nous permettait d'assurer le suivi et la défense des personnels.

Dussopt a enfoncé le clou avec « la loi de transformation de la fonction publique ».

Tout ce que vous devez savoir sur PPCR ici


 

Mouvement : envoyez vos fiches.

Même si les CAPD sur la mobilité des personnels sont d'ores et déjà supprimées, les recours restent possibles. Ils seront individuels et non collectifs. C'est la ligne de conduite de ce gouvernement : isoler les personnels face à l'administration et la hiérarchie en supprimant les droits collectifs et détruisant le lien entre les élus du personnel et les collègues.

Aucune attaque de cette envergure n'avait eu lieu contre les syndicats et les salarié-es qu'ils représentent depuis 1941. Le SNUDI-FO réclame le rétablissement immédiat des CAPD. On nous a couverts de louanges, il faut maintenant passer à l'acte et traduire les louanges en faits.

Renvoyez-nous vos fiches de synthèse !

Tout sur la liquidation des CAPD et de nos droits ici.


 

On nous ressort le statut du-de la directeur-trice : 89% des directeurs-trices n'en veulent pas !

Toujours guidé par sa volonté de destruction des statuts, le gouvernement ressort par la voix de ses député-es la carte du statut rejeté à une majorité écrasante des directeurs-trices.

Devenir un-e petit-e chef-fe local-e n'est pas le rêve de tout-e directeur-trice, loin s'en faut. A la faveur de la crise, le Ministère se rend compte qu'il faut un fusible supplémentaire à faire sauter en cas de coup dur. Pour l'instant le statut du directeur ne permet pas d'être fusible, on change la donne !

Aujourd'hui, notre employeur et notre supérieur hiérarchique sont garants de notre santé et de notre sécurité au travail. Demain, ce sera le directeur et sans aucun moyen.

Pour le SNUDI-FO, les directeur-trices ont besoin sans modification de leur statut (entre autres)

  • d'un temps de décharge amélioré

  • de 100 points d'indice tout de suite !

Lire notre communiqué "statut" ici

Notre 8 pages spécial "direction" en téléchargement ici !

Télé-RIS

Nous tiendrons une RIS pour tous les collègues du département par l'application Skype à 9h30 le 27 mai. Inscriptions avant mardi 26, 16h svp.

Inscrivez vous par mail contact@snudifo62.fr en précisant votre nom sur Skype et l'avatar ou identifiant en cas d'homonymie.

Aujourd'hui, comment défendre les statuts, les salaires, les conditions de travail et les retraites, se défendre et ne pas rester isolé ?

En adhérant au SNUDI-FO !

(l'adhésion est en année civile, contactez-nous pour toute adhésion en cours d'année)

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ASA : le SNUDI et sa fédération interviennent, des avancées notables.

Depuis plusieurs jours, vous êtes (très) nombreux-ses à faire remonter des complications à faire valoir des ASA pour garde d'enfants. Trop souvent, la bienveillance et les louanges n'ont pas dépassé le cadre du discours convenu télévisuel. On refuserait aux enseignant-es les mêmes droits qu'aux autres salariés : pouvoir ne pas rescolariser nos enfants. 

 

Lors du CHSCT Ministériel du 5 mai, le DGRH (directeur général des ressources humaines) suite aux revendications et questions de la FNEC-FP-FO, a répondu en précisant quels personnels sont susceptibles de continuer le télétravail, et donc de bénéficier d'ASA.

1 - Les personnels (ou un membre de leur entourage) vulnérables au sens du décret n°2020-521 du 5 mai 2020 (consulter ici). Ces personnels doivent être obligatoirement autorisés à travailler en distanciel par l’IEN / DASEN / Recteur.

2 - Les personnels « anxieux » à l’idée de reprendre en présentiel ou ayant une pathologie autre que celle du champ défini par le décret n°2020-521 du 5 mai 2020 peuvent obtenir une autorisation de poursuivre leurs missions à distance. Ils présenteront à leur IEN / DASEN / Recteur un certificat médical de leur généraliste stipulant simplement « personne fragile devant restée éloignée de l’école/du poste de travail ». Le Ministre a confirmé lors de son audience avec la FNEC FP FO qu’il y aurait une bienveillance à l’égard de ces personnels.

3 - Les personnels qui n’ont pas de moyen de garde car l’école ou le niveau de classe de leur enfant est fermé ou qui décident de ne pas remettre leur enfant à l’école peuvent continuer le travail à distance.


En cas d'injonctions contraires aux réponses ministérielles, contactez-nous !

Réouverture des écoles / CTSD réouverture du 7 mai.

Pour le SNUDI-FO, nombre de revendications restent prégnantes et sans satisfaction dont les plus importantes sont la fourniture de vrais masques FFP2 (filtrant à 95% les virus contre 70% aux masques « ordinaires ») et le dépistage systématique des personnels.

Retrouvez l'intervention de notre Secrétaire Général sur France-Info

Pour le SNUDI-FO 62, la déclaration du ministre Véran sur France-Info « à vos ciseaux ! » est purement scandaleuse et tend à déresponsabiliser un peu plus les employeurs.

Le SNUDI-FO 62 a soumis un vœu au vote formulé en ces termes :

« Compte-tenu des risques encourus et afin de ramener la sérénité et la confiance nécessaires pour les enseignants, les élèves et les familles, le CTSD demande pour la reprise de l’école, que toutes les conditions sanitaires soient remplies : le dépistage systématique des élèves et des personnels, ainsi que la présence pour tous des équipements de protection réglementaires : masques homologués FFP, gants, gels, accès à l’eau, savon et serviettes jetables pour le lavage des mains, comme préalable »

Résultats du vote :

- pour : 4 voix FO + FSU

- refus de vote : 6 : SE-UNSA + SNE-SNALC

En outre, l'Inspecteur d'Académie nous a répondu lors de ce CTSD que 92 communes ont voté un arrêté de fermeture. D'autres communes ont annoncé qu'elle n'ouvriraient pas les écoles le 11 sans avoir encore transmis d'arrêté à l'IA. Selon l'IA cela représenterait environ 25% des écoles du Pas-de-Calais.

Notons que dans la plupart des écoles pour lesquelles nous avons des remontées, le nombre de familles volontaires et très restreint. L'absence de confiance dans ce protocole sanitaire est largement partagée par les familles.

Direction.

Le Ministre nous dit : « nous sommes en train d'inventer un système ». De quel système s'agit-il ? Un système dans lequel les directeurs-trices se verraient imposer un statut de fusible qu'ils-elles rejettent. Un système dans lequel des maires omnipotents imposeraient leurs décisions, réduisant à néant l'indépendance du Service Public vis à vis des politiques, ouvrant la porte au copinage politique ?

Non à la territorialisation de l'école, sous quelque forme que ce soit, non à un statut de "chef", ultime fusible des irresponsables qui, soulignons-le, projettent des lois d’auto-amnistie avec effet rétroactif.

Notre lettre au Ministre sur la direction ici

AESH.

Il y a un cadre !

Vous trouverez ici la note de service AESH de la Rectrice sur le travail des AESH. En cas de consignes qui vous sembleraient en contradiction avec cette note, contactez le SNUDI-FO.

Mouvement.

Nous vous engageons à envoyer copie de votre fiche mouvement au SNUDI-FO, avec votre barème. Même si le gouvernement a supprimé les CAPD, le SNUDI-FO continuera à défendre les intérêts des PE, clé de notre engagement auprès de vous.

Télé-RIS

Comme chaque mercredi, nous tiendrons une RIS pour tous les collègues du département par l'application Skype à 9h30 le 13 mai. Inscriptions avant mardi 12, 16h svp.

Inscrivez vous par mail contact@snudifo62.fr en précisant votre nom sur Skype et l'avatar ou identifiant en cas d'homonymie.

Une question ?  Une information vous manque ? Adressez vous à vos délégué-es du SNUDI-FO !

Retrouvez nous sur notre site et sur Facebook !

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Prenez soin de vous et de vos proches.

Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.

Rappel : ce mail est envoyé via une liste modérée, ne pas utiliser la fonction « répondre » qui est inopérante.

N’hésitez pas à faire appel à vos élus du SNUDI-FO pour tout problème :

Pour la CAPD : Adam BRICARD, Tél. 06 13 77 43 84 / Lucie ROZANES, Tél. 06 86 45 00 25

Pour le CTSD : Jean-Paul ROZANES, Tél. 06 33 05 50 58

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ASA : le SNUDI et sa fédération interviennent, des avancées notables.

Depuis plusieurs jours, vous êtes (très) nombreux-ses à faire remonter des complications à faire valoir des ASA pour garde d'enfants. Trop souvent, la bienveillance et les louanges n'ont pas dépassé le cadre du discours convenu télévisuel. On refuserait aux enseignant-es les mêmes droits qu'aux autres salariés : pouvoir ne pas rescolariser nos enfants. 

 

Lors du CHSCT Ministériel du 5 mai, le DGRH (directeur général des ressources humaines) suite aux revendications et questions de la FNEC-FP-FO, a répondu en précisant quels personnels sont susceptibles de continuer le télétravail, et donc de bénéficier d'ASA.

1 - Les personnels (ou un membre de leur entourage) vulnérables au sens du décret n°2020-521 du 5 mai 2020 (consulter ici). Ces personnels doivent être obligatoirement autorisés à travailler en distanciel par l’IEN / DASEN / Recteur.

2 - Les personnels « anxieux » à l’idée de reprendre en présentiel ou ayant une pathologie autre que celle du champ défini par le décret n°2020-521 du 5 mai 2020 peuvent obtenir une autorisation de poursuivre leurs missions à distance. Ils présenteront à leur IEN / DASEN / Recteur un certificat médical de leur généraliste stipulant simplement « personne fragile devant restée éloignée de l’école/du poste de travail ». Le Ministre a confirmé lors de son audience avec la FNEC FP FO qu’il y aurait une bienveillance à l’égard de ces personnels.

3 - Les personnels qui n’ont pas de moyen de garde car l’école ou le niveau de classe de leur enfant est fermé ou qui décident de ne pas remettre leur enfant à l’école peuvent continuer le travail à distance.


En cas d'injonctions contraires aux réponses ministérielles, contactez-nous !

Réouverture des écoles / CTSD réouverture du 7 mai.

Pour le SNUDI-FO, nombre de revendications restent prégnantes et sans satisfaction dont les plus importantes sont la fourniture de vrais masques FFP2 (filtrant à 95% les virus contre 70% aux masques « ordinaires ») et le dépistage systématique des personnels.

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Pour le SNUDI-FO 62, la déclaration du ministre Véran sur France-Info « à vos ciseaux ! » est purement scandaleuse et tend à déresponsabiliser un peu plus les employeurs.

Le SNUDI-FO 62 a soumis un vœu au vote formulé en ces termes :

« Compte-tenu des risques encourus et afin de ramener la sérénité et la confiance nécessaires pour les enseignants, les élèves et les familles, le CTSD demande pour la reprise de l’école, que toutes les conditions sanitaires soient remplies : le dépistage systématique des élèves et des personnels, ainsi que la présence pour tous des équipements de protection réglementaires : masques homologués FFP, gants, gels, accès à l’eau, savon et serviettes jetables pour le lavage des mains, comme préalable »

Résultats du vote :

- pour : 4 voix FO + FSU

- refus de vote : 6 : SE-UNSA + SNE-SNALC

En outre, l'Inspecteur d'Académie nous a répondu lors de ce CTSD que 92 communes ont voté un arrêté de fermeture. D'autres communes ont annoncé qu'elle n'ouvriraient pas les écoles le 11 sans avoir encore transmis d'arrêté à l'IA. Selon l'IA cela représenterait environ 25% des écoles du Pas-de-Calais.

Notons que dans la plupart des écoles pour lesquelles nous avons des remontées, le nombre de familles volontaires et très restreint. L'absence de confiance dans ce protocole sanitaire est largement partagée par les familles.

Direction.

Le Ministre nous dit : « nous sommes en train d'inventer un système ». De quel système s'agit-il ? Un système dans lequel les directeurs-trices se verraient imposer un statut de fusible qu'ils-elles rejettent. Un système dans lequel des maires omnipotents imposeraient leurs décisions, réduisant à néant l'indépendance du Service Public vis à vis des politiques, ouvrant la porte au copinage politique ?

Non à la territorialisation de l'école, sous quelque forme que ce soit, non à un statut de "chef", ultime fusible des irresponsables qui, soulignons-le, projettent des lois d’auto-amnistie avec effet rétroactif.

Notre lettre au Ministre sur la direction ici

AESH.

Il y a un cadre !

Vous trouverez ici la note de service AESH de la Rectrice sur le travail des AESH. En cas de consignes qui vous sembleraient en contradiction avec cette note, contactez le SNUDI-FO.

Mouvement.

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Télé-RIS

Comme chaque mercredi, nous tiendrons une RIS pour tous les collègues du département par l'application Skype à 9h30 le 13 mai. Inscriptions avant mardi 12, 16h svp.

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Une question ?  Une information vous manque ? Adressez vous à vos délégué-es du SNUDI-FO !

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Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

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Rappel : ce mail est envoyé via une liste modérée, ne pas utiliser la fonction « répondre » qui est inopérante.

N’hésitez pas à faire appel à vos élus du SNUDI-FO pour tout problème :

Pour la CAPD : Adam BRICARD, Tél. 06 13 77 43 84 / Lucie ROZANES, Tél. 06 86 45 00 25

Pour le CTSD : Jean-Paul ROZANES, Tél. 06 33 05 50 58

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Non à la réouverture des écoles, ce protocole est dangereux !

En l'état, le protocole de reprise du travail présenté par le ministère ne garantit pas une sécurité totale et les raisons en sont multiples, et entre autres:

> absence des masques FFP2, qui lors de l'épidémie de H1N1 devaient être distribués au personnels en cas de reprise de l'épidémie. Le Covid est bien plus virulent et dangereux. Comment se passer de ces masques ?

> Impossibilité de fait de contrôler le respect de la distanciation sociale chez les jeunes enfants. Pourquoi 10 enfants en crèche et 15 à l'école ?

Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

C'est dans ce contexte que les enseignant-es doivent reprendre leur classe, emmenant avec eux-elles leurs propres enfants puisqu'on nous explique que nous ne pourrons plus rester en télé-travail pour garder nos enfants.

Ce serait donc à nous et à nos enfants de payer l'incurie et l'incompétence du gouvernement, qui, averti dès janvier de ces risques, va mettre plus de 4 mois pour nous donner des masques non réglementaires, voire nous annoncer le 11 qu'il n'en a pas et de nous tourner vers les supermarchés.

Des IEN tentent de bourrer les classes, 15 élèves, tous niveaux, dès le 12 mai, d'autres prétendent contraindre les collègues à exercer le télétravail depuis l'école et non leur domicile ! Contactez le SNUDI si des injonctions aussi stupides et dangereuses au regard de la situation sanitaire vous sont faites, contactez le SNUDI-FO.

Ce serait donc à nous d'organiser une garderie sans objectif pédagogique pour refaire redémarrer l'économie en jouant nos vies et celles de nos enfants ? 

Le SNUDI-FO n'accompagnera pas ce protocole, ni aujourd'hui, ni plus tard.

Face à cette décision mortifère, angoissante et mal préparée, le SNUDI-FO agit. Le SNUDI-FO

  • s'est adressé aux maires du département pour leur demander de ne pas engager leur responsabilité et celle des directeur-trices en ne rouvrant pas les écoles : lisez et faites circuler la lettre aux maires ici

  • met à votre disposition la fiche réglementaire. Tout manquement évident à la sécurité sanitaire doit être consigné, transmis à l'IEN par la voie hiérarchique et copie envoyée au SNUDI-FO (contact@snudifo62). Il faut remettre les IEN dans la chaîne hiérarchique ! 

C'est une première étape indispensable. La fiche est en page 3 du document. 

Accédez aux fiches ici. Ce registre doit être disponible dans votre école !

  • vous accompagnera, le cas échéant, dans une procédure de droit de retrait. Il s'agit d'une procédure très codifiée, ne vous passez pas du syndicat !

Se laver les mains : une injonction d'actualité bien comprise...les directeur-trices en première ligne.

D'entrée, le Covid-19 que nous contracterions sur notre lieu de travail ne sera pas considéré systématiquement comme maladie professionnelle. 

Celles et ceux qui subiraient des séquelles lourdes et des absences nombreuses ne seraient donc pas couvert-es par la maladie professionnelle. Le Ministère se lave les mains.

En rejetant sur les directeurs-trices et les maires la responsabilité de l'organisation du protocole sanitaire, toute la chaîne hiérarchique se dédouane d'éventuelles conséquences funestes.

La modification de la note de service de notre Dasen illustre parfaitement cela :

« les protocoles mis en œuvre en concertation avec les municipalités sont validés par l'IEN» devient : « les protocoles seront mis en œuvre avec la municipalité. Si des difficultés sont rencontrées, elles seront communiquées à l'IEN ».

C'est donc clair : les IEN ont obtenu qu'ils-elles ne soient pas les garant-es de ce protocole inapplicable. Nous comprenons parfaitement qu'eux-elles aussi revendiquent d'être tenu-es le plus à l'écart possible de ce capharnaüm dangereux.

Pour le SNUDI-FO, c'est une preuve supplémentaire que ce protocole est inapplicable et de nature à engager la responsabilité de celles et ceux qui le mettront en œuvre.

On cerne ainsi mieux ce que serait un statut de directeur-trice en cas de crise : l'ultime fusible d'une chaîne hiérarchique qui contraint et contrôle mais se déleste des responsabilités les plus lourdes: ce sont nos statuts qui volent en éclat.


 

Des maires sonnent l'alerte.

Conscients de l'irresponsabilité du gouvernement prêt à tous les sacrifices pour relancer la sacro-sainte économie, des maires de toute obédience politique refusent de rouvrir les écoles.

Dans notre département, la CALL (Communauté d'Agglomération Lens-Liévin, 36 communes et près de 250 000 habitants) a décidé de fermer les écoles. Bien sûr, les maires subissent les pressions de certains IEN pour ouvrir coûte que coûte, même si le coût, c'est notre santé. Des maires de communes rurales, en RPI ont également décidé de fermer. Ils mesurent l'impossibilité d'appliquer ce protocole.

Les 316 maires d’Île-de-France, dont celle de Paris, refusent d'ouvrir leurs écoles et demandent un report sine die pour les zones rouges. Ce sont des décisions empruntes de sagesse, qui visent à garantir notre sécurité et celle des usagers.


 

Mouvement intra 2020 : la zizanie.

Réduire les effectifs dans les hôpitaux a eu les conséquences qu'on a vues. Réduire les effectifs de nos collègues administratifs dans les DSDEN et Rectorats a également un impact.

Nous vous engageons à envoyer copie de votre fiche mouvement au SNUDI-FO même si le gouvernement dans sa folie destructrices des droits et des instances a supprimé les CAPD. Nous interviendrons sur toutes les remarques et contestations que vous voudriez émettre, ne restez pas seul-es.

Télé-RIS mercredi 6 à 9h30 via Skype.

Inscrivez-vous avant mardi 5 jusque 16h en communiquant le nom sous lequel vous êtes inscrit sur Skype voire votre avatar en cas d'homonymie. Pour une discussion efficace, le nombre de participant-es est limité.

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Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

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N’hésitez pas à faire appel à vos élus du SNUDI-FO pour tout problème :

Pour la CAPD : Adam BRICARD, Tél. 06 13 77 43 84 / Lucie ROZANES, Tél. 06 86 45 00 25

Pour le CTSD : Jean-Paul ROZANES, Tél. 06 33 05 50 58

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Non à la réouverture des écoles, ce protocole est dangereux !

En l'état, le protocole de reprise du travail présenté par le ministère ne garantit pas une sécurité totale et les raisons en sont multiples, et entre autres:

> absence des masques FFP2, qui lors de l'épidémie de H1N1 devaient être distribués au personnels en cas de reprise de l'épidémie. Le Covid est bien plus virulent et dangereux. Comment se passer de ces masques ?

> Impossibilité de fait de contrôler le respect de la distanciation sociale chez les jeunes enfants. Pourquoi 10 enfants en crèche et 15 à l'école ?

Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

C'est dans ce contexte que les enseignant-es doivent reprendre leur classe, emmenant avec eux-elles leurs propres enfants puisqu'on nous explique que nous ne pourrons plus rester en télé-travail pour garder nos enfants.

Ce serait donc à nous et à nos enfants de payer l'incurie et l'incompétence du gouvernement, qui, averti dès janvier de ces risques, va mettre plus de 4 mois pour nous donner des masques non réglementaires, voire nous annoncer le 11 qu'il n'en a pas et de nous tourner vers les supermarchés.

Des IEN tentent de bourrer les classes, 15 élèves, tous niveaux, dès le 12 mai, d'autres prétendent contraindre les collègues à exercer le télétravail depuis l'école et non leur domicile ! Contactez le SNUDI si des injonctions aussi stupides et dangereuses au regard de la situation sanitaire vous sont faites, contactez le SNUDI-FO.

Ce serait donc à nous d'organiser une garderie sans objectif pédagogique pour refaire redémarrer l'économie en jouant nos vies et celles de nos enfants ? 

Le SNUDI-FO n'accompagnera pas ce protocole, ni aujourd'hui, ni plus tard.

Face à cette décision mortifère, angoissante et mal préparée, le SNUDI-FO agit. Le SNUDI-FO

  • s'est adressé aux maires du département pour leur demander de ne pas engager leur responsabilité et celle des directeur-trices en ne rouvrant pas les écoles : lisez et faites circuler la lettre aux maires ici

  • met à votre disposition la fiche réglementaire. Tout manquement évident à la sécurité sanitaire doit être consigné, transmis à l'IEN par la voie hiérarchique et copie envoyée au SNUDI-FO (contact@snudifo62). Il faut remettre les IEN dans la chaîne hiérarchique ! 

C'est une première étape indispensable. La fiche est en page 3 du document. 

Accédez aux fiches ici. Ce registre doit être disponible dans votre école !

  • vous accompagnera, le cas échéant, dans une procédure de droit de retrait. Il s'agit d'une procédure très codifiée, ne vous passez pas du syndicat !

Se laver les mains : une injonction d'actualité bien comprise...les directeur-trices en première ligne.

D'entrée, le Covid-19 que nous contracterions sur notre lieu de travail ne sera pas considéré systématiquement comme maladie professionnelle. 

Celles et ceux qui subiraient des séquelles lourdes et des absences nombreuses ne seraient donc pas couvert-es par la maladie professionnelle. Le Ministère se lave les mains.

En rejetant sur les directeurs-trices et les maires la responsabilité de l'organisation du protocole sanitaire, toute la chaîne hiérarchique se dédouane d'éventuelles conséquences funestes.

La modification de la note de service de notre Dasen illustre parfaitement cela :

« les protocoles mis en œuvre en concertation avec les municipalités sont validés par l'IEN» devient : « les protocoles seront mis en œuvre avec la municipalité. Si des difficultés sont rencontrées, elles seront communiquées à l'IEN ».

C'est donc clair : les IEN ont obtenu qu'ils-elles ne soient pas les garant-es de ce protocole inapplicable. Nous comprenons parfaitement qu'eux-elles aussi revendiquent d'être tenu-es le plus à l'écart possible de ce capharnaüm dangereux.

Pour le SNUDI-FO, c'est une preuve supplémentaire que ce protocole est inapplicable et de nature à engager la responsabilité de celles et ceux qui le mettront en œuvre.

On cerne ainsi mieux ce que serait un statut de directeur-trice en cas de crise : l'ultime fusible d'une chaîne hiérarchique qui contraint et contrôle mais se déleste des responsabilités les plus lourdes: ce sont nos statuts qui volent en éclat.


 

Des maires sonnent l'alerte.

Conscients de l'irresponsabilité du gouvernement prêt à tous les sacrifices pour relancer la sacro-sainte économie, des maires de toute obédience politique refusent de rouvrir les écoles.

Dans notre département, la CALL (Communauté d'Agglomération Lens-Liévin, 36 communes et près de 250 000 habitants) a décidé de fermer les écoles. Bien sûr, les maires subissent les pressions de certains IEN pour ouvrir coûte que coûte, même si le coût, c'est notre santé. Des maires de communes rurales, en RPI ont également décidé de fermer. Ils mesurent l'impossibilité d'appliquer ce protocole.

Les 316 maires d’Île-de-France, dont celle de Paris, refusent d'ouvrir leurs écoles et demandent un report sine die pour les zones rouges. Ce sont des décisions empruntes de sagesse, qui visent à garantir notre sécurité et celle des usagers.


 

Mouvement intra 2020 : la zizanie.

Réduire les effectifs dans les hôpitaux a eu les conséquences qu'on a vues. Réduire les effectifs de nos collègues administratifs dans les DSDEN et Rectorats a également un impact.

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Vers un Ministère de la Garderie Nationale ?

Les crèches, l'école primaire, ses enseignant-es et ses élèves sont sacrifiés sur l'autel de l'économie et de la finance. Les collégiens de 3ème ne reprendront pas, l'année du brevet mais les 6èmes oui alors qu’ils ont 3 ans pour combler le temps du confinement. 

Le projet de déconfinement n'est pas social : il ne privilégie pas les zones en éducation prioritaire ou l'ASH. Il s'agit en fait de garder les jeunes enfants ne pouvant pas se garder seuls, rien de plus, rien de moins.

Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

Le projet de déconfinement permet aux patrons de contraindre les salarié-es à revenir travailler, les enfants étant « gardés ». Cette contrainte pèse sur nous également et pourrait nous priver du choix de scolariser ou pas nos propres enfants. L'égalité entre les citoyens est rompue. Notre secrétaire général Y.Veyrier a posé la question à Pénicaud qui n'a pas répondu.

Notons une fois de plus que les dernières informations du gouvernement étaient une vaste « fake new » avec un plan échelonné pour le retour des primaires sur 3 semaines et par demi-groupe qui s'est avéré contredit, comme c'était prévisible.

Très fort dans le domaine de la destruction (du Code du Travail, des retraites, de la liberté pédagogique...), ce gouvernement est incapable de construire des réponses cohérentes socialement et sanitairement efficaces en cas de crise.

La FNEC-FP-FO a lancé une procédure d'alerte lors du CHSCT ministériel permettant aux personnels d'exercer leur droit de retrait le cas échéant.

Lire ici la procédure d'alerte

Lire ici les premières analyses suite aux annonces du 1er ministre

Dernière minute : le maire de Liévin refuserait d'ouvrir les écoles de sa commune (information à confirmer)


 

Une organisation qui pèse sur les enseignant-es.

En rejetant l'organisation du déconfinement à « l'échelon local » sur les enseignant-es, la chaîne hiérarchique s'exonère des responsabilités pour lesquelles elle est rémunérée et son rôle se restreint au contrôle et à la contrainte.

C'est ainsi qu'on va faire reposer sur les directeur-trices et leurs équipes la responsabilité de l'accueil des élèves en toute sécurité, l'évaluation de la situation sanitaire, et en faire les boucs émissaires en cas de problème.

Dernière minute : une nouvelle forme du Covid semble s'attaquer aux jeunes enfants de 5 à 10 ans, le gouvernement doit revoir absolument sa copie sur la question de la réouverture des écoles ! Nous ne voulons pas endosser la responsabilité de la reprise si cette information est confirmée !

Lire cette nouvelle info ici : France Info

En faisant reprendre les élèves sur la base du volontariat, ce sont les parents qui doivent estimer si les conditions sanitaires sont remplies. Va-t-il nous falloir travailler une double journée pour ceux qui seront à l'école et ceux qui n'y seront pas ? Pour le SNUDI-FO, c'est inenvisageable.

Déjà 52 000 signatures à notre pétition : ajoutez la vôtre ! Pas de reprise sans garantie !


 

Enquêtes intrusives et personnels à risque(s).

Les enquêtes se multiplient pour savoir qui sera présent-e dans les écoles le 11.

Réglementairement, seuls les médecins de prévention sont habilités à enquêter et poser des questions sur votre santé, celle de vos enfants, de votre conjoint-e.

Vous pouvez indiquer que vous êtes personnel à risque mais ne remplissez pas les colonnes « observation », vous n'avez pas à divulguer à qui que ce soit, hors médecine de prévention, les raisons pour lesquelles vous êtes « personnel à risque ». Non au traçage !


 

Un avertissement venu de l'Ariège.

Dans le genre traçage, le DASEN de l'Ariège a demandé à ses IEN de constituer un fichier des enseignant-es les plus méritant-es lors du confinement et des autres.

Des fiches qui permettront de « garder mémoire nominative des engagements remarquables et remarqués ; l’inverse est aussi vrai… » (citation)

A l'inverse des annonces du Ministre Blanquer assurant bienveillance et recours au volontariat, nos collègues de l'Ariège pourraient ainsi se retrouver fichés au mépris des possibilités individuelles d'assurer le suivi à distance (maladie, garde d'enfants, disponibilité de matériel informatique, qualité de la connexion domestique, parents isolés...)

Certain-es utilisent donc la possibilité de constituer fichiers et bases de données. Pour les utiliser lors des rendez-vous de carrière ou de procédures de licenciement déguisées en ruptures conventionnelles ?

Rien de tel dans notre département mais nous vous invitons à nous faire remonter toute enquête, question ou questionnaire qui vous paraît inutile ou de nature à constituer un fichier.

Les méthodes managériales de la « start-up nation » nuisent gravement au service public et à ses agents. Ce sont ces méthodes néo-libérales brutales et hostiles aux fonctionnaires qui ont fait de la France un des pays les plus touchés par le virus.

Le SNUDI-FO s'engage pour que nos droits, nos statuts et l'obligation faite à notre employeur de garantir notre sécurité ne soient pas définitivement pulvérisés sous couvert d'urgence sanitaire.

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Prenez soin de vous et de vos proches.

Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.

Rappel : ce mail est envoyé via une liste modérée, ne pas utiliser la fonction « répondre » qui est inopérante.

N’hésitez pas à faire appel à vos élus du SNUDI-FO pour tout problème :

Pour la CAPD : Adam BRICARD, Tél. 06 13 77 43 84 / Lucie ROZANES, Tél. 06 86 45 00 25

Pour le CTSD : Jean-Paul ROZANES, Tél. 06 33 05 50 58

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Vers un Ministère de la Garderie Nationale ?

Les crèches, l'école primaire, ses enseignant-es et ses élèves sont sacrifiés sur l'autel de l'économie et de la finance. Les collégiens de 3ème ne reprendront pas, l'année du brevet mais les 6èmes oui alors qu’ils ont 3 ans pour combler le temps du confinement. 

Le projet de déconfinement n'est pas social : il ne privilégie pas les zones en éducation prioritaire ou l'ASH. Il s'agit en fait de garder les jeunes enfants ne pouvant pas se garder seuls, rien de plus, rien de moins.

Le 11 mai ou après… Pas de reprise sans dépistage systématique, sans tous les moyens de protection nécessaires !

Le projet de déconfinement permet aux patrons de contraindre les salarié-es à revenir travailler, les enfants étant « gardés ». Cette contrainte pèse sur nous également et pourrait nous priver du choix de scolariser ou pas nos propres enfants. L'égalité entre les citoyens est rompue. Notre secrétaire général Y.Veyrier a posé la question à Pénicaud qui n'a pas répondu.

Notons une fois de plus que les dernières informations du gouvernement étaient une vaste « fake new » avec un plan échelonné pour le retour des primaires sur 3 semaines et par demi-groupe qui s'est avéré contredit, comme c'était prévisible.

Très fort dans le domaine de la destruction (du Code du Travail, des retraites, de la liberté pédagogique...), ce gouvernement est incapable de construire des réponses cohérentes socialement et sanitairement efficaces en cas de crise.

La FNEC-FP-FO a lancé une procédure d'alerte lors du CHSCT ministériel permettant aux personnels d'exercer leur droit de retrait le cas échéant.

Lire ici la procédure d'alerte

Lire ici les premières analyses suite aux annonces du 1er ministre

Dernière minute : le maire de Liévin refuserait d'ouvrir les écoles de sa commune (information à confirmer)


 

Une organisation qui pèse sur les enseignant-es.

En rejetant l'organisation du déconfinement à « l'échelon local » sur les enseignant-es, la chaîne hiérarchique s'exonère des responsabilités pour lesquelles elle est rémunérée et son rôle se restreint au contrôle et à la contrainte.

C'est ainsi qu'on va faire reposer sur les directeur-trices et leurs équipes la responsabilité de l'accueil des élèves en toute sécurité, l'évaluation de la situation sanitaire, et en faire les boucs émissaires en cas de problème.

Dernière minute : une nouvelle forme du Covid semble s'attaquer aux jeunes enfants de 5 à 10 ans, le gouvernement doit revoir absolument sa copie sur la question de la réouverture des écoles ! Nous ne voulons pas endosser la responsabilité de la reprise si cette information est confirmée !

Lire cette nouvelle info ici : France Info

En faisant reprendre les élèves sur la base du volontariat, ce sont les parents qui doivent estimer si les conditions sanitaires sont remplies. Va-t-il nous falloir travailler une double journée pour ceux qui seront à l'école et ceux qui n'y seront pas ? Pour le SNUDI-FO, c'est inenvisageable.

Déjà 52 000 signatures à notre pétition : ajoutez la vôtre ! Pas de reprise sans garantie !


 

Enquêtes intrusives et personnels à risque(s).

Les enquêtes se multiplient pour savoir qui sera présent-e dans les écoles le 11.

Réglementairement, seuls les médecins de prévention sont habilités à enquêter et poser des questions sur votre santé, celle de vos enfants, de votre conjoint-e.

Vous pouvez indiquer que vous êtes personnel à risque mais ne remplissez pas les colonnes « observation », vous n'avez pas à divulguer à qui que ce soit, hors médecine de prévention, les raisons pour lesquelles vous êtes « personnel à risque ». Non au traçage !


 

Un avertissement venu de l'Ariège.

Dans le genre traçage, le DASEN de l'Ariège a demandé à ses IEN de constituer un fichier des enseignant-es les plus méritant-es lors du confinement et des autres.

Des fiches qui permettront de « garder mémoire nominative des engagements remarquables et remarqués ; l’inverse est aussi vrai… » (citation)

A l'inverse des annonces du Ministre Blanquer assurant bienveillance et recours au volontariat, nos collègues de l'Ariège pourraient ainsi se retrouver fichés au mépris des possibilités individuelles d'assurer le suivi à distance (maladie, garde d'enfants, disponibilité de matériel informatique, qualité de la connexion domestique, parents isolés...)

Certain-es utilisent donc la possibilité de constituer fichiers et bases de données. Pour les utiliser lors des rendez-vous de carrière ou de procédures de licenciement déguisées en ruptures conventionnelles ?

Rien de tel dans notre département mais nous vous invitons à nous faire remonter toute enquête, question ou questionnaire qui vous paraît inutile ou de nature à constituer un fichier.

Les méthodes managériales de la « start-up nation » nuisent gravement au service public et à ses agents. Ce sont ces méthodes néo-libérales brutales et hostiles aux fonctionnaires qui ont fait de la France un des pays les plus touchés par le virus.

Le SNUDI-FO s'engage pour que nos droits, nos statuts et l'obligation faite à notre employeur de garantir notre sécurité ne soient pas définitivement pulvérisés sous couvert d'urgence sanitaire.

Plus que jamais, adhérer pour 2020 au SNUDI-FO, c'est réellement défendre les postes, les salaires, les conditions de travail et les retraites !

Prenez soin de vous et de vos proches.

Adhérez via PayPal : nous ne pouvons pas nous rendre dans les bureaux F.O pour y retirer le courrier. Ils sont bien sûr fermés.

Rappel : ce mail est envoyé via une liste modérée, ne pas utiliser la fonction « répondre » qui est inopérante.

N’hésitez pas à faire appel à vos élus du SNUDI-FO pour tout problème :

Pour la CAPD : Adam BRICARD, Tél. 06 13 77 43 84 / Lucie ROZANES, Tél. 06 86 45 00 25

Pour le CTSD : Jean-Paul ROZANES, Tél. 06 33 05 50 58

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